AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782738155139
336 pages
Odile Jacob (06/10/2021)
3.86/5   43 notes
Résumé :
D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? C’est à ces questions universelles que répond ce livre.
Lluís Quintana-Murci, biologiste franco-espagnol de renommée mondiale, nous convie à un grand voyage dans le temps et dans l’espace à la recherche de nos origines et de notre destinée.
Il se fonde sur les outils puissants qu’offrent les sciences les plus récentes pour déchiffrer nos génomes et explorer leur diversité à travers les populations h... >Voir plus
Que lire après Le peuple des humainsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 43 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Le livre du Professeur Quintana-Murci, Professeur au Collège de France et à l'Institut Pasteur, est dense et passionnant.
Il me semble toutefois qu'il nécessite, pour être bien apprécié, que le lecteur ait de bonnes connaissances en génétique moléculaire.
Son seul défaut, et je l'ai déjà souligné pour de nombreux ouvrages de vulgarisation, c'est l'absence de figures et schémas qui faciliteraient beaucoup la lecture et la compréhension, c'est particulièrement gênant pour le chapitre qui traite du peuplement de notre terre par les humains.

Sinon, c'est un livre d'une grande clarté, et le plus complet et le plus fouillé que j'ai lu sur le sujet. Il est certes moins agréable à lire que celui du Professeur Evelyne Heyer L'odyssée des gènes, Mme Heyer sachant rendre plus vivant et plus concret son propos, mais il est plus complet et aborde une question passionnante, non traitée dans d'autres ouvrages, celle de l'adaptation génétique à l'environnement infectieux.

Dans un premier chapitre, l'auteur nous retrace l'histoire de la génétique de l'évolution depuis les travaux fondateurs de Darwin sur la sélection naturelle, de Mendel sur l'héritabilité des caractères jusqu'au développement fantastique et exponentiel de nos connaissances depuis le milieu du 20 ème siècle et surtout depuis le début du 21 ème siècle grâce aux nouvelles techniques de génétique moléculaire.
Et l'auteur nous raconte ce que la paléogénomique, ce nouveau domaine de la paléontologie, a permis de mettre en évidence de nos origines: notre origine africaine exclusive, et notre séparation, il y a environ 10 millions d'années de ceux qui sont devenus nos cousins les plus proches, les chimpanzés (et leurs cousins les bonobos), que les Sapiens, apparus il y a environ 300 000 ans en Afrique se sont métissés il y a environ 60 000 ans avec des hommes archaïques, en Europe et au Moyen-Orient avec les Néandertaliens, et en Asie avec les Denisoviens, et toute une série d'autres découvertes sur nos origines.

Le second chapitre nous décrit dans le détail comment la génétique moléculaire nous permettons de retracer le peuplement de notre planète par les Sapiens. C'est complet, mais un peu aride et ennuyeux, et sans figures, on se perd un peu dans le dédale du cheminement qui part de l'Afrique pour se terminer d'un côté en Amérique du Sud, et de l'autre dans les îles du Pacifique.

Le troisième est absolument remarquable car l'auteur nous décrit avec clarté les mécanismes moléculaires qui expliquent la dérive génétique et les différents types de sélection: sélection positive, négative, polygénique, balancée. Sans entrer dans le détail, cela nous explique les interactions entre les différentes modifications du génome (décrites avec concision et clarté) et l'adaptation à l'environnement.

Le quatrième chapitre, intitulé Hommes et microbes, est tout à fait extraordinaire, et cela s'explique sûrement par les travaux réalisés par l'auteur. L'auteur fait le point des connaissances sur les mécanismes moléculaires qui ont permis, plus ou moins bien, aux humains de résister aux infections. C'est passionnant et on y apprend des tas de choses: comment les chimpanzés et les humains différent dans leur résistance aux pathogènes tels le VIH, comment certaines mutations « négatives » peuvent être un avantage pour résister a une infection, comment l'héritage néandertalien a permis aux humains de s'adapter plus facilement aux microbes présents dans l'environnement, l'histoire de la sélection génétique face à la tuberculose, et bien d'autres choses.

