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Il y a une vrai atmosphère dans ce petit roman intrigant et dépaysant...
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Un roman court et poétique, dépaysant et apaisant. L'écriture est belle comme souvent chez les auteurs asiatiques, précise et imagée.

Nous voilà en voyage à chercher l'inspiration avec Kerrand, auteur de BD, et nous découvrons cette petite ville de Corée qui vit au ralenti pendant l'hiver.

Pas vraiment de descriptions mais une ambiance de lenteur, de vie répétitive.

Nous sentons bien l'envie d'évasion et la curiosité de la narratrice, fascinée par cet auteur français et la quasi indifférence de celui ci, enfermé dans sa quête.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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J'ai été charmée par ce livre, la meilleure lecture de l'année 2016, pour ma part.
L'histoire touchante d'un dessinateur français et d'une femme franco-coréenne, qui se rencontre dans le pays ou réside cette dernière, la Corée du Sud. Les deux protagonistes se lient d'une timide amitié. C'est beau, touchant, roman très contemplatif et délicat.
Une lecture qui fait du bien !
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68premièresfois 2 2016 et challenge France-Corée.A nouveau, une belle lecture dans le cadre du challenge 68premières et aussi dans mon challenge 2016 (France-Corée). Un livre qui se lit tranquillement et qui nous entraîne dans une petite ville balnéaire de Corée du Sud, à la frontière avec la Corée du Nord. Une jeune femme est employée dans une pension, elle fait le ménage des chambres et cuisine. D'ailleurs, il y a de belles pages sur la nourriture et donne envie d'aller manger des plats asiatiques. Un jour, un nouveau client arrive, il est français et dessinateur de bandes dessinées. Elle va s'intéresser à lui avec toute la délicatesse asiatique. de plus, elle est franco-coréenne, car sa mère, vendeuse de poissons au marché, avait eu une relation avec un français. Un texte « tranquille », poétique. Ce livre m'a fait penser à la délicatesse de certains films asiatiques. Et encore merci aux fées du challenge 68premières fois qui me permettent de faire de belles découvertes et de passer de bons moments de lecture.
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Yann Kerrand, un normand auteur de BD, débarque à Sokcho, station balnéaire sud-coréenne, proche de la frontière avec la Corée du Nord. La narratrice, jeune femme coréenne mais d'origine française par son père, l'accueille à l'hôtel où elle travaille. Elle se demande ce qu'un Français fait dans ce lieu reculé en plein hiver. Au fil des jours, des semaines, elle se rapproche de Yann mais toujours avec beaucoup de réserve, de pudeur. Ils parlent peu mais les sentiments émergent et peinent à rester enfouis.

Elisa Shua Dusapin nous livre un premier roman d'une grande beauté. Elle arrive en peu de pages et avec une économie de mots à nous transmettre au plus juste les émotions de ces personnages pourtant si réservés. Je me suis sentie très proches d'eux. L'écriture est d'une grande élégance, finesse. C'est un roman d'une grande douceur mais aussi avec une belle part de sensualité, attisée justement par cette écriture dépouillée.

Une très belle découverte et un joli coup de coeur.
Lien : http://www.leslecturesdumout..
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Cet « Hiver à Sokcho » est l’un de ces brins de vie dans lesquels sans qu’il ne se passe grand’chose tout devient changé. Rien n’est plus comme avant. Le livre aurait pu être une banale histoire d’amour. Un coup de foudre. Elle, c’est une jeune femme franco-coréenne qui tient une pension dans ce petit port de pêche de Sokcho, en Corée du Sud, tout près de la frontière de la Corrée du Nord. Dans quelques mois elle ses fiancera avec Jun-Oh et ils se marieront. Lui, c’est un artiste français, auteur de bandes dessinées, qui vient part hasard chercher l’inspiration dans cet endroit loin de tout, qui n’a rien de commun avec ce qu’il connaît.
« il est arrivé dans un manteau de laine. Il a retiré son bonnet. Visage occidental. Il m’a tendu son passeport : Yan Kerrand, 1968, de Grandville. Un français ».
L’arrivée de ce français change tout dans la vie de cette jeune femme dont le père, un français, n’a fait que passer à Sokcho. C’est bien plus qu’un coup de foudre. C’est l’un de ces séismes sont violence, au bout desquels on est une autre personne dans une autre vie.
Ce qui fait la beauté de ce livre, c’est la finesse de son écriture. Tout est dit dans les intervalles, dans le filigrane. Comme tous ces moments de la vie qui se sentent, se vivent, sans pouvoir se dire. Il n’est pas besoin de longs dialogues.
Simplement une écoute permanente à l’autre, un regard vers un horizon jamais fermé. Un récit dont le lecteur est le témoin, comme le passager d’un voyage. Un récit ouvert, car ce qui se dit entre les mots et au moins aussi important que les mots eux-mêmes. Et lorsqu’on referme le livre, on reçoit en cadeau l’esquisse du « héros » qui est né à Sokcho. On a comme l’impression que c’est si facile d’écrire. Peut-être LE coup de cœur depuis bien longtemps.

HIVER A SOCKCHO a fait partie de la première sélection des livres nominés pour le PRIX LITTERAIRE 2017 DES MEDIATHEQUES DE L'AGGLOMERATION DE MANOSQUE "UNE TERRE, UN AILLEURS"
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Sokcho est une ville portuaire de Corée du Sud, située à soixante kilomètres de la frontière de la Corée du Nord, elle est connue pour sa pêche aux calamars.

