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3,33

sur 334 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Paul, le narrateur, écrit depuis 30 ans sur lui et sa famille : sa mère qui lui faisait peur, surnommée "la baronne" et son père "Toto", ses 9 frères et soeurs, ses 2 épouses successives et ses 4 enfants.

Sa fratrie n'a pas apprécié son 1er roman et ils sont restés fâchés depuis sa parution, refusant de voir Paul et ses enfants, bannis.

Mais ;le temps a passé et ses frères le recontactent, souhaitant une réconciliation..

Au cours d'un déjeuner chez lui, Paul va renouer avec sa famille : frères, soeurs, enfants et ex-épouses.

J'ai eu un peu de mal au départ avec tous les prénoms des protagonistes, mais chacun a sa personnalité, son histoire, ses rancoeurs, ses souvenirs. Paul et ses 9 frères et soeurs, en veulent à leurs parents incapables de les élever correctement...

Ce roman, bien écrit, traite surtout des liens familiaux, tissés dans l'enfance, de leur complexité, et de la façon dont chacun extériorise ses problèmes et ses émotions : Paul écrit, Nicolas photographie, Maxime filme...

J'ai apprécié ce roman :mais ne suis pas tentée de lire les autres romans de Lionel Duroy, qui a priori traitent tous de ses problèmes familiaux...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Lionel DUROY nous convie ici à assister à un huis clos familial manifestement inspiré de ses propres blessures. Neuf frères et soeurs sur dix sont présents sur une journée chez Paul Le personnage principal et objet d'un rejet pendant 30 ans pour avoir osé décrire une partie de leur existence dans un roman. Il y a aussi leurs enfants, les 3 compagnes successives de ce dernier, les 4 enfants qu'il a eues avec elles, ses petits-enfants. Certains se reconnaissent à peine. D'autres ne se sont jamais rencontrés, nés bien après la rupture. On s'embrasse, on trinque, mais il arrive aussi des moments où l'on revient sur le passé, où ce qui avait été longtemps tu remonte à la surface..... Les pièges de la mémoire.

A la lecture de cet ouvrage, le lecteur est un peu plongé dans une ambiance "cinéma". Dans un film à la Claude SAUTET où l'ensemble des personnages tentent de transcender les blessures du passé pour échapper aux pièges de la mémoire et au regard d'autrui. C'est ainsi que les dits et non dits sont exprimés pour oublier, pour échapper à l'histoire familiale, pour retrouver le sens des mots relatifs à la notion de famille, pour s'accomplir individuellement et collectivement. Mais les blessures du passé, mêmes si elles cicatrisent n'en demeurent pas moins autant de points sensibles qui, selon les circonstances, se rappellent parfois à nous.

Nés pour être heureux ? Peut-être ?!... mais il n'en demeure pas moins que ce sont les êtres qui, par l'exercice de leur libre arbitre, font un choix qui les conduits à l'être ou non.

Un roman que j'ai aimé même si, au départ, le nombre de protagonistes rend le récit un peu confus.
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Je ne connaissais pas du tout l'auteur ni sa tendance à n'écrire que sur sa famille. C'est un livre qu'on m'a recommandé et je l'ai dévoré!
Alors, certes, sa famille est particulière pour utiliser un terme nuancé, voire extrêmement chaotique et pleine de blessures et de cicatrices mal refermées mais ce roman est vraiment une petite pépite je trouve.
Paul organise un repas de retrouvailles avec ses frères et soeurs alors qu'ils étaient fâchés depuis 30 ans, dans le but de reconstruire une famille détruite par l'activité de Paul, à savoir écrire sur cette famille, décortiquer ce qu'a été son enfance et les conséquences sur sa vie et surtout le publier à la vue de tout le monde. le frère ainé n'a pas supporté et a entrainé toute la fratrie dans sa décision de bannir Paul de la famille, y compris les enfants de ce dernier.
Aujourd'hui, c'est l'heure de la reconstruction, en tout cas, de ce qui peut l'être et tout au long des pages, on sent les colères, les plaies ouvertes, les rancoeurs aussi mais par-dessus tout une volonté de recréer une vraie famille malgré tout cela.
C'est, à mon sens, une formidable écriture, une analyse pertinente et crue et une histoire familiale tellement lourde que je peux comprendre ce besoin de l'extérioriser en écrivant son vécu et son ressenti.
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Je ne connaissais Lionel Duroy que de nom et n'ai donc pas été influencée par ses précédents récits. J'ai choisi le livre pour son titre et son résumé.
En fait, j'ai été attirée par le côté "histoires de familles" et j'ai été servie.
Ce roman, tout en discussions, pourrait être critiqué pour manque d'actions, mais c'est exactement ce que j'aime : de l'introspection, des discussions profondes et des analyses. Tout en finesse.
Le récit est suffisamment relancé par divers "incidents" pour ne pas s'essouffler trop vite.
Bref, hormis un nombre important de protagonistes qui m'a fait reprendre les premières pages plusieurs fois, j'ai beaucoup aimé ma lecture.
On imagine très bien la scène avec le soleil tombant sur la terrasse, l'écriture est facile, l'atmosphère bien posée.
J'ai également bien apprécié le sujet de fond : l'écriture est-elle essentielle pour vivre ? Doit-elle aller par-delà les prérogatives de chacun ? Lionel Duroy pense que oui et après la lecture de ce roman, on est prêt à lui donner raison.
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Famille, je vous hais.......écrivait André Gide, justement ce livre parle de famille, de celle de Paul, écrivain reconnu qui n'écrit que sur sa famille, ce qui l' a fait mettre aux bans de celle-ci, boycotté, ignoré, rayé de leur vie.
Des décennies plus tard, l'heure des réconciliations est venue, les 10 frères et soeurs de Paul se retrouvent pour "pardonner" et rencontrer leurs neveux et nièces aussi bannis pour l'occasion. Ce roman est entièrement consacré à ces retrouvailles et aux explications de chacun.
On se retrouve un peu dans ce livre, quelle famille n'a pas vécu des jalousies, des non-dits, des rancoeurs qu'il faut peut être crever un jour ou l'autre.
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Nous étions nés pour être heureux.
Lionel DUROY

