Plutôt que de continuer "Ma petite maîtresse", j'ai préféré commencer la lecture d'"Idatakimasu" de
Yuki Yoshihara. Les traits sont jolis et fins, mais les personnages principaux un peu différents de ceux des autres mangas de la mangaka, moins ridicules. L'humour est toujours très présent, mais la romance entre l'héroïne, une femme divorcée travaillant dans l'agence matrimoniale de son ex mari infidèle qui cherche à la reconquérir, et un lycéen de dix-huit ans se révèle mise en scène de façon moins caricaturale : les scènes érotiques ou amoureuses, les dialogues ne sont pas uniquement humoristiques. Pour l'instant, il s'agit d'une comédie sentimentale plus que d'une farce, malgré quelques oscillations dans les deux derniers chapitres qui font penser que ça pourrait bien basculer. Mais quand l'héroïne vient voir l'homme qu'elle aime au lycée... parce qu'il s'est foulé la cheville en EPS et qu'on l'a appelée, c'est à la fois marrant et tout à fait crédible. Ensuite, ça dérape, mais pas tant que ça. D'une série à l'autre,
Yuki Yoshihara explore différentes facettes du registre comique, et cette fois, c'est pour l'instant tout à fait bien équilibré entre romance, humour et érotisme.
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