Le cinquième chapitre décrit tous les effets et, il faut bien le dire, les bienfaits, du métissage génétique, accélérateur de l'adaptation et facteur de survie, qu'il s'agisse de compenser le faible éclairage solaire sous certaines latitudes, d'adapter son génome à l'alimentation, de résister aux germes, etc..Il nous raconte aussi que les pratiques culturelles peuvent diversifier, ou pas, nos gènes, que des changements épigénétiques (méthylation de l'ADN par exemple) peuvent aider d'abord à nous adapter puis le changement est stabilisé en devenant génétique, etc…

Dans l'épilogue, l'auteur nous détaille comment l'ensemble de ces données peut nous aider à mieux savoir qui nous sommes en particulier pour le risque de développer certaines maladies du métabolisme ou pour résister aux infections, et en tirer des enseignements pour le développement dans l'avenir d'une médecine de précision. Il revient enfin sur le fait que nous sommes tous des métis et conclut ainsi:
« Dans ce livre, j'espère avoir montré deux choses. La première : que l'étude de la diversité de nos génomes permet de répondre à des questions capitales en anthropologie, en biologie de l'évolution, en histoire mais aussi, et c'est important pour l'avenir, en santé humaine. La seconde : que, sans diversité, sans différence, il n'y a pas d'évolution ni de progrès, et cela dans tous les sens du terme. »
En résumé, il est en fait de l'intérêt des humains, notamment pour leur santé, de favoriser si possible les métissages (on pourrait même imaginer une prime aux unions métissées!) Ce serait si important à faire comprendre à tous les tenants de la préservation identitaire, des opposants au brassage humain et culturel. Mais est-ce possible?
Commenter  J’apprécie          260
QUAND LA GÉNÉTIQUE DEVIENT GÉNOMIQUE.
Titulaire de la chaire de génomique humaine au collège de France, Lluis Quintana-Murci est bien placé pour nous donner les dernières nouvelles de cette science. La génétique devient génomique quand l'étude des gènes (e.g. hémophilie, yeux bleus…) va plus loin en permettant le séquençage du programme génétique lui-même. C'est une science qui va très vite. J'avais déjà lu et commenté sur Babélio en octobre 2020 l'excellent ouvrage d'Evelyne Heyer « L'Odyssée des Gènes », et j'étais curieux de connaître les progrès réalisés en 2 ans.
Il est confirmé que la majorité des variations génétiques sont observées au sein des populations elles-mêmes et non pas entre populations humaines, déniant ainsi toute base scientifique au racisme, qui apparaît donc comme une construction entièrement sociale et idéologique et non pas biologique.
Le génome de Néandertal est plus proche de celui des Eurasiens que des Africains : ceci va dans le sens d'un mélange des deux espèces après la sortie de l'Afrique d'Homo Sapiens vers -70 000. Ainsi, le brassage génétique fait que la plupart des individus de la planète ne sont pas entièrement Sapiens… sauf les Africains qui ont peu ou pas de matériel archaïque dans leur génome et qui eux sont sapiens à 100% : ceci va à l'encontre de la suprématie blanche !
La « pression de sélection négative » nous a permis de résister à certains pathogènes en éliminant les sujets génétiquement inaptes à les combattre. C'est grâce à Néandertal que nous sommes (inégalement) relativement mieux protégés contre bactéries et virus (SARS-Cov2), mais malheureusement plus sensibles au VIH, au paludisme et aux hépatites que le chimpanzé.
Autre exemple de sélection négative : une mutation associée à un risque accru de tuberculose est apparue à la fin de l'âge de bronze provoquant un véritable fléau qui va décroître progressivement par régression du phénotype.