L'auteur nous livre un autre épisode de sa vie familiale extrêmement tourmentée.
En effet, banni pendant trente ans par sa propre (et nombreuse) fratrie suite aux livres qu'il à écrit sur leur histoire familiale, Paul décide de tous les inviter dans sa grande villa du Sud de la France.
Dans le but d'apaiser le passé, de faire se rencontrer les oncles, tantes, neveux et nièces et peut-être tisser des liens.
Tous viendront sauf Frédéric, le plus virulent à l'encontre de Paul.
Et le temps d'un long repas estival sous un soleil filtré par les arbres, ils vont refaire le passé (pourquoi ont-ils si mal vécu l'exposition de leur triste et pauvre enfance), réécrire l'histoire (le ressenti des uns n'est pas celui des autres), échanger des souvenirs (Toto le père pathétique, la Baronne la mère cinglée et eux les dix enfants séparés en deux groupes : les grands et les petits).
Une journée pour venir à bout de 30 années de griefs…
Bravo Paul, c'était osé !
Un roman très beau sur les liens familiaux, les individualités, les petits bonheurs, les grands malheurs et ce que l'ont en fait une fois adultes.
Le style Duroy est très beau. A la fois simple et touchant, avec des mots bien choisis et des phrases émouvantes.
Quand je lis cet auteur j'ai toujours l'impression de feuilleter un album photo et quand je le referme, ces clichés me manquent…
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J'ai beaucoup aimé ce dernier opus de Lionel Duroy dans lequel il revient sur les désaccords, les Malentendus, les griefs qu'il a eu avec ses frères et soeurs (lire les précédents ouvrages), ces derniers ayant eu une réelle incidence sur sa vie sentimentale et familiale.
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Quelle trouvaille! Lionel Duroy entraîne le lecteur dans les tourbillons des retrouvailles avec les siens de son personnage principal, Paul, écrivain, celui qui a été décrété déloyal à l'endroit de ses frères et soeur en publiant un premier livre sur son enfance. Ce sont les trouvailles chez lui après toutes ces années d'errance. Truffé de dialogues bien campés, et de réflexions en camouflage, le récit déplie les souvenirs, les hargnes, les chagrins, les conneries, les bontés des uns et des autres. Dix frères et soeurs, quatre enfants de Paul, deux ex-conjointes... tout ce beau monde partage les instants de ce qui aurait pu être le bonheur d'antan. Un récit inondé d'émotions contenues, mais surtout de souvenirs apaisants, voire réconfortants, de révélations presque inédites. À tour de rôle, les uns et les autres dévoilent des pans de cette histoire qui a valu à l'auteur d'être un renégat aux yeux des siens.

Une oeuvre plus que plaisante, séduisante et apaisante, une oeuvre tissée de riches émotions ayant des allures universelles. D'aucuns ne seront insensibles aux variations évocatrices de ce récit tout humain, hors du commun. Une journée, assemblés chez Paul, frères, soeurs, nièces, neveux, enfants, ex-conjointes évoquent ce qui tissent les ingrédients du bonheur, et les gestes manqués. Enfin! Une oeuvre donnant droit aux émotions saines, vraies et authentiques. Un récit qui fait du bien, car ne sommes-nous pas nés pour être heureux!
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Je suis entrée avec bonheur dans ce récit, et puis...
Le style, le sujet, les protagonistes, les pages défilaient et puis...

Trop d'invraisemblances ponctuent ce récit, cela finit par agacer et ralentir la lecture. Cependant ces invraisemblances illustrent parfaitement la question de souvenirs, et de leur perception.

Je lirais d'autres livres de cet auteur que je découvre.

Et chapeau pour la construction, qui ferait une excellente pièce de théâtre.



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Malgré quelques petites longueurs et autres redondances, ce Duroy est un bon cru ! Réunis au cours d'un déjeuner, les membres — bien différents — de cette famille forment un équilibre romanesque assez solide. On reconnaît bien là la plume de Duroy, à la fois sensible et vivace, à travers des thèmes qu'on lui connaît ! de la famille dysfonctionnelle au pardon, tout y est !
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