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sur 301 notes
Comment savoir si nous sommes riches d'une vie intérieure ? Partir au fin fond de la Sibérie, seul, affronter le froid, le silence, la solitude, la faim, se poser dans la vraie vie dénuée d'argent, de superficialité, d'objets de pacotilles et puiser dans le ressac de son être. Observer le vaste monde blanc et ressentir les trémulations de la nature sur les sillons de l'âme.

Sylvain Tesson est parti six mois dans les forêts de Sibérie. Avec des cigares, des livres et de la vodka. Il veut savoir s'il survivra à cette expérience. N'importe qui se suiciderait dans ce linceul polaire. Sauf celui qui se découvre une vie intérieure. C'est beau je trouve. Se sentir suffisamment plein pour survivre à n'importe quelle situation, n'importe quel chemin de vie.

Je n'ai pas lu le roman de Sylvain Tesson, juste cette BD que j'ai trouvée très belle, épurée de toute futilité. Les passages en solitaire m'ont beaucoup touchée, c'est certainement les planches que j'ai préférées. Elles débordent d'une poésie brute en parfaite osmose avec l'environnement. Les différents encarts sociaux m'ont moins intéressée, souvent trop politiques.

Non, ce que j'ai aimé le plus dans cet album graphique c'est ressentir l'ambiance générale qui se dégage de ces forêts de Sibérie. Un lever du soleil rouge sang, les mésanges à la fenêtre, les sillons sur la glace qui font penser au fil des pensées, les réflexions d'un homme libre et libéré de toute contrainte, sur le temps, la vie, le dehors.
Il y a comme une symbiose entre le dedans et le dehors, une attraction essentielle à se mettre en diapason avec l'environnement. de ne faire qu'un.

Cet album dégage beaucoup de ces petites choses qui font du bien quand on aime l'oxygène, les grandes étendues blanche, les croquis pastels, grisés, blancs mâtinent l'histoire de Sylvain avec grâce et sérénité. C'est une BD dans laquelle on se sent bien, qui nous donne envie d'être un ours polaire plus libre que jamais.
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La lecture du livre de Sylvain Tesson il y a quelques années m'avait un peu moins séduit que ses autres textes, comme L'axe du loup, par exemple où le lac Baïkal est déjà présent, sans doute à cause des trop nombreuses références à la vodka et à l'habitude russe de jumeler convivialité avec ébriété.

Curieusement, dans cette transposition en bande dessinée, ce sont les aphorismes de Sylvain qui m'ont quelque peu saoulé, trop nombreux dans cette transposition et donnant souvent dans la facilité ce qui entache me semble-t-il le côté poétique de cet exil volontaire.

Pour le reste, j'ai retrouvé avec plaisir les réflexions de Sylvain, même celle à propos de Jésus et la femme adultère, et surtout toutes celles liées à la nature, aux tâches quotidiennes, aux animaux, à la forêt.

Le dessin m'a paru très esthétique, pouvant ainsi donner une idée assez proche de l'environnement de Sylvain Tesson durant les six mois qu'il a passés dans la taïga. La variété des bleus et des gris restitue parfaitement l'image de la nature en hiver. Aux pages 10 et 11, une grande planche met vraiment en valeur la cabane de Sylvain et la carte de sa main donne une bonne idée des distances que l'on ne mesurait pas autant dans le livre.

En principe, je ne lis pas les romans graphiques tirés d'un livre. J'ai fait une exception car il s'agit de Sylvain Tesson, figurant au top des mes écrivains préférés, et j'en ferai sans doute une autre pour Bérézina.
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Je précise que je n'ai pas lu le livre de Sylvain Tesson, donc c'est avec un oeil aussi pur que la neige qui figure dans cet album 😄 que je le découvre. On suit l'auteur dans son périple. Rester six mois en Sibérie, en autarcie, en abandonnant tout le confort moderne, cela pourrait paraître insensé pour certains. Mais pourquoi pas après tout ? Bien entendu, il n'y a pas beaucoup d'actions, en même temps c'est normal. Cependant, j'ai aimé cette histoire car on se demande, page après page, si Sylvain Tesson va y arriver.