Autres illustrations : Néandertaliens et Denisoviens ne possédaient qu'une seule copie du gène de l'amylase salivaire, suggérant qu'ils digéraient peu ou pas l'amidon, les condamnant à une alimentation carnée ; en Europe, les Sapiens de latitude plus septentrionale vont perdre progressivement leur pigmentation cutanée pour mieux absorber la vitamine d'; la lactase (qui permet de digérer le lait) va apparaître chez les éleveurs sédentaires alors que les nomades de Mongolie, qui en sont dépourvus, ont dû inventer le yaourt pour pouvoir le digérer ; certaines mutations génétiques ont pu au contraire avoir un effet protecteur : c'est ainsi que certaines maladies du sang (la drépanocytose, très répandue en Afrique), protège du paludisme.
L'ouvrage conclut que l'établissement récent de la carte génétique de l'homme va permettre une médecine personnalisée avec l'adaptation fine des thérapeutiques en fonction des caractères génétiques de chacun.
Au total,un très bon livre très documenté, mais peut être un peu trop technique et qui m'est apparu moins accessible que celui d'Evelyne Heyer pour les non initiés.
Commenter  J’apprécie          70
Les progrès récents de la génétique, la découverte de la structure de l'ADN en 1953 et le séquençage du génome humain ont permis d'affiner et de compléter les théories de l'évolution de Charles Darwin et de la génétique de Gregor Mendel. Ils ont permis de comprendre les origines de l'homo sapiens, ses migrations depuis l'Afrique, ses métissages, son adaptation à l'environnement, ses relations avec des pathogènes….L'ouvrage est riche, complet, mais, mieux vaut être initié pour l'apprécier pleinement, car il est difficile d'en extraire une substantifique moelle pour un néophyte. L'interview de l'auteur par Guillaume Ermer(sur France culture) qui pose les bonnes questions rend finalement mieux compte de l'essentiel sur le sujet.
Commenter  J’apprécie          110
L'histoire des populations humaines était surtout connue jusqu'ici grâce à l'archéologie, l'étude des langues, les paramètres sanguins etc...
Désormais il faut compter avec la génomique, c'est à dire la génétique des populations. C'est ce que l'on apprend dans ce livre hyper documenté.
Selon l'état actuel des connaissances, l'être humain, dont les traces remontent à dix millions d'années environ, est très longtemps resté en Afrique avant de migrer vers l'Asie et l'Europe il y a seulement 50 000 ans , puis vers l'Amérique il y a 30 000 ans.
Les mélanges ou métissages ont été extrêmement nombreux.
L'être humain actuel, HOMO SAPIENS, a longtemps cohabité avec d'autres humains, les néandertaliens notamment et même certains que l'on vient de découvrir en Sibérie : les dénisoviens.
Notons qu'on peut douter de la bonté naturelle d'HOMO SAPIENS ; il a quand même supprimé les autres êtres humains mais il les a aussi intégré par métissage. A l'heure de la disparition accélérée des animaux et des plantes sur Terre, cela prête à réflexion.
En tout cas toutes les évolutions humaines sont complexes : une étude récente montre que les chinois et les japonais , qui n'ont pas le chromosome 3 issu de Néandertal, sont moins sujets aux formes complexes du COVID...
Livre compliqué par moments quand on ne maîtrise pas bien la génétique, mais souvent passionnant.
Les thèmes évoqués, liens entre génétique, histoire et médecine, sont nouveaux et n'ont pas fini de nous occuper.

Commenter  J’apprécie          60
La première partie de cet ouvrage de vulgarisation est consacrée aux apports de la génomique sur la connaissance du passé de l'espèce humaine, de ses évolutions et de ses métissages. Un point intéressant : le rappel que Neandertal n'a pas vraiment disparu mais qu'il vit en nous puisque Sapiens s'est métissé avec lui et que nos gênes comportent 2 % de Neandertal. C'est aussi vrai d'autres populations d'homo archaïque comme l'homme de Denisov en Asie principalement. L'étude du génome permet de retracer l'histoire de la dispersion des populations à partir du berceau africain et confirme l'hypothèse d'un berceau unique d'homo sapiens africain.

