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Nous y voilà ! Depuis plusieurs mois, plusieurs années, je suis, avec beaucoup d'autres, cette superbe aventure que représente La Tour de Garde. Deux trilogies intimement mêlées, habilement liées. L'histoire de Capitale du Sud et de son héros, Nox, s'est achevée dans Les contes suspendus de Guillaume Chamanadjian. L'Armée fantoche de Claire Duvivier vient clore, brillamment, le récit dont Amalia est le centre, celle de Capitale du Nord.

Amalia est à la Tour de Garde, dans la petite communauté que Nox met en place progressivement. Cette idée de vivre ensemble sans chef, sans grade, sans hiérarchie. Mais elle reste un peu en dehors du cercle. Car elle encore emplie d'une volonté de vengeance. Tout son monde s'est écroulé. Sa famille a été détruite. Sa ville est une quasi dictature depuis que leur tentative de révolte a échoué, menant à la mort la plus grande partie des conjurés. Et Amalia a trouvé un des responsables du chaos qui fait trembler la capitale du Sud comme la capitale du Nord. Cet être magique qui a pris possession du corps de Delhia, soeur d'Hirion, son ancien ami qui s'est étrangement suicidé après avoir commis un massacre à la fin du premier volume, Citadins de demain. de plus, elle pense connaître un moyen de se venger, grâce à la magie. La voilà donc hésitante, perdue entre deux voies possibles : tenter d'oublier en se plonger dans la nouvelle aventure d'une société plus égalitaire, ou tenter d'achever ce qui a été commencé et mettre fin à la menace que représente le Héraut.

Mais elle ne va pas avoir le choix finalement. Car, une fois de plus, les évènements vont décider pour elle. Et Claire Duvivier nous entraîne là où on ne l'attendait pas. En dehors de la communauté qui s'est tissée autour de la tour de Garde. Vers des ennemis en apparence nombreux et puissants. Vers un passé qui explique bien des choses. Amalia ne reste pas finalement à ressasser ses doutes. Isolée, volontairement (c'est son caractère, elle a du mal à parler en société, à être en confiance, à s'intégrer à un groupe, à une communauté), elle finit par prendre le taureau par les cornes et à prendre le parti de l'action. Et de la magie.

Mais, du début à la fin de ce roman, qu'on soit plongé dans les tergiversations d'Amalia ou qu'on la suive dans ses déplacements, aucun ennui, aucun temps mort. Claire Duvivier a su, encore plus dans ce tome que dans les autres je trouve, nous entraîner à sa suite. J'ai plongé dans ce roman et n'en suis ressorti qu'à la dernière page. Je me suis même forcé à ralentir un peu le rythme pour ne pas gâcher mes derniers moments dans ce monde qui m'a porté si longtemps. Tout le temps on est sollicité par un personnage, un nouvel évènement. Et tout cela de façon naturelle. L'histoire coule du début à la fin sans que l'on se surprenne à en sortir. Immersion totale.