J'ai aimé également le graphisme qui est totalement en harmonie avec le récit. Les paysages sont grandioses, les couleurs magnifiques.

Bref, si le grand froid vous attire, n'hésitez pas !
Lien : https://promenadesculturelle..
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« Quinze sortes de Ketchup. A cause de choses pareilles, j'ai eu envie de quitter ce monde. »

La profusion de marques de Ketchup a expédié Sylvain Tesson en Sibérie sur les rives du lac Baïkal pour six mois, comme un médicament.
Pour moi, le manque de marques d'affection des citadins du bassin parisien m'a propulsé en Haute-Savoie, sur les rives du Lac Léman, définitivement.
Ce parallèle que j'aime à esquisser avec ce grand aventurier s'arrête là.
Les parallèles ne se rapprochent d'ailleurs jamais. Quoique…

Que va-t-on chercher dans le miroir de ces étendues fluides où se dessine les rides de nos vies ?
Le temps écoulé, le temps perdu. « En ville, les minutes, les heures, les années nous échappent. Elles coulent de la plaie du temps passé. »
Que devine-t-on dans ces immenses reflets glacés, limpides et satinés ?
La liberté. « L'homme libre possède le temps. Je suis libre parce que mes jours le sont. »
Que discerne-t-on de si enivrant à poser son regard sur le lointain, presque l'infini ?
La détermination. « L'homme qui maitrise l'espace est simplement puissant. »

Les réflexions qu'offrent les lacs ne sont pas toutes envoyées par le ciel.
Est-il plus courageux d'affronter son époque et les autres ou est-ce être un pleutre affolé par le monde que se terrer dans une cabane ?

Le roman aux 5717 lecteurs, 466 critiques et 1074 citations, je ne l'ai pas lu. Je n'ai d'ailleurs jamais lu Sylvain Tesson, chaque fois que je l'ai vu à la télé, il m'a paru antipathique et orgueilleux. Comme quoi les aprioris !
J'ai donc voulu faire une connaissance « soft ». L'album de Virgile Dureuil m'a immédiatement séduit, une BD d'après le récit de.
Je feuillette, j'achète…
Et je découvre un personnage avec une belle paire de « bollocks » accastillée sur un poète.
Un type qui murmure aux ours, qui marche sept heures d'affilée à moins trente degrés, un mec qui sait écouter la nature, les animaux, les autres, qui se baigne dans de l'eau à peine dégelée, qui boit beaucoup, beaucoup de vodka et puis qui raconte, qui lit, qui écrit, ses peurs, ses émerveillements, ses désillusions aussi, sur la politique, les hommes et les femmes.
Un bonhomme qui pense tout le temps alors que pourtant, « Les idéologies, comme les chiens, restent au seuil de la porte des ermitages. »

J'ai beaucoup aimé les dessins, souvent de gris, entre le blanc de la neige et le noir des idées ou parfois du bleu clair d'un ciel délavé comme d'un outremer foncé de solitude.

Je ne sais pas encore m'installer de nuit sur un belvédère à moins
vingt-cinq mais j'en suis sûr, « j'ai appris à m'asseoir devant une fenêtre. »
Et enfin, un peu grâce à vous, « J'ai découvert que d'habiter le silence était une jouvence. »