La deuxième partie recense scrupuleusement les étapes des peuplement de chaque grande partie du monde : diffusion Bantou en Afrique, passage du détroit de Béring en Amérique et cataclysme de la période coloniale et de l'esclavage qui a fait se rencontrer trois populations de trois continents, peuplement récent et génétiquement complexe de l'Océanie.

La troisième partie présente de manière plus théorique comment la sélection naturelle opère en tenant compte du milieu et de l'environnement : sélection positive et négative, élimination de gènes délétères, mécanisme de la sélection balancée qui démontre l'intérêt d'un patrimoine génétique diversifié pour pouvoir faire face aux évolutions de l'environnement.

La quatrième partie est davantage centrée sur la médecine et la génétique. En effet, cet héritage génétique divers comporte les traces des virus et autres microbes que l'homme a rencontrés au cours de son évolution et contre lesquels il a du se protéger. Les métissages avec les Homo archaïques (Néandertal et Denisov) aurait beaucoup apporté au système immunitaire des populations contemporaines.
Quelques pages sont consacrées aux recherches récentes sur le coronavirus et au patrimoine génétique des personnes qui développent ou pas des formes graves. Elles montreraient le rôle d'une région du chromosome 3; un facteur par ailleurs absent dans les populations asiatiques de l'est qui pourrait expliquer leur moindre mortalité. A suivre : recherches en cours !

Enfin, la culture a aussi un impact sur l'évolution génétique : l'agriculture est un cas de co-évolution gène-culture par la création de nouvelles conditions environnementales pour la sélection naturelle. Il en est de même aujourd'hui concernant l'évolution entre les modes de vie ruraux et urbains.
Commenter  J’apprécie          21


