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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La conclusion de Capitale du Nord ! Nous retrouvons Yonas et Amalia à la tour de la garde et pendant une petite moitié du roman, ce sont les mêmes évènements vus au côté de Nox dans Capitale du Sud. Un autre point de vue donc, avec d'autres détails et spécificités propres à l'histoire d'Amalia. Cette partie m'a paru trop longue et un peu ennuyeuse je dois le dire. Mon intérêt s'est vraiment éveillé à la moitié de ce tome. Et à partir de là, il y a un peu plus d'actions, de révélations et on se précipice, avec une certaine tension, vers le grand final. J'ai aimé ce tome et cette conclusion mais je dois avouer en deça tout de même de sa "rivale" Capitale du Sud. Une saga que je recommande.
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Ainsi se termine l'excellente saga La Tour de Garde.
Ce fut une lecture plutôt réjouissante et que je recommande à tous les amateurs de fantasy.
Si ma préférence s'est plutôt portée sur la trilogie écrite par Guillaume Chamanadjian, Capitale du Sud, je n'ai pas pour autant boudé mon plaisir sur celle écrite en parallèle par Claire Duvivier. J'ai notamment apprécié cet ultime tome de la trilogie qui marque la fin définitive de la Tour de Garde.
Cependant, il a fallu que je m'accroche un peu au début. En effet, la narration d'Amalia est un peu redondante par rapport au troisième tome de Capitale du Sud puisque les événements décrits sont sensiblement les mêmes que ceux vécus par Nox. En effet, chaque troisième volume présente la rencontre de Nox et d'Amalia et les débuts d'organisation de vie à la Tour de Garde. Il faut attendre la deuxième moitié du roman pour que les évènements s'emballent et prennent un tournant plus tragique pour Amalia et forcément plus passionnant pour le lecteur.
D'ailleurs, une fois prise par l'action et les rebondissements, j'avoue ne plus avoir lâché le roman jusqu'au dénouement ultime.

Une armée fantoche qui fait froid dans le dos.
Mais, surtout, deux héros au charisme redoutable, chacun avec ses qualités et ses défauts ( et ils en ont !) qui prennent de l'étoffe au fur et à mesure des tomes et auxquels on s'attache indéniablement.
Ajoutez à cela la dimension politico-sociale très présente et fort bien construite et vous comprendrez son succès auprès du public.
Pour ma part, j'ai particulièrement aimé la vision utopique de Nox d'une société plus juste et plus égalitaire. Cette Tour de Garde qu'il met en place peut apparaître comme idéaliste et irréalisable mais tellement enviable !

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Le tome qui clôture le cycle de la tour de garde.
Les quatre premiers livres nous faisaient voyager d'une ville à l'autre, dans la même temporalité mais en changeant de lieu et de narrateur. le cinquième lie les deux histoires. Quid de ce tome ? Des réponses à quelques questions en suspens mais des redites, beaucoup de redites. Est-ce parce que j'ai enchainé tous les livres ?
J'aurais aimé une sorte de synthèse car l'alternance ne fait plus sens, j'avais espéré un livre à la fois cinq et six qui aurait mêlé les histoires et les styles.
Le tome de trop.
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Les fins de sagas me sont souvent douces-amères. Je suis à la fois heureuse de connaître le fin mot de l'histoire et triste de quitter l'univers et les personnages. La Tour de Garde, et les deux sagas dont elle est composée, Capitale du Sud et Capitale du Nord, ne font pas exception à la règle. C'est un peu la tristesse qui l'emporte aujourd'hui, j'aurais bien passé davantage de temps sur le domaine de la tour, mais L'armée fantoche apporte un beau final aux aventures d'Amalia, Yonas et même Nox d'une certaine manière.

On retrouve Amalia et Yonas après leur fuite d'une Dehaven en pleine guerre civile. C'est à la tour de garde qu'ils vont échouer, un vieux domaine en ruine sur une île au beau milieu d'un lac, et c'est là qu'ils vont faire la connaissance des héros de Capitale du Sud : Nox et Symètre. Ensemble, ils vont construire une communauté pour les gens de bonne volonté, qui n'ont nulle part ailleurs où aller. Vous l'aurez compris si vous avez lu Les contes suspendus, la première partie du roman est une redite de ce qu'il s'y est passé, mais du point de vue d'Amalia.

