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Gilles Gauthier (II) (Traducteur)
EAN : 9782742770373
459 pages
Actes Sud (28/09/2007)
3.69/5   262 notes
Résumé :
Après son formidable récit autour d'un immeuble du Caire, L'Immeuble Yacoubian, Alaa El Aswany nous entraîne vers un nouvel univers romanesque en déplaçant son regard jusqu'à Chicago. C'est en effet dans cette ville mythique et sulfureuse qu'il a choisi de recréer une Little Egypt en exil, s'inspirant d'un département de l'université de Chicago qu'il a lui-même bien connu lors de ses années de formation américaines.

Avec son art de camper de multiples... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 262 notes
« L'immeuble Yacoubian » avait suscité des critiques dithyrambiques, et moi qui n'avais lu pour seul écrivain égyptien que Naguib Mafouz, j'avais alors découvert avec bonheur cet auteur talentueux.

Alaa El Aswany est un auteur engagé qui publie des chroniques dans la presse égyptienne et participe à des débats à la télévision et à la lecture de « Chicago », on s'aperçoit à quel point il a su cerner avec lucidité les grands maux de la société égyptienne quelques années avant que le printemps arabe ne vienne lui donner raison.

Cet ancien dentiste a étudié à Chicago et ce n'est donc pas par hasard qu'il situe son histoire dans cette ville au sein de la faculté de médecine dans le département d'histologie.

L'intrigue se situe après les attentats terroristes du 11 septembre et Safouat Chaker qui s'occupe de la sécurité à l'ambassade égyptienne, a du pain sur la planche, le président égyptien viendra bientôt en visite officiel, aucun faux pas ne sera tolérer, ni aucun fauteurs de troubles…

Des enseignants d'origines égyptiennes établis en Amérique depuis de nombreuses années croisent le chemin de jeunes étudiants. Au sein de ce microcosme des rapports de pouvoir se jouent, des histoires d'amour se terminent, d'autres naissent, des plaies que l'on croyait fermés s'ouvrent béantes…

On constate à quel point la corruption, le poids des traditions et de la religion gâchent toute une jeunesse prometteuse étouffée au sein d'une société asphyxiée par les interdits, même à des centaines de kilomètres de l'Égypte.
Aux dimensions politiques, s'ajoutent une autre composante, plus intime, celle de la douleur de l'exil. Comme le disait l'écrivain d'origine égyptienne, Gilbert Sinoué, au cours de l'émission « La grande librairie » en décembre 2012, « on a besoin de retrouver ses racines ». On parle du mot intégration, il faut s'intégrer mais je me demande jusqu'à quel point on ne bascule pas vers la désintégration ». Alaa El Aswany lui donne raison, plusieurs personnages se brûleront les ailes en ouvrant les yeux sur le bilan de leurs existences en Amérique.

Les personnages se débattent dans leurs contradictions, leurs désirs, la tension monte doucement, l'intrigue est prenante.