En abordant ce dernier tome, j'avais un peu peur de redites, de passages trop proches du roman de Guillaume Chamanadjian, Les contes suspendus. Je craignais un peu de m'ennuyer par moments. Mais c'était sans compter sur le talent de ces deux auteurs. Car Claire Duvivier et son compagnon d'écriture ont construit des histoires qui se complètent et s'interpénètrent parfaitement. Les évolutions d'une trame vont nourrir celles de l'autre, sans que le lecteurice n'éprouve aucune lassitude. Au contraire, on recherche les clins d'oeil, les allusions à l'autre trilogie, aux autres personnages. On voit les parallèles, les différences. Cette complémentarité saute aux yeux et participe de la joie de lecture. Merci à Claire Duvivier et Guillaume Chamandjian pour leurs superbes récits (et Aux forges de Vulcain pour les avoir édités) qui sont capables de faire vivre, pour nous, des femmes et des hommes si pleins de sève, si vrais, qu'ils semblent se dresser devant nous avec leurs sentiments, leurs envies. J'ai attendu les parutions des six tomes à chaque fois avec impatience car j'ai aimé me promener dans les rues de ces capitales et de partager les émotions de Nox, d'Amalia et de tous les autres. Et je les porterai longtemps avec moi.
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La conclusion de Capitale du Nord ! Nous retrouvons Yonas et Amalia à la tour de la garde et pendant une petite moitié du roman, ce sont les mêmes évènements vus au côté de Nox dans Capitale du Sud. Un autre point de vue donc, avec d'autres détails et spécificités propres à l'histoire d'Amalia. Cette partie m'a paru trop longue et un peu ennuyeuse je dois le dire. Mon intérêt s'est vraiment éveillé à la moitié de ce tome. Et à partir de là, il y a un peu plus d'actions, de révélations et on se précipice, avec une certaine tension, vers le grand final. J'ai aimé ce tome et cette conclusion mais je dois avouer en deça tout de même de sa "rivale" Capitale du Sud. Une saga que je recommande.
Challenge Mauvais genres 2024
Challenge auteure sfff 2024
Challenge pavés 2024
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En plus de sa qualité indéniable, ce troisième tome de la trilogie "Capitale du Nord" est assez particulier car il conclut également tout le cycle de la "Tour de Garde" (double trilogie de Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian), une saga que je suis depuis le debut et pour laquelle je me passionne, c'est un peu triste mais aussi émerveillé que je sort de cette lecture.
Triste car c'est fini, émerveillé car c'est une saga de six livres et cela m'a donné six coups de coeur 🖤.
Venons-en à "L'armée fantoche".
L'écriture de Claire Duvivier est toujours aussi calculée, droite, lisible et captivante, elle donne vie à ses personnages de manière très claire et visuelle.
Les personnages justement, ils sont connus dans les autres tomes du Nord et la trilogie du Sud également et pourtant ils évoluent toujours, même sur une conclusion ils continuent de surprendre le lecteur. Amalia en particulier, qui est d'ailleurs un personnage que j'affectionne vraiment, elle dégage ce quelque chose qui vous marque et vous attire indéniablement.
L'intrigue nous révèle toutes les réponses que les lecteurs de la saga attendaient, notamment au sujet de la mère d'Amalia, ou encore le dénouement de la partie de Tour de Garde grandeur nature qui se joue pour l'avenir de ce monde si bien inspiré.
Les decors sont fabuleux comme d'habitude, à la tour de garde bien-sûr mais aussi les lieux divers que nous visitons au cours de cette dernière aventure.
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La fin d'un cycle ou son apothéose.

La tour de garde est en danger. Son principe d'existence également, car la menace n'est pas qu'exterieure. Peut-on regrouper dans un même lieu de vie des gens de tous horizons dont les modes de vie et de pensée différent ? La valeur monétaire est-elle incontournable ? Bref peut-on vivre ensemble autrement ?

Plus que jamais, il est nécessaire d'avoir les pieds sur terre et la tête dans les nuages. Entre raison et utopie, ce tome a la capacité de relier à merveille les deux univers du nord et du sud, autrement dit les deux univers de Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier.

Les deux héros se sont retrouvés depuis un tome déjà ; les faits narrés sont parfois connus et pourtant la lassitude ne pointe pas le bout de son nez ! Pourquoi ? Tout simplement car le point de vue n'est pas le même, et l'univers des deux héros est suffisamment riche pour nous donner l'impression d'assister à une autre histoire.

La plume de Claire Duvivier s'est imposée à moi comme le bon vin. Surprise au début par des choix d'écriture novateurs en fantasy, je suis maintenant conquise et ne saurai m'en passer à l'avenir.

De tels projets laisseront une trace, c'est certain et des héritiers je l'espère.
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Ainsi se termine l'excellente saga La Tour de Garde.
Ce fut une lecture plutôt réjouissante et que je recommande à tous les amateurs de fantasy.
Si ma préférence s'est plutôt portée sur la trilogie écrite par Guillaume Chamanadjian, Capitale du Sud, je n'ai pas pour autant boudé mon plaisir sur celle écrite en parallèle par Claire Duvivier. J'ai notamment apprécié cet ultime tome de la trilogie qui marque la fin définitive de la Tour de Garde.
Cependant, il a fallu que je m'accroche un peu au début. En effet, la narration d'Amalia est un peu redondante par rapport au troisième tome de Capitale du Sud puisque les événements décrits sont sensiblement les mêmes que ceux vécus par Nox. En effet, chaque troisième volume présente la rencontre de Nox et d'Amalia et les débuts d'organisation de vie à la Tour de Garde. Il faut attendre la deuxième moitié du roman pour que les évènements s'emballent et prennent un tournant plus tragique pour Amalia et forcément plus passionnant pour le lecteur.
D'ailleurs, une fois prise par l'action et les rebondissements, j'avoue ne plus avoir lâché le roman jusqu'au dénouement ultime.