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Six mois dans une cabane sur le lac Baikal
*
Il y a quelques années, j'ai lu le récit de voyage éponyme de Sylvain Tesson. Je l'avais apprécié mais avec quelques détails me plaisant peu (le fait d'enterrer les bouteilles de vodka vides derrière la cabane par exemple me semblant très peu écologique par exemple,hihi!). J'ai également visionné la vidéo-reportage prise sur place par l'auteur.
*
Très agréablement surprise par la qualité de narration et surtout du dessin de ce roman graphique, j'aurais presque envie de relire le livre.
Cette adaptation est une réussite. Les illustrations diverses proposant du clair-obscur (avec une tonalité de noir&blanc) pour montrer l'immensité, la blancheur de la neige, la nuit étoilée, l'ombre du lac sont très bien maîtrisées.
Les couleurs s'alternent de manière judicieuse avec le turquoise de la glace du lac, le gris pour le minéral, les bruns-orangés apportant une touche chaleureuse (feu, bois).
*
La narration est assez fidèle (d'après mes souvenirs) et la voix off de l'auteur s'insère bien dans le récit linéaire.
J'ai relevé quelques citations sur l'ermitisme assez parlantes.
Cette centaine de pages m'a permis de m'évader dans le silence de la taiga et la cabane cosy le temps d'une journée estivale et étouffante.
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« J'ai atteint le débarcadère de ma vie, je vais enfin savoir si j'ai une vie intérieure »

Friande des bandes dessinées, je signe ma première rencontre avec Sylvain Tesson à travers les superbes dessins de Virgile Dureuil au réalisme confondant.

« Dans les forêts de Sibérie » regroupe les précieuses qualités attendues du genre.
La philosophie de l'écrivain se marie admirablement avec le vérisme des planches. le texte est juste, objectif, intelligent, savoureux, imagé, parfois drôle. La fluidité du crayon de Virgile Dureuil m'a emportée, je me voyais avec le protagoniste dans les forêts de Sibérie, mon image était là sur un arbre, derrière un buisson, sur la luge, emportée par le vent et la neige, avec lui, mon corps bien au chaud sous ma couette après un repas copieux.

« La pluie a été inventée pour que l'humain se sente heureux sous un toit. »

Troublée par le courage et les convictions de Sylvain Tesson, j'ai à coeur de découvrir ses romans et récits. Je suis en admiration devant tant de lucidité et d'éloquence.

« Si la nature pense, les paysages sont l'expression de ses idées. »

Jusque là ennuyée par l'aventure en littérature, je m'autorise l'aptitude au changement ! J'ai dégusté ce bel ouvrage avec avidité. Dans les forêts de Sibérie, n'est pas l'expédition de tout le monde. le protagoniste part pêcher pendant plusieurs jours, tente et feu de camps improvisés. Fastoche, suffit de savoir marcher dans la poudreuse.
Le ravitaillement à la cabane à réserves demande un brin d'organisation. le voilà parti pendant quatre jours et quatre nuits pour s'approvisionner, bravant le froid glacial, comme j'irais à la supérette du coin. Roudoudou, n'oublie pas ton écharpe et ta liste de courses !

Au fil de l'histoire viennent occuper l'espace des amis de longue date, des solitaires, pour une partie de cartes, cendriers et vodka sur la table. Ça picole et ça fume pas mal en Sibérie.
Peu de dialogues, beaucoup de regards. Bois dans mon verre et je te dirais qui tu es.

« J'ai découvert qu'habiter le silence était une jouvence. »

Deux chiens font leur apparition à mi chemin et prêtent compagnie à notre aventurier. Les canidés et l'humain vont vite s'adopter en permettant un fil conducteur serein et harmonieux. La solitude appelle la complicité.

« J'ai laissé s'envoler le bonheur. Être heureux, c'est savoir qu'on l'est. »

C'est avec frissons que je m'épanche sur une esquisse de pure beauté. Je vais revenir régulièrement l'apprécier. Une après-midi entière, Sylvain Tesson suit les rayons du soleil projetés sur la table, en contemplant chaque grain de poussière et admirant le changement des couleurs que la lumière dévoile.

« La lumière anoblit tout ce qu'elle effleure. »

Enchantée par ma lecture, la cinquième étoile s'est-elle perdue dans le brouillard, me diriez-vous ?
Si cette question m'était posée, je répondrais que je n'ai pas aimé le final. Je l'ai trouvé douloureux, éprouvant et pessimiste. J'aurais aimé pouvoir achever cette somptueuse expédition avec rayonnement et éclat ! L'effet d'une image choc au cinéma qui reste gravée comme un mauvais souvenir.