Le constat de ces jeunesses perdues laisse un goût amer, mais ce qui est certain c'est que dans de nombreuses années, on lira encore l'oeuvre d'Alaa El Aswany pour l'acuité avec laquelle il a restitué les états d'âme de son pays grâce à son merveilleux talent littéraire.
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Alaa El Aswany raconte la vie d'extapriés égyptiens à Chicago. Ils sont pour la plupart étudiants ou professeurs à l'université et sont, quel que soit leur âge, partagés entre deux cultures. Certains plus âgés s'y sont installés dans la durée et ont une famille multi-culturelle, d'autres arrivent pour finir leurs études supérieures et tous se voient, à un moment ou à un autre, confrontés à la difficile réalité d'être soi dans un univers qui ne leur ressemble pas. En outre, ils découvrent que certains travers de la politique égyptienne est bien vivace, voire encouragée par les américains, dans ce pays des droits de l'homme, que le racisme est présent, tant vis-à-vis des "arabes" après le 11 septembre qu'à l'égard des noirs. Chacun raconte son histoire, et l'auteur installe une progression par chapitres successifs de la vie des uns et des autres. Il y a une tension qui naît au travers des pensées que nous livrent ces personnages et progressivement on est pris dans cette tornade. Je n'ai cependant pas été envoûtée par l'écriture mais j'ai appris beaucoup de choses, notamment sur Chicago et l'expatriation des scientifiques égyptiens.
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Je vais vous raconter un truc. Tous les matins, je me réveille à 6h20, fais ma toilette, range ma chambre (enfin presque) , prends mon petit déjeuner devant la télé, m'habille, et sort pour arriver à l'hôpital , et me garer dans une place qui m'évite de faire trop de manoeuvres. Je rentre au labo, et je dispose d'environ 45 minutes de lecture, dans le calme, avant que tout le monde arrive.....C'est chiant ce que je viens de raconter, non? Alors imaginez si je décrivais les couloirs de l'hôpital!!! Non pas que des couloirs d'hôpital ne puissent pas inspirer un texte puissant, mais je ne suis pas écrivain, et je ne sais pas le faire. Sauf que Alaa El Aswany est écrivain, et avec un pitch du genre : Little Egypt en exil, et à Chicago en plus, je m'attendais à une explosion digne de la rencontre de ces deux univers......et flop. On dirait un livre pour enfant, la magie en moins. Il s'attarde sans charme sur des évidences, du genre: quand on émigre dans un pays à des milliers de Km, ben il y a le décalage horaire qui perturbe, et puis la famille vous manque (sans blague), ou bien des descriptions de l'université , non pas de l'ambiance, mais pour dire qu'il y a un immeuble pour chaque spécialité, une statue d'un grand scientifique, le tout dans une superficie de "trente acres* ", avec en bas de page:" *un acre fait approximativement 04 hectares"....pourquoi ne pas écrire dès le début 4 hectares? depuis quand le mot acre est exotique et nécessite une explication? Extraits: "Dés que l'on franchit sa porte vitrée, on sent qu'on laisse derrière soi le monde, avec ses préoccupations et son tumulte, et qu'on pénètre dans le temple de la science." ... Naze. " Pendant plus d'une heure, elle se retourna dans son lit. Elle se sentait extrêmement misérable et se mit à pleurer dans l'obscurité, tellement qu'elle mouilla son oreiller."....???!!?...Le livre fait presque 500 pages, et j'ai peur (peut être que je me trompe) que ce chiffre n'ait été atteint à force de "rembourrage" inutile. C'est vrai que je n'ai lu que 50 pages environs,mais au bout de 50 pages, je devrais depuis longtemps être dans l'ambiance!! Comment on reconnait un grand livre? et bien c'est celui qui vous fait décoller dès le premier chapitre, que ce soit par une phrase choc, ou bien toute simple qui donne le ton ("J'habite Villa Borghèse. Il n' y a pas une miette de saleté nulle part, ni une chaise déplacée. Nous y sommes tous seuls, et nous sommes morts."). Je viens de lire sur environ 20 pages, la description par Mishima, d'un jeune couple qui prépare son Seppuku, et bien que le principe de cette pratique me dépasse complètement malgré tous mon respect pour la culture Japonaise, et bien je vous assure que j'ai eu des frissons du début jusqu'à la fin...juste 20 pages...Donc, c'est peut être le passage rapide d'une lecture aussi puissante, vers un univers..platement décrit...mais ça ne marche pas....dommage, parceque j'ai voulu lire El Aswany après l'avoir entendu sur arte, et je me faisais une joie de le découvrir....une autre fois peut être. Ps: je ne vous raconte pas les 45 minutes de lecture de ce matin, et je n'avais aucun autre livre sur moi, interminable!!
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Un livre étonnamment en phase avec la récente évolution égyptienne, 4 ans avant celle-ci.

C'est en assistant ces derniers jours à une représentation de "J'aurais voulu être égyptien", la pièce de Jean-Louis Martinelli mise en scène aux Amandiers, et plutôt finement adaptée du roman "Chicago" de Alaa El Aswany, que j'ai réalisé - avec quatre ans de retard, donc - à quel point ce livre était prémonitoire du degré de tension, et bientôt de rupture, atteint en 2007 par le régime égyptien d'Hosni Moubarak.

