Le Dahlia noir

Dans le Los Angeles des années d'après guerre, deux anciens boxeurs devenus flics, qui ont appris à se connaitre et à s'apprécier sur le ring, Dwight "Bucky" Bleichert et Leland "Lee" Blanchard, enquêtent sur le crime horrible d'une jeune femme, Elizabeth Short "le Dahlia Noir", coupée en deux et éviscérée.

Au travers de son enquête, Bucky, flic sans concession, découvrira progressivement la face cachée de son ami Lee, dont la protégée, Kay Lake, forme la troisième partie de ce trio improbable.

Des bas fonds de L.A. jusqu'à Tijuana, l'enquête et l'obsession de Bleichert pour ce Dahlia Noir nous entraîne dans un univers sombre et glauque où la manipulation, le racisme, le mensonge et la violence sont omniprésents.

Fermez les yeux, remémorez-vous les films policiers en noir et blanc, dont le héros parle en voix off des conditions sordides de l'exercice de son métier dans un Los Angeles rongé par le racisme et la violence... et vous serez dans l'ambiance du Dahlia Noir.

Sur les bases d'une histoire vraie, James Ellroy réalise la catharsis du meurtre non résolu de sa propre mère.

Une enquête approfondie, des personnages complexes et très étudiés, une description du milieu de la boxe et du L.A. des bas fonds, c'est ce qui vous attend si vous vous lancez dans la lecture du Dahlia noir.

Pour moi, au détour de ce roman, je me suis perdu dans la masse des personnages, des descriptions trop longues, des pensées du personnage principal, qu'on a finalement parfois du mal à suivre, voire à comprendre tout simplement.

Je suis allé au bout de ce livre, mais non sans mal, pour finir par m'ennuyer.

Ce Dahlia était sans doute trop noir pour moi.

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Autant l'écrire d'emblée, j'ai abandonné à la 310eme pages. J'ai voulu suivre les conseils qui disaient de s'accrocher mais quand on est au 3/4 du livre et qu'on s'ennuie autant il ne faut pas s'entêter.
J'ai lu les critiques dithyrambiques. C'est effectivement bien écrit mais long bien trop long pour moi.
Le suspense n'est pas là et trop de personnages torturés pour faire décoller l'intrigue.
Amatrice de polar, je me suis perdue dans celui-ci.

A la fin des années 40 aux USA, le corps de Betty Short, alias le Dahlia noir car elle est vêtue de couleurs sombres, est retrouvé nu et mutilé. Lee et Bucky sont chargés de l'affaire.

J'ai eu envie de découvrir le fameux dahlia noir, roman le plus connu d'Ellroy, grande figure du polar noir. C'est presque un récit fondateur du genre. Ayant lu travail soigné de Lemaitre (dans lequel l'assassin reproduit des meurtres de livres célèbres), je voulais avoir la référence du dahlia noir.

Le roman vaut vraiment pour son ambiance, un peu à l'instar de Mystic River. Les Etats-Unis d'après guerre c'est particulier : entre policiers corrompus, violents et racisme omniprésent, il y a de quoi faire.

Le livre est écrit à la première personne et celui qui dit "je" c'est Bucky Bleichert, un flic sans prétention qui va se retrouver sur le devant de la scène grâce à ses talents de boxeur. En effet, pour des raisons budgétaires, il faut redorer le blason de la police, quoi de mieux qu'un bon match de boxe opposant un Black (Lee) à un Blanc (Buck) ? de ce match, qui est volontairement perdu par Bucky pour récupérer de l'argent en pariant sur lui-même, naît une grande amitié entre les deux hommes qui deviennent partenaires aux "Mandats", un service dédié à la recherche de criminel.

Et puis il y a des femmes aussi dans ce roman, l'intrigue évoluant dans le milieu de la prostitution. D'abord le dahlia bien sûr mais aussi Kay, la femme De Lee, qui deviendra plus tard la femme de Bucky. Sans oublier, Madeleine (Maddy) qui cède au chantage de Bucky en échange d'une nuit "d'amour".

L'histoire est très très américaine et ancienne donc on a tendance à s'y perdre : il y a une multitude de services de police qui n'ont pas trouvé d'écho dans ma tête. Les personnages sont également très nombreux et on les appelle volontiers par leur surnom, ce qui prête vraiment à confusion.

Les thématiques du racisme, de la boxe et de la prostitution sont prédominants et je dois avouer que ce ne sont pas mes thèmes de prédilection. du reste, l'intrigue nous balade sur des fausses pistes continuellement, il y a une profusion d'histoires secondaires, de relations alambiquées entre les personnages.

C'est un polar assez complexe qui m'a fait l'impression de partir dans tous les sens. Si l'ambiance est bien retranscrite, le côté très nébuleux de l'enquête m'a gênée et m'a fortement ennuyée. C'est vraiment dans la lignée des Lehane. Je crois que je vais arrêter de lire des polars américains, le style ne me correspond pas et j'en sors continuellement déçue. Ces grands romans ont souvent été adaptés au grand écran, peut-être que je me laisserai davantage tentée par les films que par les livres pour les prochains !

