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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ouf ! Pas trop tôt. Je commençais vraiment à ne plus en voir la fin, de ce bouquin. Bon, d'accord, c'est bien écrit, mais c'est vraiment la seule chose qu'on peut dire de positif. Même s'il y avait eu possibilité de mettre 10 étoiles, je n'en aurai mis que deux.

Hé oui, désolée, monsieur Egan, faut pas penser qu'à soi quand on écrit un livre ! Il y a le lecteur lambda, comme moi, et comme la plupart des autres babeliothécaires ici présents, qui a un niveau d'études pas forcément élevé.
Avec un récent bac scientifique en poche et une année d'études supérieures dans ce domaine, la tomodensitométrie à émission de positons, les neutrinos, la constante de Planck, les connections interneuronales et tout le bazar, j'en ai quand même entendu parler, et pas qu'un peu.

N'empêche que j'ai rien compris, et c'est pas faute d'avoir essayé ! Alors si c'est pour ressortir les cours de physique quantique à chaque fois qu'on tourne la page, merci bien ! Si je prends un livre, c'est pour ne plus y penser… (Contrairement à ce que j'ai pu entendre par ailleurs, je ne trouve PAS DU TOUT qu'il mette ces notions à portée du premier venu, même avec des connaissances dans ce domaine.)

Vous êtes fan de maths ou de physique, vous adorez la SF et en plus le blabla (monologues parfois longs, très longs, dans les pensées des personages, selon les nouvelles…) ne vous dérange pas : ce livre est fait pour vous !

La difficulté est d'avoir le vocabulaire, et aussi de pouvoir lire des phrases qui paraîssent d'une lourdeur imposante… Plusieurs lignes pour exprimer une pensée unique : on dirait un devoir de philo… (In Gardes-frontières : « le plus beau don de l'état de conscience était la capacité à intérioriser les motifs constitutifs du monde ; pour autant, il se serait fait une joie d'être le tout premier dans un domaine, mais avec dix puissance seize personnes en vie, cela restait une ambition futile pour la plupart d'entre elles. » Gloups.)


Bon, il ne faut pas voir tout en noir : si on excepte les longs passages pour ingénieurs diplômés de grandes écoles (variable en fonctions des nouvelles, peut en représenter jusqu'à environ 45% du texte), les histoires sont bien cousues, et Greg Egan nous emmène dans un monde futuriste, souvent décadent, avec une vision assez négative de toutes les découvertes scientifiques qui pourraient être faites au cours du siècle. Ce n'est pas très perturbant ; on retrouve de nombreuses réflexions sur la foi, l'identité, la longévité, la pensée, l'éthique… le tout appliqué à la science, bien entendu…

Je n'ai vraiment aimé qu'une seule nouvelle : la dernière du livre, qui s'appelle le continent perdu. L'histoire est plus aventureuse et se rapproche de se qui se passe aujourd'hui avec les réfugiés politiques et clandestins. Imaginez la même chose, mais le seul moyen d'échapper à une vie d'enfer, c'est le voyage dans le temps, dans un pays qui ne veut pas de votre passé…

Comme on le voit, Greg Egan a des idées, de très bonnes idées, même, mais c'est vraiment dommage qu'elles soient noyées dans ce fratras idéologique et scientifique.
Je ne regrette pas de l'avoir lu, ça m'aura permis de découvrir un nouvel auteur, même si je n'ai pas aimé…

Je remercie Babelio et les éditions du Bélial' pour m'avoir envoyé ce livre et m'avoir permis d'en faire une critique, qui, je l'espère, à défaut d'être élogieuse, se montrera constructive.
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