En suivant les quelques protagonistes d'une communauté d'universitaires, exilés égyptiens plus ou moins volontaires, à Chicago, l'auteur, fort alors du succès mondial de son second roman de 2002, "L'immeuble Yacoubian", peut dépeindre un pays, l'Egypte, où la corruption ordinaire et la violence politique, loin d'être larvée d'ailleurs (le terrible exposé sur l'efficacité en matière de torture conduit par le responsable de la police spéciale fait froid dans le dos), ont peu à peu façonné une société de faux-semblants, où l'obséquiosité le dispute à la lâcheté quotidienne...

Redoutable efficacité narrative, servie par une habile polyphonie, particulièrement bien rendue à la mise en scène avec le secours d'actrices et acteurs impressionnants (parmi lesquels on distinguera particulièrement Eric Caruso en Danana, Mounir Margoum en Nagui et Marie Denarnaud en Wendy).

Une fable agressive, ironique, parfois comique, toujours pertinente, sur le sens du courage en politique, que l'on pourra étonnamment rapprocher de l'excellent "Hammerstein ou l'intransigeance" d'Enzensberger, et beaucoup plus ironiquement, du fameux "Don't settle" de Steve Jobs, appliqué à la recherche du meilleur emploi possible par chacun (j'écris ceci le lendemain du décès du fondateur d'Apple).

