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Steve Epting (Illustrateur)Elizabeth Breitweiser (Illustrateur)Sebastian Girner (Directeur de publication)
EAN : 9781732748538
154 pages
TKO Studios (18/01/2019)
4.09/5   22 notes
Résumé :
Nous sommes en Russie pendant l'interminable hiver 1942, et nous suivons le sniper soviétique Sara, tandis qu'elle résiste aux envahisseurs nazis avec ses camarades. Les femmes du campement sont isolées dans un baraquement à part et l'unité repousse vaillamment l'ennemi, mais pour combien de temps ? Une histoire complète inspirée d'une histoire vraie. Garth Ennis (The Boys, Preacher, Punisher) n'est jamais autant à l'aise que sur les histoires de guerre. Il est donc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Pour la mère patrie
-
Ce tome contient une histoire complète et indépendante de toute autre. Il regroupe les 6 épisodes, initialement parus en 2018, écrits par Garth Ennis, dessinés et encrés par Steve Epting, avec une mise en couleurs d'Elizabeth Breitweiser.

Dans une forêt russe, en territoire occupé par l'armée allemande en 1942, Sara, une tireuse d'élite de l'armée russe, est en planque dans les hauteurs d'un arbre, voyant passer des soldats allemands à trois ou quatre mètres sous elle. Elle reste absolument immobile. Tard le soir, elle rentre à la base de son unité, une ferme, dont une grange abrite un char allemand. En, passant, elle voit deux soldats jeter à terre deux prisonniers allemands. Ils ont déjà du sang sur le visage et leur sort ne fait pas de doute. Sara pénètre dans la baraque qui est dévolue aux femmes. Ses six compagnes tireuses d'élite sont déjà là : Mari, Nata, Katrina, Vera, Lidy et Darya. Elle les informe qu'il y a des prisonniers en train d'être interrogés. Vera demande s'ils ont déjà besoin de leur aide. Pas encore répond Sara. Puis elles se demandent ce qu'il y a à manger car la nourriture n'a pas encore été amenée. Nata estime que ce sera forcément meilleur que ce qui est servi à Leningrad. Sara pose son fusil bien droit, en pensant à ce qu'il est vraiment. Il a un nom composé de de lettres et de chiffres, un calibre en millimètres, c'est un instrument de précision. Pour elle, c'est juste une arme à feu, un pistolet.

Dans l'après-midi, toujours à son poste de guet dans l'arbre, Sara attend encore l'arrivée de la cible qui lui a été désignée, tout en s'inquiétant de la présence de nombreux soldats. Elle ne sait pas trop si elle doit prendre le risque de l'abattre en premier et de voir tous les regards se tourner vers l'endroit où elle se tient, ou si elle doit commencer par abattre les deux soldats dotés d'un pistolet mitrailleur MP40 avant, pour qu'elle ait plus de chance de s'en sortir. Puis après, elle lâchera les grenades. Il lui faut juste espérer qu'il n'y aura pas un vétéran aguerri qui sait comment réagir efficacement. de toutes les manières, elle n'a qu'une seule chose à faire : attendre. le soir, Sara et une collègue sont sorties pour aller chercher les marmites afin de pouvoir manger. Elles passent devant les soldats qui continuent de frapper les prisonniers pour les interroger, sans leur jeter un seul regard. Elles rentrent dans leur baraque et posent la marmite sur la table, puis vont enlever leur chaud manteau. Raisa, la commissaire politique est arrivée entretemps et explique à toutes qu'elles peuvent tout lui confier : elle est là pour ça. Elle ajoute que la hiérarchie est satisfaite des résultats de la mission de Sara dans l'après-midi. Un soldat ouvre la porte et demande si Vera peut venir les aider. Elle se lève avec entrain, et une autre se demande pourquoi elle aime tant ça. Sara répond qu'elle sait mettre en oeuvre des techniques redoutables d'interrogatoire, car elle ressent une véritable haine pour les nazis. Raisa intervient pour rappeler les consignes en cas de capture et d'interrogatoire par l'ennemi.

