Night café : My sweet knights se termine dans ce troisième et dernier tome. Apprenant l'hospitalisation de Yoshi, Hina se précipite à son chevet, où elle retrouve également Sôshi. Maître Todô, bien décidé à la séparer d'eux pour de bon, abat alors son ultime carte.
Une conclusion malheureusement en dessous des deux précédents tomes. Ils avaient un bon rythme, ni trop lent ni trop rapide, tandis que, cette fois, tout se précipite. Autant j'ai tendance à critiquer les romances qui s'étirent inutilement, autant là, j'aurais aimé voir l'auteur s'attarder davantage sur le devenir du café et de ses personnages.
On connaît leur sort à tous, certes, mais seulement esquissé à grands traits, et au bout du compte, je ne suis pas certaine d'avoir vraiment cerné les caractères de Yoshi et de Nozomu. J'avais l'impression qu'ils se comportaient parfois d'une manière, parfois d'une autre, en fonction de la situation.
Quant à Todô, il récolte assez vite ce qu'il a semé, et si j'ai d'abord pensé qu'il s'agissait de la meilleure punition pour lui, sa (brève) réapparition gâche tout. Il n'a pas le moindre remord, et l'utilité / la pertinence qu'il aurait pu revêtir est promptement balayée.
Il est à mettre au crédit de la mangaka qu'elle a voulu tout boucler et ne laisser aucun élément en suspens, mais un tome, c'était trop court pour le faire correctement. Dommage, car il s'agit d'une oeuvre vraiment plaisante (ma préférée parmi celles que j'ai lues d'elle à ce jour), qui aurait mérité une fin à la hauteur.
Je recommande ce manga, surtout si vous aspirez à une courte série, mais non sans une pointe de déception.
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