« La nature ne juge personne, elle impose sa règle ».

Je termine mon livre, les yeux aussi bleus que le lac Baïkal.


Lu en janvier 2021
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Un grand merci à Babelio et aux Editions Casterman pour l'adaptation en bande-dessinée par Virgile Dureuil du récit de voyage de Sylvain Tesson « Dans les forêts de Sibérie ».
Je n'ai pas encore lu ce récit de Sylvain Tesson. Alors, c'est quasiment aussi blanche que la neige que je commence cette BD retraçant les 6 mois pendant lesquels Sylvain Tesson est parti en Sibérie, s'isoler, loin de la civilisation. Une envie, un défi.
Dans ses bagages, de quoi tenir pendant ses longs mois glacés (de février à juillet) : des kilos de pâtes, des bouteilles de vodka, des livres (Thoreau, Whitman, en passant par Lawrence, Sade et Tournier), un couteau, un cahier. Six mois dans une cabane construite au flanc de la montagne et des cèdres, face au lac Baïkal, loin des centres commerciaux, d'internet, des objets connectés, des transports en commun aux heures de pointe...
Rapidement on s'immerge, on s'isole avec lui. On s'enfonce dans la neige, on ressent le froid et le silence et on prend un rythme de vie plus lent (au fur et à mesure de ma lecture, je me pelotonne plus encore sous mon plaid alors que l'hiver est doux dans l'hexagone, mon café noir pas loin. P'te joueuse, un billet écrit agrémenté d'un ou deux verres de vodka à la place du breuvage torréfié aurait été sûrement plus drôle mais moins compréhensible).
Quelques rares passages de voisins russes ou d'amis, des soirées à se réchauffer à la vodka, à se saouler un peu, beaucoup, peu de mots (le strict minimum) et le reste du temps à pêcher, marcher dans la neige épaisse ou sur la glace pendant des heures et des jours, lire, écrire, voir s'égrener parfois les heures. Des heures, des jours, du temps pour appréhender cette vie, loin du monde, bien loin de cette vie tourbillonnante, affolante, hyperconnectée (pour ne pas dire hyperdéconnectée à la vie), prendre la mesure de ce qui nous entoure, de ces petites choses qu'on ne prend plus le temps de regarder et puis aussi réfléchir à ce que l'on vit, à ce que l'on est, à nos désillusions et à tous nos rêves encore tenaces.
Depuis combien de temps n'avons-nous pas passé une journée sans regarder notre montre, sans s'être connecté sur internet, sans avoir encore bouffé de la télé, sans avoir regardé plus de cinq secondes des petits oiseaux sifflant sur une branche, sans avoir pris le temps de s'asseoir sur un banc et d'observer la vie tout autour, sans avoir admiré le ciel au lever du soleil ?
J'ai apprécié le récit de Tesson à travers le dessin de Dureuil. Des planches qui présentent, mois après mois, le vécu de l'écrivain-voyageur. On le suit, on le regarde durant ses activités quotidiennes, celles nécessaires pour vivre (pêcher, couper du bois, boire, dormir) ; les gestes, l'effort et la fatigue (qui donnent sûrement un goût plus savoureux au poisson pêché, au feu qui nous réchauffe, aux moments de repos mérité). Les dessins de Dureuil qui appellent à apprécier plus encore le texte de Tesson et révèlent l'isolement, la lenteur, la liberté et la beauté du monde (de la Sibérie en l'occurrence).
Bien entendu, durant ces six mois, la solitude s'est faite parfois aussi mordante que le froid sibérien. Et même la vodka pour oublier n'y suffisait pas. Parce que la solitude -même recherchée- parle aussi de l'absence de l'autre, parle aussi de ses instants d'émotion qu'on ne peut partager. Et son séjour aurait été plus éprouvant sans les deux chiens Aïka et Bëk qui l'accompagneront à partir du mois de Mai.
Au-delà d'une critique amère sur la société de consommation (ses excès, ses dérives, son non-sens), c'est aussi une ode à la nature et à la vie. C'est aussi une réflexion sur nos choix de vie, sur une conception de la vie, sur le sens de la vie.
Une lecture qui pourrait nous aider à prendre et tenir les bonnes résolutions en ce début d'année. Petite précision à ceux qui auraient encore la tête brumeuse après les festivités du réveillon : je ne parle, bien entendu, pas de se mettre à la vodka ni de relever le défi d'aller croiser des ours par moins 20°C. (Mais, bon, chacun fait ce qui lui plait). Non, je parle de résolutions en rapport à notre façon de vivre et les comportements à adopter ou à multiplier. Aller se balader, s'aérer la tête, laisser son coeur battre à un autre rythme, prendre le temps de regarder le monde et s'en émerveiller. C'est se rappeler que des petits moments de la vie recèlent d'intenses richesses.
J'en profite pour vous souhaiter (que vous ayez pris ou non ces ‘'bonnes'' résolutions) une très belle année 2020 et tout un tas d'émerveillements ainsi qu'à Babelio qui est souvent notre Père-Noël tout au long de l'année. (Je ne vais pas me mentir, Internet, ça a quand même du bon quand on peut échanger avec des amis, des lecteurs sur nos plaisirs « littéraires » !)