Une armée fantoche qui fait froid dans le dos.
Mais, surtout, deux héros au charisme redoutable, chacun avec ses qualités et ses défauts ( et ils en ont !) qui prennent de l'étoffe au fur et à mesure des tomes et auxquels on s'attache indéniablement.
Ajoutez à cela la dimension politico-sociale très présente et fort bien construite et vous comprendrez son succès auprès du public.
Pour ma part, j'ai particulièrement aimé la vision utopique de Nox d'une société plus juste et plus égalitaire. Cette Tour de Garde qu'il met en place peut apparaître comme idéaliste et irréalisable mais tellement enviable !

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Je ne vais pas laisser planer le suspense : comme Les contes suspendus pour Capitale du sud, L'armée fantoche est une fin parfaite pour Capitale du nord ! Je suis évidemment très triste de quitter cet univers, mais aussi extrêmement satisfait et reconnaissant de l'aventure merveilleuse qu'aura été cette saga.

Retrouver Amalia, Yonas et leurs amis syctes a été un véritable plaisir. Amalia est toujours un personnage aussi intéressant et surprenant. A des années lumière de Nox en terme de caractère et de personnalité, elle n'en reste pas moins attachante à sa façon et j'ai vraiment aimé voir son évolution dans ce dernier tome, en parfaite cohérence avec ce qu'elle a pu nous montrer dans les tomes précédents.

L'intrigue en elle-même peut sembler un peu longue à démarrer, et ça m'a un peu gêné au début, jusqu'à ce que je mette enfin le doigt sur ce qui me perturbait. J'avais l'impression que les choses traînaient un peu pour la simple et bonne raison que beaucoup d'événements avaient déjà été vus du point de vue de Nox, et que mon impatience de savoir ce qui arrivait à Amalia spécifiquement était sûrement un peu trop présente.

Bien-sûr, le fait qu'il y ait des « redites » (qui n'en sont pas vraiment non plus puisqu'on revit les événements sous un prisme totalement différent) était non seulement attendu mais surtout inévitable dans la mesure où les deux trilogies doivent pouvoir se lire indépendamment. Une fois que j'ai réussi à identifier d'où venait mon ressenti, j'ai pu d'autant plus apprécier ma lecture, et vraiment savourer le moment présent en attendant les révélations suivantes. Malgré tout, je tenais à mentionner ce point pour éviter que certains lecteurs ne soient surpris par cet aspect.

Pour le coup, le parallèle entre Les contes suspendus et L'armée fantoche est vraiment intéressant. Nox et Amalia sont tellement différents, tout comme leurs expériences et leur vécu, que leur façon d'aborder les différents événements communs diffère complètement et donne une saveur vraiment intéressante au récit. A travers l'expérience d'Amalia, on peut aussi découvrir toutes les zones d'ombre qu'il pouvait rester à la fin de Capitale du sud. le pari des auteurs de faire deux trilogies qui fonctionnent indépendamment mais qui, en même temps, offrent une expérience supplémentaire aux lecteurs qui auront lu les deux est donc parfaitement réussi.

Je ne souhaite pas en dire tellement plus sur mon ressenti sur la fin pour ne pas risquer d'en dire trop, mais j'ai en tout cas été pleinement satisfait de la tournure qu'ont pris les événements, et j'ai surtout été très surpris. A aucun moment je n'ai imaginé la direction dans laquelle l'autrice allait partir et c'est vraiment un point très positif.

