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EAN : 9782812316043
96 pages
Editions du Chêne (15/02/2017)
4.61/5   9 notes
Résumé :
La déclaration universelle des droits de la femme de l'ONU et la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges, complétées par des citations d'artistes, d'auteurs et de politiques, et dont chaque article est illustré pour éclairer le texte.
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voici un livre intéressant à garder et à offrir ! Présentant quelques articles de la déclaration universelle des droits de la femme illustrée par une trentaine d'artistes, ce petit livre facilite l'accès aux textes fondateurs des droits de la femme.
Dans sa seconde partie, c'est la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges qui est présentée.

En ces temps d'extrême violence envers les femmes, c'est un livre à lire et à relire, et à offrir !

Dans la même collection : Déclaration universelle des droits de l'homme illustrée, ainsi que la Déclaration universelle des droits de l'enfant illustrée

Merci @manuedecaen pour cette très jolie et indispensable découverte. Une vraie façon ludique de transmettre des valeurs à nos enfants et de faire des piqûres de rappels aux adultes.
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Voici un très bel ouvrage qui met en avant La Déclaration des Nations Unies sur l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, ainsi que la célèbre Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de #olympedegouges .
Les dessins sont très jolis et certaines citations pertinentes!
J'aurais juste aimé avoir une analyse de ces textes, qu'est-il concrètement mis en place en France et partout ailleurs concernant les droits des femmes et à l'inverse, que nous reste-t-il à faire?
En somme, c'est joli, assez intéressant mais toutefois incomplet à mon goût. Ce livre s'ajoute tout de même à ma petite bibliothèque d'essais et de BD féministes.
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J'aurai du lire ce livre après avoir lu la bande dessinée sur Olympe de Gouges. Cette femme a été à l'origine de la déclaration des droits des femmes. Elle était une femme libre et indépendante avant l'heure à une époque où ce n'était pas possible. Ce livre fait le parallèle entre le texte écrit par Olympe de gouges et les femmes y ayant participé avec le texte de l'ONU.

Honnêtement, j'ai ri en lisant les articles de la déclaration de l'ONU. Ils ne se sont pas cassés la tête. Ils ont prix le texte de madame de Gouges et tiré le fil. Il y a des articles sur l'égalité salariale homme/femme. Ai-je besoin de préciser que ce n'est pas le cas? Je ne parle pas de différences toujours existantes dans certains pays notamment en Inde. Est-ce que tous ces pays écrivant si bien ont des sanctions pour la non mise en application de ces articles? J'aimerai bien le savoir.

Mais ce livre possède d'autres choses hyper intéressante. On y trouve des citations de femmes et d'hommes défendant l'émancipation de la femme, ses droits et l'égalité. Des illustrateurs et illustratrices ont créé des images sublimes allant avec le propos. J'en ai préféré certaines à d'autres mais ça fait plaisirs.

En bref, ce livre devrait être enseigné à l'école tout comme les droits de l'homme et du citoyen. Ça pourrait peut-être changer le regard des garçons sur les femmes.
Lien : https://lessortilegesdesmots..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
p.25.
« Cet ignorant qui ne sait ni lire, ni écrire, si incapable de distinguer sa droite de sa gauche qu'au régiment ses chefs feront garnir différemment ses deux sabots, et que les mouvements s'exécuteront au commandement : '' Paille ! Foin !... Paille ! Foin ! '', cet ignorant est électeur. Ce butor qui assomme ses chevaux à coups de fouet, sans discernement, sans pitié, sans même le souci de son intérêt ; qui distingue à tort et à travers l'injustice et la souffrance, ce butor est électeur... Ce pochard qui ne désemplit pas, de l'aube au crépuscule et du soir au matin, ce semblant d'homme, aviné, hoqueteux, baveux, ayant laissé sa raison au fond du premier verre, tellement il est intoxiqué, tantôt ricochant d'un mur à l'autre et tantôt vautré dans ses déjections, ce pochard est électeur... Électeur encore, ce fainéant qui se fait nourrir par sa femme, et cet apache qui vit de la fille : électeur ; ce gâteux qui s'usa les moelles en de sales noces : électeur ; ce demi-fou et ce fou prétendu guéri. Électeur enfin l'imbécile, maître du monde ! Mais la femme réputée inférieure à tous ceux-là, n'a d'emploi que comme contribuable ; qu'un devoir : celui de payer ; qu'un droit : celui de se taire. »

Séverine, citée par Léon Aumeran dans le journal Le Progrès de Bel-Abbès, 25 mai 1910.
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p.29.
«  D'abord, l'opinion favorable au système actuel, qui subordonne le sexe faible au sexe fort, ne repose que sur la théorie ; on n'en a jamais essayé d'autre, et l'on ne peut prétendre que l'expérience, ce qu'on regarde généralement comme l'opposé de la théorie, ait prononcé. Ensuite, l'adoption du régime de l'inégalité n'a jamais été le résultat de la délibération, de la pensée libre, d'une théorie sociale, ou d'une connaissance quelconque des moyens d'assurer le bonheur de l'humanité ou d'établir dans la société le bon ordre. Ce régime vient de ce que, dès les premiers jours de la société humaine, la femme s'est retrouvée livrée en esclave à l'homme, qui avait intérêt à la posséder et auquel elle ne pouvait résister à cause de l'infériorité de sa force musculaire. Les lois et les systèmes sociaux commencent toujours par reconnaître les rapports qui existent déjà entre les personnes. Ce qui n'était d'abord qu'un fait brutal devient un droit légal, garanti par la société, appuyé et protégé par les forces sociales substituées aux compétitions sans ordre et sans frein de la force physique.
Les individus qui d'abord étaient contraints à l'obéissance par la force, y sont plus tard tenus au nom de la loi. »

John Stuart Mill, De l'assujettissement des femmes, 1869.
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p.116.
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne par Olympe de Gouges

Article 16

Toute société, dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution ; la constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n'a pas coopéré à sa rédaction.
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p.62.
« Les violences faites aux femmes n'épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération. Partout, elles perpétuent les inégalités et la domination. »

Marisol Touraine, communiqué de presse, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, 25 novembre 2015.
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p.40.
« Est-ce qu'il n'y a pas des marchés où l'on vend, dans la rue, aux étalages des trottoirs, les belles filles du peuple, tandis que les filles des riches sont vendues pour leur dot ? L'une, la prend qui veut ; l'autre, on la donne à qui on veut.
La prostitution est la même. »

Louise Michel, Mémoires de Louise Michel écrits par elle-même, 1886.
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