Le scénariste a répété à plusieurs reprises que c'est l'une des meilleures histoires de guerre qu'il ait pu écrire. L'horizon d'attente du lecteur s'en trouve particulièrement élevé, surtout s'il a lu ses séries Battlefields et War Stories, ou ses histoires plus récentes comme The Stringbags avec P.J. Holden ou Out of the Blue avec Keith Burns. Il a donc choisi de situer son récit en Russie, ou en Union des républiques socialistes soviétiques, dans une partie occupée par l'armée allemande, et de s'intéresser à un groupe de 7 tireuses d'élite. Effectivement, il y a eu environ 2.000 tireuses d'élite soviétiques durant ce conflit, dont Lioudmila Pavlitchenko (1916-1974) fut la plus célèbre, avec environ 300 morts à son actif. le scénariste se focalise sur leurs compétences, ne mettant en scène le rapport entre hommes et femmes qu'à deux reprises : des soldats qui lancent quelques remarques pour essayer de draguer, et un officier qui essaye d'obtenir une faveur sexuelle en échange d'un renseignement. Dans les deux occurrences, la situation tendancieuse tourne court immédiatement au désavantage des hommes. Sara se montre tellement glaciale que le capitaine abandonne la partie dès la première phrase et redevient professionnel. Dans la deuxième circonstance, l'une d'elle lance une répartie cassante, et les autres soldats n'osent pas tenter leur chance avec ces soldats de l'armée tenus en haute estime par la hiérarchie et par les responsables de la propagande.

Le lecteur peut comprendre qu'Ennis se sente fier de ce récit car il est raconté de manière naturaliste du début à la fin, sans les moments choquants de violence exacerbée avec une touche d'humour noir, dont il est coutumier. le lecteur suit Sara du début jusqu'à la fin, dans ses missions, ses moments d'attente, ses moments de tir, ses brefs répits dans la base avec un retour en arrière pour sa formation initiale de tireuse d'élite. le dessinateur se tient à distance de toute forme de voyeurisme. Les tireuses sont habillées de tenues militaires pour le grand froid, et pour passer inaperçues, essentiellement blanches, conformes à la réalité de l'équipement de l'époque pour ce genre d'unité, car Ennis est intransigeant sur l'authenticité de l'attirail militaire. le lecteur observe donc des jeunes femmes, moins de 30 ans remplir leur devoir militaire, de façon professionnelle, compétente, et prudente. Il n'y a pas de forme de compétition entre elles et les soldats masculins car elles sont une unité d'élite spécialisée, sans contrepartie masculine dans leur détachement. Epting a conçu une apparence spécifique pour chacune d'entre elles, que ce soit par la morphologie, la forme du visage, la chevelure, et le lecteur peut ainsi les identifier facilement quel que soit leur uniforme, de campagne, ou de d'intérieur. Il leur applique une direction d'acteur, ou plutôt d'actrice, de type naturaliste. Leur visage est peut-être un peu plus avenant que dans la réalité, mais avec une gamme d'expression restreinte, car elles sont sur leur garde en présence de la commissaire politique et elles restent sur leur réserve d'une manière générale, très consciente du regard des autres, du risque de délation auprès de la commissaire.