Si vous n'avez toujours pas découvert ce cycle, il est vraiment temps de vous y mettre. Et si votre seule excuse pour repousser la lecture était que la saga n'était pas encore terminée, ce n'est plus qu'une question de (courtes) semaines !
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Le tome qui clôture le cycle de la tour de garde.
Les quatre premiers livres nous faisaient voyager d'une ville à l'autre, dans la même temporalité mais en changeant de lieu et de narrateur. le cinquième lie les deux histoires. Quid de ce tome ? Des réponses à quelques questions en suspens mais des redites, beaucoup de redites. Est-ce parce que j'ai enchainé tous les livres ?
J'aurais aimé une sorte de synthèse car l'alternance ne fait plus sens, j'avais espéré un livre à la fois cinq et six qui aurait mêlé les histoires et les styles.
Le tome de trop.
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Les fins de sagas me sont souvent douces-amères. Je suis à la fois heureuse de connaître le fin mot de l'histoire et triste de quitter l'univers et les personnages. La Tour de Garde, et les deux sagas dont elle est composée, Capitale du Sud et Capitale du Nord, ne font pas exception à la règle. C'est un peu la tristesse qui l'emporte aujourd'hui, j'aurais bien passé davantage de temps sur le domaine de la tour, mais L'armée fantoche apporte un beau final aux aventures d'Amalia, Yonas et même Nox d'une certaine manière.

On retrouve Amalia et Yonas après leur fuite d'une Dehaven en pleine guerre civile. C'est à la tour de garde qu'ils vont échouer, un vieux domaine en ruine sur une île au beau milieu d'un lac, et c'est là qu'ils vont faire la connaissance des héros de Capitale du Sud : Nox et Symètre. Ensemble, ils vont construire une communauté pour les gens de bonne volonté, qui n'ont nulle part ailleurs où aller. Vous l'aurez compris si vous avez lu Les contes suspendus, la première partie du roman est une redite de ce qu'il s'y est passé, mais du point de vue d'Amalia.

Si elle et Nox sont deux personnages à la sensibilité bien différente, il n'empêche que l'on connaît déjà tout ça et que cela m'a un peu chiffonnée, parce que cela s'étend sur près d'un quart du bouquin quand même. Heureusement, Claire Duvivier, si elle n'avait d'autre choix que de rattraper le récit écrit par son complice, Guillaume Chamanadjian, avait néanmoins bien d'autres choses à nous raconter. Notamment ce qu'il s'est passé du côté des colonies, où Aliss, la mère de notre héroïne, était partie calmer le jeu dès le premier tome.

C'est l'occasion pour l'autrice de dynamiser son récit, et elle y réussit fort bien. La suite est prenante et je l'ai littéralement dévorée, malgré la froideur persistante du personnage d'Amalia. Alors oui, c'est tout à fait assumé et dû à l'éducation qu'elle a reçue, mais cela déborde sur tout le reste et, au final, le roman manque un peu de l'émotion qu'apportait Yonas, lequel est dans ce dernier tome plutôt effacé. D'autres choses m'ont interpellée, en particulier le fait que les événements qui nous sont comptés ici sont assez essentiels pour la tour de garde, et qu'ils ne sont pas mentionnés dans Les contes suspendus.

C'est dommage, car cela donne l'impression que ce dernier tome a été ajouté après coup, et pas pensé dès le départ.

Bon, je chipote un peu, c'est vrai. Il y a de très belles choses dans ce dernier tome et franchement, j'ai passé un très bon moment. le final est un peu étrange, tout en narration, mais il a le mérite d'apporter des réponses à (presque) toutes les questions qu'on pouvait se poser. Je suis triste de quitter cet univers, mais ravie de l'avoir découvert et je recommande bien volontiers l'ensemble des six tomes.
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7 mois après avoir achevé la trilogie de la Capitale du Sud, me voici lancé dans le dernier tome de la trilogie de la Capitale du Nord.

J'avais plutôt enchaîné les premiers tomes, et je crois que j'aurai préféré enchainé ces deux tomes 3, j'avais un peu oublié ce qu'il se passait dans Les contes suspendus, et je n'ai donc pas trop profité du jeu entre les deux auteurs, avec les scènes qui se répondent.

Aussi, j'avais un peu oublié ce qu'il se passait dans les précédents tomes, et même s'il y a un super résumé en début de livre et une liste de personnages, j'ai parfois été un peu perdu. Car il faut dire qu'il s'en passe des choses dans ce tome, on ne s'ennuie jamais.