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Très belle bande dessinée...pour ceux et celles qui n'ont pas envie de lire le livre..l'aventurier des temps modernes Sylvain Tesson, au coeur de ses démons et de défis personnels se confronte à la nature..pour vivre en ermite..mais
les animaux et les hommes viendront troubler.sa quête de solitude, son périple sur le lac Baïkal, synthétisé ici par des planches assez explicites ..les forêts, la neige nous plonge dans une atmosphère ouatée..sans chausser les raquettes et sans doudoune,... vous pouvez partir et voyager léger, plonger dans cet album sympathique.
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Généralement peu fan des adaptations BD de livres, je change d'avis avec celle-ci, particulièrement réussie.

Dans les choix d'extraits des textes de Tesson, mélangeant habilement la chronologie du quotidien et les évasions permanentes de la pensée de l'ermite.

Mais aussi dans les illustrations de Virgile Dureuil et particulièrement leur colorisation, contrastes permanents entre les tons sombres de la rigueur extérieure, et la chaleur du chalet-refuge.

Une réussite !
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Inconditionnel de Sylvain Tesson, je ne pouvais manquer la sortie de la BD Dans les forêts de Sibérie, retraçant le séjour de Sylvain Tesson pendant 6 mois de Février à Août 2010 au bord du Lac Baikal.
Cet BD est un enchantement. A travers le dessin et l'écriture on retrouve Sylvain Tesson. Merci à Virgile Dureuil. Pour une première BD c'est un coup de maître.
Dans le dessin on sent, on ressent la taïga, la forêt, les animaux. La neige, la glace nous givre. On voit la transparence bleue des éclats de glace.... Et puis on est en devant le Baikal et les montagnes de la Bouriatie. Montagnes douces et froides, à la tombée du court jour sibérien. On envie presque Sylvain Tesson de pouvoir admirer ces crépuscules. Oui mais il faut accepter de vivre loin de tout par moins 30 degrés, dans une cabane avec ses cigares, ses livres et ses bouteilles de vodka.
Tout le Sylvain Tesson d'avant son accident.
C'est le deuxième charme de cette BD. L'écriture restitue exactement ce que Sylvain Tesson à évoqué dans son livre.
On retrouve ce difficile bonheur d'être au plus près de la nature et d'être libre. On retrouve ce lien fort avec la Russie et la vodka, cette amie de la solitude et de la convivialité.
Cette BD rend un bel hommage à Sylvain Tesson mais aussi à la Sibérie, le Baikal et à la Bouriatie.
Une réussite !
Lien : https://auxventsdesmots.word..
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