Le lecteur ne peut donc se faire une idée des pensées des tireuses d'élite et des personnes avec qui elles interagissent que par les dialogues et les expressions de visage, à l'exception de Sara dont une partie des pensées font l'objet de cartouches de texte. L'artiste réalise des dessins descriptifs avec un très bon niveau de détail, et un rendu sophistiqué, en apparence parfois photographique, en réalité, un savant dosage entre les éléments qui bénéficient d'un contour minutieux, et ceux qui sont plus suggérés. Elizabeth Breitweiser réalise une mise en couleur avec la même approche naturaliste, tout aussi sophistiquée : pas d'effets spéciaux pyrotechniques, pas de lissage parfait ou de gradient de couleurs aux mille nuances, mais des aplats aux formes sophistiquées, pour un rendu d'un naturel épatant. le dessinateur met en oeuvre une mise en scène tout aussi naturaliste que ce soit pour les scènes de dialogue, ou pour les scènes d'action militaire. C'est confondant de fluidité et d'évidence, au point que le lecteur ne fasse pas attention aux techniques de dessins, totalement immergé dans la narration. Il éprouve la sensation de se trouver avec les soldates dans le bâtiment de ferme, avec les lits, la table, comme s'il allait passer à table avec elles. Il se tient à leurs côtés quand elles avancent dans la neige pour aller prendre position en planque, pour attendre. Il se sent attaqué avec elles quand elles font face à une unité allemande, avec une clarté remarquable sur ce qui se passe, les mouvements des uns et des autres, les tirs, ainsi qu'une gestion extraordinaire de la densité d'informations visuelles et d'authenticité pour chaque élément.

Ainsi, le lecteur se laisse entièrement porter par le récit, sans chercher à l'anticiper, sans se demander ce qu'il y a d'étrange dans le comportement de Sara. En arrivant vers la fin du cinquième épisode, il finit par s'interroger. L'intrigue s'avère simple et facile à suivre, quelques missions, et ce retour en arrière de la première leçon avec un vétéran de l'armée. Ennis sait sous-entendre un malaise, un secret en deux tournures de phrase un peu décalées. le lecteur se rend compte qu'il est admiratif de la compétence de Sara en tant que tireuse d'élite, et qu'il ne s'interroge pas tant que ça sur sa motivation, sur ce qui la fait tenir, et continuer d'aller de l'avant. le scénariste montre comment son instructeur lui a appris à déshumaniser les soldats ennemis, pour éviter toute susceptibilité à la pitié. Il met en scène la manière dont l'armée russe maintient ses soldats dans la peur pour éviter toute hésitation de leur part. Il a construit une intrigue avec une progression narrative qui fait que les tireuses d'élite vont finir par se heurter à un ennemi d'un genre particulier, aussi logique que plausible. Il finit par lever le voile sur le malaise qui habite Sara, ainsi que sa source. À nouveau, c'est plausible. En fonction de sa sensibilité, le lecteur se demande si cet élément de l'intrigue était indispensable, ou si l'auteur a estimé que son récit manquait d'un élément supplémentaire pour le rendre plus poignant, mais ce qui le rend un peu moins naturaliste.

Arrivé à ce stade de sa carrière, Garth Ennis a plus que fait ses preuves comme scénariste spécialisé dans les récits de guerre, maîtrisant tous les aspects de la reconstitution historique, et la narration à hauteur d'être d'humain. Steve Epting a soigné chaque planche et chaque case, avec une maîtrise extraordinaire du dosage d'informations visuelles, et une mise en scène naturaliste remarquable. Ses pages sont bien complémentées par la mise en couleurs tout aussi experte, et la qualité de la reconstitution historique est tout autant impeccable. Arrivé à ce stade de sa carrière, le scénariste est en compétition avec lui-même, avec les nombreux récits de guerre qu'il a déjà réalisés. En fonction de sa familiarité avec l'oeuvre d'Ennis, le lecteur peut être ébahi à juste titre par le présent récit, ou lui en préférer d'autres qui l'auraient plus touché.
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Russie, 1942. Il fait un froid glacial, il y a de la neige, les Allemands on envahi le territoire russe et ces derniers se défendent avec acharnement, même les femmes. Dans ce camp, toutes les femmes sont des tireuses d'élite, des snipers.

Lorsque j'ai commencé à lire cette bédé, aux infos, on parlait toujours de covid et l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes n'avait pas encore eu lieu.

Laissons le présent sur le côté durant un moment et partons 80 ans en arrière en URSS.

Sara est une sniper, au même titre que ses collègues Mari, Nata, Katrina, Vera, Lydi et Darya. La vie est dure, elle ne fait pas de cadeaux et elles n'en feront pas non plus.