En hiver, il n'y a pas grand chose à faire dans cette station balnéaire, "Sokcho ne faisait qu'attendre. Les touristes, les bateaux, les hommes, le retour du printemps."

La narratrice est une métisse âgée de 23 ans, son père, un Français, a séduit sa mère coréenne avant de partir sans laisser de traces. Sa mère est poissonnière sur le marché aux poissons, elle est seule dans la ville à avoir la licence pour cuisiner du fugu, un poisson dont les tripes renferment un poison mortel. La narratrice travaille dans une petite pension de famille où elle fait le ménage des chambres, lave le linge et cuisine des plats délicieux.

Ce court roman raconte sa rencontre avec un client de l'auberge, un auteur de bandes dessinées français venu trouver l'inspiration dans cette région du monde. Ce dessinateur s'appelle Kerrand et est originaire de Normandie

Kerrand loge dans une chambre contigüe à celle de la narratrice. Celle-ci est intriguée par cet homme, parce qu'il est français comme son père et parce qu'il dessine des bandes dessinées dont le héros est un personnage solitaire qui lui ressemble.

Entre observation réciproque et désirs inavoués se nouent entre eux des relations furtives toutes en nuances.

Ce récit est un roman d'atmosphère qui nous plonge dans la culture coréenne, ses bruits, ses odeurs ses traditions et surtout sa gastronomie.... le tout dans une ambiance de huis-clos plein de charme et de mélancolie.
Elisa Shua Dusapin signe un premier roman délicat, doux et subtil.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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A Sokcho, Kerrand un auteur français de bandes dessinées s'installe dans une pension où travaille une jeune femme. La petite ville portuaire proche de la Corée du Nord n'a rien qui justifie que l'on y vienne en hiver. Et pourtant il y séjourne suscitant l'intérêt de la narratrice. La France est le pays de son père qu'elle n'a jamais connu et exerce sur elle une fascination. Entre timidité, appréhension, et envie, elle observe à la dérobée l'auteur, traque ses habitudes tout comme ses dessins inachevés jetés à la poubelle.

Ce premier roman possède bien plus d'une qualité. Il y a l'atmosphère que l'on ressent sans toutefois la définir précisément. Tout comme les personnages qui gardent une part de mystère. Et c'est un livre où chacun peut à partir de l'histoire assez simple y ajouter sa version.
A partir de la relation entre les deux personnages principaux sur la défensive, l'auteure nous parle de fragilité, du bruissement de deux cultures qui se croisent, des contraintes et des libertés.

Avec une écriture épurée, belle et qui fait appel aux sens, ce premier roman d'Elisa Shua Dusapin est une découverte à part !
Il s'en dégage une sensualité tout en pudeur, une grâce délicate et une sensibilité qui m'ont plus que touchée.

Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Un hiver à Sokcho, petite ville portuaire sud-coréenne, où tout est au ralenti et où il n'y a pas grand chose à effectuer, un auteur de bande dessinée va y "trouver refuge" en panne d'inspiration pour sa prochaine oeuvre. Il va séjourner dans une pension où travaille une employée, chargée de la cuisine et du ménage, dont il n'est pas fait mention de son prénom tout au long de l'histoire. Au fur et à mesure de l'histoire, des liens vont se tisser entre ces deux êtres, alimentant l'inspiration de l'auteur, aux cultures différentes. D'un côté, nous avons une employée ,de père français inconnu et de mère coréenne, qui n'est jamais partie de chez elle et un auteur français originaire de Normandie.
Un certain rythme est imprimé au récit en recourant à l'usage de phrases courtes incitant le lecteur à être happé par l'histoire qui est scandée de très courts chapitres qui ne sont ni nommés ni numérotés.
Pour finir, ce roman est très délicat faisant découvrir au lecteur une culture différente avec des codes divers, laissant suggérer par exemple une idylle entre ces deux êtres alors qu'il n'en est rien. C'est une lecture qui se lit vraiment très rapidement du fait du rythme particulier imprimé au récit.
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Ce récit raconte une tranche de vie dans une ville balnéaire de la Corée du Sud proche de la frontière. L'histoire est simple : une jeune femme de Sokcho rencontre un auteur de BD qui puise son inspiration dans les pays au sein desquels il séjourne quelques semaines. C'est la rencontre de deux sensibilités et de deux cultures. La jeune femme, fille d'un Français, aime la France et est attirée par Kerrand, le dessinateur venu chercher le calme dans ce lieu. Quelque chose se noue entre eux deux, une compréhension, une complicité ténue et fragile.
Le récit s'ancre dans la description de l'hiver à Sokcho, du calme de la ville qui semble en déclin, des canalisations qui s'éventrent, du poisson que l'on cuisine, de la nourriture qui tient une place importante dans ce texte. de même que le souci des corps, de l'esthétique.
L'écriture peut sembler plate, mais non. Elle est riche de plein de petites notations qui décrivent les relations, le mode de vie, la culture, créant une atmosphère originale et exotique. Elle montre un monde lointain, une autre vie. Elle montre aussi le dessinateur dans sa démarche de création.

Un premier roman accrocheur, beau et touchant, au style élégant.
Lien : https://lecturesdereves.word..
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