Si elle et Nox sont deux personnages à la sensibilité bien différente, il n'empêche que l'on connaît déjà tout ça et que cela m'a un peu chiffonnée, parce que cela s'étend sur près d'un quart du bouquin quand même. Heureusement, Claire Duvivier, si elle n'avait d'autre choix que de rattraper le récit écrit par son complice, Guillaume Chamanadjian, avait néanmoins bien d'autres choses à nous raconter. Notamment ce qu'il s'est passé du côté des colonies, où Aliss, la mère de notre héroïne, était partie calmer le jeu dès le premier tome.

C'est l'occasion pour l'autrice de dynamiser son récit, et elle y réussit fort bien. La suite est prenante et je l'ai littéralement dévorée, malgré la froideur persistante du personnage d'Amalia. Alors oui, c'est tout à fait assumé et dû à l'éducation qu'elle a reçue, mais cela déborde sur tout le reste et, au final, le roman manque un peu de l'émotion qu'apportait Yonas, lequel est dans ce dernier tome plutôt effacé. D'autres choses m'ont interpellée, en particulier le fait que les événements qui nous sont comptés ici sont assez essentiels pour la tour de garde, et qu'ils ne sont pas mentionnés dans Les contes suspendus.

C'est dommage, car cela donne l'impression que ce dernier tome a été ajouté après coup, et pas pensé dès le départ.

Bon, je chipote un peu, c'est vrai. Il y a de très belles choses dans ce dernier tome et franchement, j'ai passé un très bon moment. le final est un peu étrange, tout en narration, mais il a le mérite d'apporter des réponses à (presque) toutes les questions qu'on pouvait se poser. Je suis triste de quitter cet univers, mais ravie de l'avoir découvert et je recommande bien volontiers l'ensemble des six tomes.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Deux ans après la parution du premier tome consacré à l'univers de la Tour de Garde, il est déjà temps de refermer cette série de romans passionnants. Pour rappel, la Tour de Garde est un univers partagé entre deux auteurs qui ont écrit en parallèle deux trilogies dont les tomes sont parus en alternance pendant trois ans : Guillaume Chamanadjian nous y raconte l'histoire de Gemina, la « Capitale du Sud », avec pour narrateur un attachant commis d'épicerie formé au métier de diplomate/assassin évoluant dans un cadre rappelant la cité italienne de Sienne ; Claire Duvivier, elle, se penche sur la ville de Dehaven, une « Capitale du Nord » inspirée d'Amsterdam et que l'on découvre par les yeux d'une jeune aristocrate à l'éducation peu orthodoxe. Après avoir clos avec succès le volet « Capitale du Sud » avec « Les contes suspendus » parus en avril dernier, Guillaume Chamanadjian laisse donc le mot de la fin à Claire Duvivier puisque « L'armée fantoche » clôture et la trilogie « Capitale du Nord », et la série de « La Tour de Garde ». [Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de découvrir ces romans je vous suggère de passer directement au paragraphe suivant au risque de vous voir SPOILER une partie des intrigues précédentes.] On retrouve ici Amalia là où on l'avait laissée à la fin du précédent volume, à savoir hors de Dehaven qu'elle a du quitter en compagnie de Yonas, et sur le point de rencontrer Nox. Bien sûr, on sait déjà ce que donnera cette rencontre puisqu'elle nous a déjà été narrée, de même qu'une partie des bouleversements que rencontrera le domaine de la Tour de Garde. Il demeure tout de même pas mal d'interrogations en suspens et de problèmes à résoudre du côté de Dehaven. En effet, après l'insurrection manquée dans l'organisation de laquelle Amalia avait trempé, une chape de plomb s'est abattue sur la capitale du Nord : le moindre opposant au régime y est impitoyablement traqué, arrêté et torturé, quand ce n'est pas tout simplement exécuté. Malgré tout le retour du calme n'est que de façade. Outre le fait que certains des conjurés respirent encore et n'ont pas perdu espoir de changer le régime, la principale menace réside dans cette mystérieuse flotte réputée invincible ayant déjà ravagé un grand nombre de cités et qui pourrait bien refaire son apparition sous peu.