critiques presse (1)
LesEchos
15 janvier 2022
D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? A ces questions universelles, la paléogénétique apporte de précieux éléments de réponse. […] Son ouvrage, dense, nous enseigne une foule de leçons.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
L’étude de nos génomes montre sans équivoque, nous l’avons souligné, que la plupart des individus et des populations de la planète, sauf celles d’origine africaine, ne sont pas Sapiens à 100 %. Ironiquement, les seuls groupes qui seraient Sapiens à 100 %, car ils n’ont pas (ou ont peu) de matériel « archaïque » dans leurs génomes, sont ceux d’origine africaine : détail de poids qu’il faudrait rappeler aux défenseurs d’idéologies racistes comme les suprémacistes blancs ! Ainsi, tous les individus d’origine européenne, asiatique, pacifique ou amérindienne contiennent dans leurs génomes entre 1 et 5 % de matériel génétique d’origine néandertalienne ou denisovienne témoignant d’un ancien métissage avec ces autres formes humaines.
Commenter  J’apprécie          122
Le génome de chacun de nous est une mosaïque composée à partir des génomes de tous nos ancêtres. Il constitue un livre de 3 milliards de lettres dans lequel on peut lire notre histoire. Comme on l’a compris en découvrant la structure de l’ADN en 1953, le grand livre du vivant est écrit en langage génétique. Nous apprenons peu à peu à le déchiffrer. Nous y retrouvons les traces d’une multitude de rencontres qui ont abouti à notre diversité génétique actuelle. Ces rencontres passées font de nous, de chacun de nous, quelles que soient nos origines géographiques, ethniques ou culturelles, des métis. Il n’y a pas de lignage « pur », toutes les revendications identitaires appuyées sur des héritages exclusifs du « sang » ou de la race ne sont que des fantasmes, au regard de la réalité génétique. Le concept de race n’a pas lieu d’être d’un point de vue biologique chez les humains, et la « race » est pour l’essentiel une construction culturelle.
Commenter  J’apprécie          60
Le plus probable est que nos ancêtres Sapiens partageaient la même niche écologique que les humains archaïques et que dans cette exploitation de l’environnement, avec le même type de prédation et d’alimentation, un groupe a eu un plus grand succès reproductif que l’autre et a ainsi survécu jusqu’aujourd’hui. La question n’est donc pas de trouver une raison pour la disparition des humains archaïques, mais plutôt de comprendre quels sont les facteurs qui font de nous une espèce si « invasive ». En effet, le seul point commun aux différentes extinctions d’hommes archaïques à travers la planète est … l’arrivée d’Homo Sapiens ! Quel que soit le contexte géographique, tous les groupes d’hominines avec qui les Sapiens ont cohabité, en Eurasie avec Homo neanderthalensis, en Asie de l’Est et du Sud-Est avec Homo denisovensis, Homo floresiensis et Homo luzonensis, et en Afrique avec Homo naledi, ont disparu avec l’arrivée d’Homo sapiens.
Commenter  J’apprécie          50
Ceux dont nous descendons sont ceux, parmi nos ancêtres, qui ont eu le bonheur de survivre aux grandes épidémies du passé, aux guerres ou aux conditions climatiques extrêmes, et sont parvenus à se reproduire et à nous transmettre les ressources génétiques qui les avaient si bien servis. Ce que nous sommes aujourd’hui est le fruit de cette résilience qui s’est inscrite dans nos gènes à travers l’action de la sélection naturelle. De même, nous ne pouvons ignorer que nous sommes le résultat d’une longue histoire de métissages qui a commencé il y a environ 60 000 ans, entre nos ancêtres et d’autres hominines, qui s’est poursuivie tout au long de notre dispersion à travers le monde et lors des migrations forcées liées par exemple à la traite des esclaves, et qui persiste aujourd’hui encore entre les différentes populations humaines
Commenter  J’apprécie          30
Ce que nous sommes aujourd’hui est le fruit de
la résilience qui s’est inscrite dans nos gènes à travers l’action de la sélection naturelle.
: les ancêtres dont nous descendons ont survécu aux grandes épidémies du passé, conditions climatiques extrêmes, et nous ont transmis leurs ressources génétiques.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Lluis Quintana-Murci (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lluis Quintana-Murci
Lluis Quintana-Murci, professeur du Collège de France sur la chaire Génomique humaine et évolution, introduit son cours de l'année 2023-2024 : L'adaptation (génétique) des humains aux nouveaux environnements
Découvrez la suite du cours : https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/adaptation-genetique-des-humains-aux-nouveaux-environnements/adaptation-genetique-et-selection-naturelle
Abonnez-vous à la chaîne @Sciences-de-la-vie-CdF et retrouvez la playlist de ses enseignements : https://www.youtube.com/playlist?list=PLOj9pZ2¤££¤19Instagram9¤££¤01dqKqedFtg1
Le Collège de France est une institution de recherche fondamentale dans tous les domaines de la connaissance et un lieu de diffusion du « savoir en train de se faire » ouvert à tous. Les cours, séminaires, colloques sont enregistrés puis mis à disposition du public sur le site internet du Collège de France.
Découvrez toutes les ressources du Collège de France : https://www.college-de-france.fr
Suivez-nous sur : Facebook : https://www.facebook.com/College.de.France Instagram : https://www.instagram.com/collegedefrance X (ex-Twitter) : https://twitter.com/cdf1530 LinkedIn : https://fr.linkedin.com/company/collègedefrance
+ Lire la suite
autres livres classés : génétiqueVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Autres livres de Lluis Quintana-Murci (1) Voir plus

Lecteurs (146) Voir plus



Quiz Voir plus

Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

Présent - 1ère personne du pluriel :

Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).

10 questions
411 lecteurs ont répondu
Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}