Et c'est un très bon point. Mais je dois admettre que je n'ai pas toujours tout compris.

Le personnage d'Amalia m'a plus plu que dans les précédents tomes. Je ne sais pas si c'est elle qui a changé (sûrement) ou moi qui ait changé de regard (peut être aussi le fait d'avoir moins comparé avec Nox) mais j'ai bien aimé la suivre tout au long de ce roman.

J'ai posé ce roman un peu triste à l'idée de quitter la Capitale du nord et l'univers de la tour de Garde. Quelle belle réussite cela a été. Bravo à Claire Duvivier et à Guillaume Chamanadjian, j'ai adoré voyager dans vos capitales.
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Il est difficile de parler, d'un tome voir même d'une saga qu'on a adoré. Lorsqu'on suit celle-ci depuis le début, attendant chaque tome semestre alors semestre, on ne souhaite qu'une chose : lui rendre hommage afin de convaincre d'autres lecteurs de la lire.

Il faut avouer qu'en commençant ma lecture, je fus moins emballée que par ses prédécesseurs. La conjonction des intrigues de Capitale du Sud et Capitale du Nord a eu cet effet négatif sur moi d'impression de déjà vu. Ça a été un peu comme si je m'étais spoilé un début de série, même si c'est volontaire par ses auteurs.

En revanche, une fois passé outre, j'ai vraiment retrouvé ce côté prenant. J'ai été à fond dans l'aventure d'Amalia qui a su suivre son propre chemin, découvrir son lot d'horreur, de tristesse mais aussi d'espoir. Ce personnage qui ne faisait pas l'unanimité au début de Capitale du Nord a su évoluer et mûrir au cours de ses péripéties. Il est agréable de voir le traitement qui lui fut réservé, et comprendre certaines de ses actions ou pensées en souvenir du premier tome. Et ce n'est pas la seule, d'autres personnages secondaires ont grandis et m'ont totalement convaincue. Ainsi, ce n'est pas Amalia qui est mise en avant ni Dehaven, c'est un ensemble de personnages, du point de vue de notre protagoniste, qui tentera de lutter contre un antagoniste commun. C'est ce qui fera raisonner le vrai corps de la Tour de Garde, sa raison d'être.

Finalement, ce fut une conclusion en apothéose. Tout fut rondement mené, tout montait crescendo afin de nous proposer un final punchy. Ce fut une fin pleine d'émotion qui respectait parfaitement ses deux autres prédécesseurs. Comme à son habitude, Claire Duvivier n'y est pas allée de main morte et c'est ce que j'aime. J'aime savoir que tout n'est pas si facile que prévu et au final être sous le choc de nombreux rebondissements. Et surtout ça conclut à la perfection La tour de garde. Tout a été pensé pour ne rien laisser de côté et penser à chaque détail que ce soit du côté du nord mais aussi du sud.

En effet, j'ai trouvé qu'il y avait une telle harmonie, entre les deux sagas et en tout point que ce soit dans leur opposition que dans leur union. Les personnages se font parfaitement face : entre le pragmatisme d'Amalia et la chaleur de Nox. Les intrigues sont presque symétriques et pourtant restent des univers, des capitales, des personnalités qui les oppose. Les thématiques de la famille, de l'éducation, de la politique tout est lié d'une manière ou d'une autre et c'est vraiment super à lire et surtout à penser une fois la lecture close !

Désormais, il ne nous reste plus qu'à partager cette expérience de lecture unique. Une expérience qui oppose deux capitales dont les protagonistes sont différents mais les regroupe sur de nombreux points. Cette première partie de l'armée fantoche ne convaincra sûrement pas tout le monde mais y repenser après lecture apporte vraiment beaucoup à l'histoire. Elle pose des bases solides, nous replace le contexte pour parfaire un final plein d'émotions, de rebondissements. Si vous n'avez pas encore découvert cette saga, foncez. C'est intelligent, frais dans sa réalisation, prenant et plein de mystère. Un grand merci aux forges de Vulcain pour l'envoi de ce dernier tome et pour nous avoir porté cette excellente saga !
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