L'exercice consistant à écrire une même histoire narrée par deux personnes différentes dont les récits s'entrecroisent n'est, on s'en doute, pas des plus aisés, mais Guillaume Chamanadjian et Claire Duviver relèvent le défi haut la main. En effet, quand bien même la première moitié du roman ne nous narre ici que des épisodes dont nous avons déjà eu vent, voire auxquels nous avons déjà assisté, on ne peut s'empêcher de se captiver à nouveau pour le récit de cette petite utopie en formation qu'est la Tour de Garde. Nox et Amalia sont deux personnes très différentes, aussi ne vont-ils pas du tout faire attention aux mêmes aspects ni présenter les choses et les individus qu'ils côtoient de la même manière (il est notamment amusant de tenter de reconnaître l'identité des habitants du domaine qui se cachent derrière les surnoms dont Amalia affuble tous ceux qu'elle rencontre et que le lecteur ne connaissait jusqu'ici que du point de vue de Nox). La deuxième partie du roman apporte cela dit une fraîcheur bienvenue puisque, comme son homologue géminien, la jeune femme se retrouve forcée de se confronter à l'entité surnaturelle personnifiant sa cité dans la partie de Tour de Garde en cours. C'est l'occasion pour l'autrice de revenir sur certains aspects de l'intrigue qui avaient jusqu'ici été mis de côté, comme le sort réservé à la mère d'Amalia et l'évolution de la situation dans les colonies. le rythme s'accélère à mesure que l'héroïne prend conscience de la menace qui pèse sur tous les habitants de sa cité, ainsi que sur ceux qu'elle considère comme sa nouvelle famille. Claire Duviver nous offre ici une conclusion satisfaisante, avec quelques scènes assez spectaculaires, mais sans jamais tomber dans la surenchère en ce qui concerne les combats et les « effets spéciaux » liés à la magie. le surnaturel occupe certes une place importante dans la résolution de l'intrigue, mais, Amalia n'étant ni une guerrière, ni une experte en magie, notre héroïne se défend avec les seules armes qu'elle possède, celles que lui ont permis d'acquérir son éducation atypique ainsi que celles qu'elle a découvert en côtoyant de nombreux personnages en dehors de sa caste.

Amalia est un protagoniste toujours aussi attachant mais que l'on peine pourtant tout à fait à cerner en dépit de trois tomes passés à ses côtés. La jeune noble havenoise et le commis géminien n'ont en effet pas grand-chose en commun en terme de personnalité, l'une distante et cérébrale, l'autre chaleureux et spontané, mais les deux se révèlent finalement complémentaires. Il est de plus intéressant de voir le chemin parcouru par la jeune femme depuis le premier tome, cette dernière ayant peu à peu vu toutes ses certitudes voler en éclat, que ce soit en ce qui concerne sa famille, ou encore l'exercice du pouvoir dans sa cité et l'étendue des privilèges réservés à ceux qui, bien que n'en ayant plus le titre, restent des aristocrates. Bien que très cultivée et dotée d'un pragmatisme et d'un sens de l'organisation bien utiles, la jeune fille peine en revanche à cerner les personnes avec lesquelles elle interagit, ce qui donne régulièrement lieu à des scènes amusantes au cours desquelles ses proches sont obligés de venir lui secouer les puces et lui expliciter les raisons du comportement de tel ou tel personnage. Cette maladresse sociale est sans doute l'aspect le plus attachant de la personnalité de l'héroïne qui pourrait, sans cela, rebuter quelque peu par son apparente froideur et son côté calculateur et méfiant. La plume de Claire Duvivier est quant à elle toujours aussi agréable, d'autant que l'autrice s'amuse toujours à varier les registres de langues tout en agrémentant son récit de petits exercices de style comme ces amusantes scénettes syctes qui donnent une dimension romanesque supplémentaire au récit.