Ayant été assez fasciné par la plume d'Ellroy dans Underworld j'ai commencé ce livre avec beaucoup d'attentes.
La plume est fluide et percutante (le combat de boxe est raconté avec une tension incroyable) et on retrouve cet univers noir de LA propre à l'auteur et au meilleur cinéma noir. Malheureusement j'ai trouvé l'histoire un peu banale (assassinat d'un jeune femme, cadavre mutilé) et surtout je reste très confus dans la résolution de l'enquête. le polard ne m'a malheureusement pas marqué; mais le livre peut valoir le détour pour le style et l'ambiance générale d'un LA plus que glauque.

Le dahlia noir est un roman que j'attendais de lire avec impatience. Je suis assez fascinée par les true crime et j'ai beaucoup entendu parler de l'affaire du dahlia noir. J'ai été assez déstabilisé par le langage utilisé, très cru et avec beaucoup de vocabulaire raciste, homophobe et sexiste, mais c'est aussi révélateur de l'époque où se situe l'intrigue. James Ellroy réussit avec brio à nous plonger dans la fin des années cinquante, post seconde guerre mondiale, à Los Angeles.
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Nous allons suivre deux policiers qui font partie de la brigade dédiée à la résolution du crime de Betty Short, une jeune femme dont le cadavre a été coupé en deux, vidé de ses organes et de son sang, avec de nombreuses traces de sévices. J'ai trouvé que le rythme était assez lent, j'avais l'impression d'être perdue à certains moments tant le style peut être brouillon. Je trouve que l'histoire est assez longue, il y a de nombreuses intrigues secondaires qui viennent s'entremêler à l'intrigue principale. Je n'ai pas beaucoup aimé cette lecture, je suis restée à la surface du récit pendant toute l'histoire et j'ai trouvé le dénouement assez tiré par les cheveux. Cependant, je trouve que la psychologie des personnages est plutôt bien travaillée, l'obsession envers cette affaire, elle tombe dans l'oubli après des semaines à faire la une dans la presse, mais pour ces policiers chargés de l'enquête, l'image de Betty continue de les hanter. Quand on sait qu'Ellroy a perdu sa mère très jeune d'un meurtre jamais résolu, on peut comprendre en quoi cette affaire a eu une résonance en lui.

C'est mon premier roman de James Ellroy, et même si je suis amateur de polars, là, sur le coup, je ne suis absolument pas convaincu.
Dès le début, je me demandais où l'auteur veut en venir, déjà avec la préface, puis avec les premières pages qui ne parlent que d'un combat de boxe à venir.
Ensuite, l'histoire. Mais que c'est long ! Il ne faut pas s'arrêter au risque de perdre le fil, car c'est tortueux. On s'y perd très facilement, et puis je n'ai tout simplement pas trouvé d'intérêt.
Donc, je ne vais pas m'étaler dans la critique, je crois que j'en suis assez incapable. Je suis allé jusqu'au bout, mais c'était dur, très dur. Long, très long….comme le roman.

Ellroy a l'art de poser ses personnages ! (Enfin, si l'on peut dire…) Il faut attendre une centaine de pages pour commencer à entrer dans l'histoire du fameux Dahlia Noir… Les deux flics qui sont au centre de l'ouvrage, Blanchard et Bleichert (le narrateur) ont donc droit à de longs portraits "en action" : leur rencontre, leurs combats (de boxe en l'occurrence) et la formation de leur « duo »… qui se transforme en trio en privé…

Mais malheureusement, une fois entrées dans l'histoire – l'enquête sur le Dalhia – j'ai fini par m'ennuyer… le style est un peu étiré, Ellroy s'attarde sur des détails qui ont très certainement leur importance, mais qui m'ont semblé s'éloigner de ce qui m'avait conduit à emprunter le livre…

J'ai voulu me plonger dans de la lecture des années 1900. Il est vrai que l'écriture est très bonne mais par contre les histoires sont molles ça traine en longueur on en voit pas la fin. Je peux comparer ça à un vieux film il y a tellement de décalage que l'on s'ennuie.
Je pense que mon commentaire risque de solliciter des réactions, je peux très bien le comprendre.

Ce Dahlia noir coche toutes les cases du genre et c'est un peu pour ça que je l'ai lu afin de découvrir le Roman Noir, que je ne connaissais pas. Est-ce la raison pour laquelle j'ai trouvé ce livre balourd ? Va pour le style mitraillette, mais les personnages sont peu crédibles, les situations par trop prévisibles, l'auteur rallonge tellement la sauce que l'histoire en devient bouillon insipide. Et puis la fin est totalement abracadabrantesque. Une catharsis pour l'auteur dont la mère a eu une fin proche de celle du Dahlia, mais pas un plaisir de lecture pour moi.

Dur, dur, le style de narration est lourd et il y a des passages où il ne se passe pas grand chose. Sur le fond l'histoire est intéressante et intrigante mais amenée d'une telle manière que j'avoue je me suis ennuyer un peu. Pas frisson pour ce polar.