BD qui marie plusieurs thèmes dont la miscibilité n'est pas prouvée.
-Art contemporain : essentiellement celui utilisant des animaux vivants, morts à moitié vivants (âmes sensibles passez votre chemin) ou l'inverse. Les références sont données en fin d'ouvrage et c'est un peu, pour le non initié une galerie des horreurs.
- Souffrance animale. En lien avec les performances citées au dessus, quel sort réserve-t-on aux animaux, domestiques ou sauvages dans notre société.
-Polar/Thriller : il y a une enquête pour déterminer le lien entre des activistes/artistes qui dénoncent/profitent d'actions spectaculaires dans les endroits qui exhibent/maltraitent les animaux.
- Fantastique puisque le personnage principal se soumet à des traitements qui ... je n'en dit pas plus.
Voilà, c'est une BD assez bizarre donc, dont on ne saisit pas forcément la problématique principale. Peut être que l'on ne peut pas parler de tout ce qui nous tient à coeur en même temps et que c'est ce qu'à voulu faire l'auteur.
Les dessins sont parfois très esthétiques mais manquent souvent de précision et entraînent un problème d'identification des personnages.
Trop dérangeant pour un public non averti. Vous l'êtes (avertis).
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A la lecture de cet album véritablement troublant et dérangeant, nous ne pouvons que rester en retrait. Les questions sont nombreuses, mais on reste fasciné par le rythme du scénario, par la virtuosité graphique, par cette mise en scène rigoureuse et audacieuse. Un album qui rebondit assez habilement sur les récents débats pour la cause animal et tout ce mouvement végan qui s'implique, réagit et prend le "taureau" par les cornes !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Les virus sont des pirates professionnels. Ils ne peuvent se multiplier qu'à l'intérieur des cellules qu'ils infectent.
Les virus sont dans l'échelle de l'évolution la limite entre le vivant et le non-vivant
Michel Durand en interview pour planetebd.com .