Dernier tome de « Capitale du Nord », « L'armée fantoche » met un terme à la série de la Tour de Garde qui relate la lutte que se livrent deux cités d'essence radicalement différentes tout en racontant la création d'un nouveau mode de société créé par des protagonistes issus de ces deux mondes. Les récits des deux capitales s'entremêlent à la perfection, ce dernier tome nous permettant de revivre des scènes sous un jour différent tout en clôturant de façon satisfaisante l'arc narratif propre à la ville de Dehaven. Bien écrit, rempli de personnages attachants et porté par des intrigues bien ficelées mêlant magie, luttes politiques et réflexions sur les mythes et leur mise en récit, le cycle de « La Tour de Garde » est une vraie réussite qui a d'ores et déjà marqué le paysage de la fantasy française.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Et voilà, c'est fini...! Comme à chaque saga achevée, on est à la fois heureux de connaître le dénouement complet et triste de devoir laisser repartir les personnages. Merci pour cette saga très originale, écrite à quatre mains.
Cet opus n'est pas sans rappeler "Un long voyage", le premier roman de Claire Duvivier (qui ne fait pas partie de cette saga) : on suit les ravages d'une armée dont l'origine et les motivations sont inconnues. Évidemment, tout prendra sens avec le dénouement.
Un reproche facile qu'on pourrait faire à ce tome : il y a un sentiment de redite. Une bonne partie des faits est déjà connue car relatée du point de vue de Nox dans le dernier opus de la capitale du Sud. Il y a un petit côté "réchauffé" pendant les deux premiers tiers du livre.

Si j'émets quelques critiques à l'égard de ce dernier tome, je n'en demeure pas moins admirative du travail d'ensemble des deux sagas. Je trouve que les deux auteurs ont magnifiquement travaillé à un contenu harmonieux et extrêmement original. Je recommande vivement.
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Quel sentiment doux amer de terminer cette série! J'étais réticente à voir se clore cette aventure si particulière, tout étant démangée par l'envie de retrouver Amalia et Yonas.

J'ai adoré commencer au même point que celui sur lequel s'ouvrait "Les Contes Suspendus" mais cette fois-ci de la perspective d'Amalia, donnant toujours plus de puissance à la résonance entamée entre les deux Capitales dès les premiers tomes!

Voir les événements par les yeux d'Amalia, comprendre ce qui n'était pas dit dans le tome 3 de Capitale du Sud, m'a rendu avide de tourner les pages.

Si dans l'idée cela peut sembler long, je n'ai pas eu de sentiment de redite et même si je ne l'ai pas fait, j'avais à chaque instant envie de relire en parallèle "Les Contes Suspendus" pour être au plus près des sentiments de chacun et prendre en pleine face toute l'ampleur de cette histoire!

Que Nox ou Amalia soient vu par le regard l'un de l'autre et savoir de quelle manière eux-même se perçoivent est selon moi, un exercice original et brillamment mené par le duo d'auteur.es.

J'ai adoré entrer plus profondément dans la psychologie d'Amalia, retrouver son pragmatisme et vivre comme elle la tristesse de se rendre compte, à travers le reflet faussé que lui renvoient les autres, qu'elle est considérée comme étant une personne froide et sans attachement pour autrui.

Encore une thématique forte que j'ai adoré voir prendre ses racines et se développer crescendo tout au long du roman, et on se rend vite compte que rien n'est laissé au hasard.

Je suis juste restée perplexe concernant les discours rapportés de certains protagonistes, qui m'ont paru un peu abstrait dans la manière dont ils étaient intégrés au récit.

Sinon, la tension et l'intensité montent progressivement, de révélations en découvertes pour aboutir à un final tout aussi tonitruant que "Capital du Sud"!

En Bref: Une lecture savoureuse et un univers de coeur qui, je l'espère très fort, sera de le décor nouvelles d'histoires aussi merveilleuses!
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Voilà, c'est la fin du cycle.
Alors je suis contente de cette lecture mais pas renversée non plus.
Cependant je trouve que l'autrice prend du souffle, et nous offre quelques moments surprenants et originaux.
Mais toujours un petit bémol, parce qu'on ne peut pas s'empêcher de comparer les 2 Capitale, et celle du Sud reste celle chère à mon coeur
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