Adrien Durand édite lui-même "
Je suis un loser baby"avec sa maison d'édition, le Gospel. J'avais déjà lu et apprécié ces deux précédents livres, "
Je n'aime que la musique triste", dans la même veine que celui-ci, et son passionnant "
Kanye West ou la créativité dévorante", livre qui au départ n'a rien pour me plaire,
Kanye West n'est pas quelqu'un dont je goûte vraiment la musique.
J'apprécie sa façon de parler du côté artificiel de certains artistes rebelles à la petite semaine, du temps qui passe dans "Je ne suis pas un écrivain américain" par exemple, ou de simplement balancer une histoire qui mérite amplement d'être qualifiée de nouvelle talentueuse, "Revenants" ou "Le mythe de la meilleure amie",. Ce sont ces textes là qui finalement sont les plus émouvants.
Il cite plusieurs fois
Raymond Carver, un des écrivains que j'ai le plus lu et qui m'a le plus ému. Il a raison d'en parler. Il ne cherche pas à faire du Carver, il est un personnage de Carver.
J'ignore s'il a vécu ce qu'il écrit, ce n'est pas rès important parce qu'il raconte bien, et que j'ai envie de passer au paragraphe suivant, au texte suivant. Et c'est ce qui m'importe quand je lis, l'envie de continuer, et d'être déçu que le livre ne soit pas un peu plus long. Encore quelques pages M. Durand s'il vous plaît !
Une chose est sûre, ces deux livres ne finiront pas dans un sac poubelle (si vous les avez lu vous savez).