Et on soulignera au passage s'il en était besoin l'ampleur et la qualité du travail d'Actes Sud dans la transmission du meilleur des littératures arabes contemporaines auprès du public français...
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Cheïma, Tarek, Nagui, Saleh, Raafat...qu'ils soient étudiants ou professeurs, ils ont tous en commun d'avoir quittés l'Egypte pour venir vivre aux Etats-Unis. Certains rentreront en Egypte après plusieurs années d'étude, d'autres se sont définitivement installés sur le sol américain mais tous gardent au fond du coeur l'amour de leur pays d'origine. Dans le département universitaire de Chicago, cette "Little Egypt" en exil se perd, se cherche et s'interroge, partagée entre Orient et Occident, entre vie rêvée, règles imposées ou devoirs religieux.
Avec "Chicago", Alaa El Aswany peint une très belle fresque contemporaine sur la communauté égyptienne exilée aux Etas-Unis. A travers une galerie de personnages brillamment auscultés, c'est toutes les difficultés sociales, politiques, religieuses et relationnelles du monde arabe tiraillé entre modernité et tradition, démocratie et dictature, que "le dentiste du Caire" aborde avec un ton juste et plein d'humanité. Avec un sens du suspense totalement maîtrisé, l'auteur nous fait partager les espoirs et les désillusions de ses compatriotes égyptiens.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le docteur Saleh se leva et se dirigea lentement vers la tribune, la tête baissée afin de ne regarder personne. (...) Il allait lire le manifeste d'une voix forte, claire et rapide, de façon à pouvoir le terminer avant qu'on l'en empêche. Il aurait été naïf d'imaginer qu'on le laisserait parler jusqu'à la fin. Pendant quelques instants, ils allaient être frappés de stupéfaction, mais ils reprendraient rapidement leurs esprits et ne tarderaient pas à réagir. Qu'allaient-ils faire ? Il était exclu qu'ils tirent sur lui. Ils l'arrêteraient, le frapperaient et même le bâillonneraient de force (...). Tout cela ajouterait à leur opprobre. Ce qui se passerait ensuite ne lui importait pas. D'où lui venait cette force ? S'il l'avait eue trente ans plus tôt, sa vie aurait changé, lorsque Zeïneb lui avait dit : "Dommage que tu sois lâche". Mais maintenant, il franchissait le dernier pas. Il allait faire face au président de la République et lire un manifeste en faveur du droit des Egyptiens à la démocratie et à la liberté. Il allait le faire devant le monde entier et les caméras trasnmettraient partout son image.
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- Sais-tu où habitent Sarah et Jeff ?
- Chez lui.
- Bien sûr, chez lui, mais est-ce que tu sais où c'est ? A Oakland, le quartier le plus pauvre et le plus sale de Chicago.
- Jeff m'a expliqué pourquoi. Il n'a pas encore les moyens de payer un loyer dans un autre quartier, mais quand il aura vendu sa nouvelle toile sa situation sera meilleure.
- Alors, toi aussi, il t'a convaincue ! Est-ce que tu crois qu'il y aura quelqu'un pour payer un dollar cette saloperie dont il barbouille ses toiles ?
- Saleh, je ne comprends pas pourquoi tu le détestes à ce point.
- Et moi, je ne comprends pas cet abrutissement qui t'a frappée. Ce voyou a pris ta fille unique pour l'emmener dans un quartier le plus sale de Chicago, et toi tu prends encore sa défense.
- Je ne prends pas sa défense.
- Non seulement tu la prends, mais en réalité c'est toi la cause de tout cela.
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Ce qui a aggravé les choses, c'est que les millions d'Egyptiens qui ont travaillé pendant des années en Arabie Saoudite en sont revenus avec des idées wahhabites et que le gouvernement a soutenu la diffusion de ces idées qui le renforçaient
- de quel façon ?
- Le rite wahhabite interdit de se soulever contre un dirigeant musulman, même s'il opprime les gens. La seule chose qui préocucupe les wahhabites, c'est de recouvrir le corps de la femme...
Le manifeste page 328
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Ceux qui gouvernaient l'Amérique envoyaient les fils des pauvres mourir au Vietnam pour multiplier les millions qu'ils gagnaient, tandis que leur propre progéniture menait une vie de luxe loin du danger. Le rêve américain était une illusion : une course sans fin dont personne ne sortait victorieux et au cours de laquelle les Américains se précipitaient vers les travaux forcés d'une concurrence cruelle et impitoyable pour acquérir une maison , une voiture rapide et une résidence secondaire. (page 186)
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Un quart d’heure plus tard environ, j’étais assis à côté de lui dans sa Jaguar rouge. Je m’étalai sur le siège moelleux. J’avais l’impression d’être le héros d’un film étranger sur les courses de voitures. Je lui dis :
– Vous avez une voiture formidable.
Il sourit et me répondit calmement :
– Je gagne bien ma vie, grâce à Dieu.
Le tableau de bord était plein de compteurs comme celui d’un avion et le levier de vitesse était une large manette de métal. Lorsque Karam l’actionna, le moteur rugit et la voiture démarra en trombe. Je lui demandai :
– Aimez-vous la course automobile ?
– J’adore ça. Lorsque j’étais enfant, je rêvais de devenir pilote de course. C’est de cette manière que je réalise maintenant certains de mes anciens rêves.
Il y avait quelque chose d’authentique dans le ton de sa voix, différent de la veille. C’était comme s’il avait alors joué un rôle dans une pièce de théâtre et qu’il parlait maintenant à un ami après la fin du spectacle.
Il me demanda amicalement :
– Avez-vous vu Rush Street ? C’est la rue préférée de la jeunesse de Chicago. Il y a là les meilleurs bars, les meilleurs restaurants, les meilleures discothèques. Les week-ends les jeunes y vont pour danser et boire jusqu’à l’aube. Regardez.
Je regardai dans la direction qu’il indiquait. Il y avait un groupe de policiers à cheval. Leur vision semblait étrange sur un fond de gratte-ciel. Karam dit en riant :
– Tard dans la nuit, lorsqu’il y a de plus en plus de gens saouls faisant du tapage et que les bagarres commencent, la police de Chicago a recours aux chevaux pour disperser les ivrognes. Lorsque j’étais jeune, un ami américain m’a appris comment exciter les chevaux. Nous allions dans cette rue. Nous buvions et, lorsque venait la cavalerie pour nous disperser, je me glissais derrière le cheval et le piquais d’une certaine manière. Il se mettait alors à hennir, ruait et partait en courant au loin avec le policier.
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