AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 34 notes
5
3 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai adoré les romans de Alaa El Aswany au point de m'inspirer d'eux pour essayer, sans succès, d'en écrire un : au bout de quelques pages j'ai réalisé que ma plume n'égalerait jamais celle de l'auteur de "L'Immeuble Yacoubian" ou de "Chicago" et j'ai capitulé.
Je suis d'autant plus déçu par le chroniqueur dont les éditoriaux publiés depuis 2010 sont traduits chez Actes Sud (par l'ancien consul de France à Alexandrie Gilles Gauthier).
Cette publication est doublement opportuniste. L'éditeur a entendu d'une part joué sur la vague de popularité dont jouit le romancier. Au lendemain des printemps arabes et de la chute de Moubarak, la publication de ces chroniques a d'autre part le mérite de flatter le lecteur occidental ; car al Aswany est du "bon" côté, de celui qui défend les pauvres d'Egypte, les victimes de la corruption, les femmes obligées de porter le niqab. Il combat la tentative de succession héréditaire ébauchée par Hosni Moubarak en faveur de son fils Gamal.
Hélas, les travers du romancier - dont la subtilité n'était pas la qualité première - sont plus flagrants encore à la lecture de ses chroniques. Aussi politiquement correctes soient-elles, ses chroniques forcent le trait, critiquant sans nuance les méchants musulmans dont la foi se réduit au respect des formes et les hommes politiques coorompus qui, ne tenant leur mandat que de la volonté du Raïs, n'exercent pas leurs charges pour le bénéfice des citoyens mais pour la satisfaction de leur maître.
Ses écrits frappent par leur ultra-nationalisme qui dérive fréquemment dans l'antisionisme voire dans l'antioccidentalisme.
Les 45 chroniques réunies dans ce recueil n'évitent pas l'écueil de la redite : là où le romancier fourbit son oeuvre, l'éditorialiste reproduit chaque semaine un raisonnement répétitif. Très pertinent dans sa critique des maux qui frappent la société égyptienne, al Aswany se révèle un politique moins visionnaire : ainsi prend-il fait et cause pour Mohamed El Baradei dont il s'est avéré qu'il ne bénéficiait d'aucun soutien dans le peuple.
Vivement son prochain roman !
Commenter  J’apprécie          130
Ces chroniques auraient paru plus intéressantes si l'éditeur ne les avait pas fait paraître dans un but qui semble opportuniste.
J'avoue que je fus déçue par la redondance des propos émis puisque sur une durée assez longue et les sujets traités sont toujours les mêmes: corruption et violence du régime en place, condition de la femme, nationalisme qui conduit l'auteur à se présenter comme antisioniste voire antiaméricain. Monsieur ASwany se fait le chantre d'un islam modéré que l'on souhaiterait voir mis plus souvent en application dans les pays qui appliquent la charia c'est à dire la loi islamique.
A quand un merveilleux roman de cet écrivain qui dénonce mieux le régime en place dans ses fictions.
Commenter  J’apprécie          100


Lecteurs (81) Voir plus



Quiz Voir plus

L'énigme Toutankhamon

Toutankhamon était un enfant pharaon. A quel âge a-t-il accédé au pouvoir?

9 ans
22 ans
11 ans
44 ans

34 questions
67 lecteurs ont répondu
Thèmes : pharaon , mystère , antiquité , animaux , énigmes , egypte , archéologieCréer un quiz sur ce livre

{* *}