Dans cet album, qui s'inspire de faits historiques et des faits de guerre de la sniper Lioudmila Pavlitchenko (qui compte environ 300 morts à son actif), ce sont les femmes qui sont mises à l'honneur.

Les hommes ne sont pas loin, ils les entourent, certains lancent des plaisanteries graveleuses, un chef espérera même une faveur sexuelle en échange de renseignements, mais tous finiront le bec dans l'eau, ou avec la queue en berne. Sara est plus glaciale qu'un iceberg. Vera, elle n'hésite pas à torturer les soldats allemands.

Oui, l'histoire est assez violente, les balles fusent, elles font mouche, les soldats allemands tombent, les russes aussi et malheureusement, dans la troupe d'élite des filles, ce sera pareil. La guerre n'est pas un jeu, ni un sport, ni un amusement.

Le côté historique est bien rendu, les auteurs ayant pris soin des détails sur les uniformes, sur le matériel utilisé, sur la mentalité des différents personnages, mettant l'accent sur le côté mère patrie des Russes qui obligent les soldats à se dépasser, à donner leur vie pour leur mère patrie, pendant que les gradés restent le cul à l'abri, sont incompétents et corrompus.

Ces mêmes dirigeants, cette bande de salopards, qui ne se sont pas privés de tester le patriotisme de leurs populations de la plus abjecte des manières qui soit. Et même si Sara le sait, elle doit toujours les servir, continuer à tuer, à se battre pour la mère patrie.

Les cases sont grandes, dans les premières pages, on a souvent deux cases par page, ce qui laisse la place pour les détails, les expression de visages, pour poser les décors. le nombre de pages (152 pages) permet aussi aux auteurs de ne pas aller trop vite, de laisser leur récit aller à son rythme, sans pour autant qu'il soit trop lent.

Le dosage entre les acènes d'action et de guet est subtil, l'équilibre est parfait entre les récits de guerre et ceux des femmes, lors de leur retour au camp. le récit fera quelques aller-retour dans le temps, nous montrant des scènes avant que l'on n'en sache plus sur l'entièreté de cette dernière.

Le final est monumental, sans pour autant être celui d'un blockbuster. Il est calme, empreint d'intelligence de la part de Sara afin de piéger le tireur d'élite allemand. Pas de folie, un plan simple, génial et machiavélique.

Un comics bourré d'émotions, sans jamais en faire trop et sans voyeurisme. Un récit de guerre glacial et glaçant où ce sont les femmes qui sont les héroïnes, laissant les hommes sur le côté, leur damant le pion.

Excellent !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Une troupe de femmes tireuses d'élite en prise avec l'armée allemande. Dans les territoires enneigés russes, la guerre fait rage.

L'on suit plus particulièrement l'une d'elles, Sara, la plus douée, la plus féroce, la plus clinique.
La narration permet, au gré de flashbacks, de retracer son parcours dans l'armée, depuis son entraînement jusqu'à une cérémonie de récompense qui se révélera décisive.
L'intrigue principale développe les actions de ces femmes sur le champ de bataille, rythmées par la propagande de leur chaperonne, jusqu'à l'arrivée d'un redoutable nouvel adversaire. Tension garantie !

Les dessins sont maîtrisés et, dans l'ensemble, rendent fidèlement l'action - une scène seulement m'a un peu fait bugué dans son déroulement.

Un album guerrier au féminin doté d'un efficace scénario, et d'un trait au diapason.
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Je commence à me lasser de la 2nd guerre mondial, vu X fois en bd ou au cinéma, mais une histoire écrite par Garth Ennis et se passant du côté russe a attisé mon intérêt, étant un grand fan du film Stalingrad. Au niveau action violente Ennis répond toujours à l'appel et le dessin est tout à fait appréciable, l'intrigue se tient et l'ambiance de la Russie de Staline est bien présente. le duel entre les snipers russes et allemands est très bien réalisé et m'a tenu en haleine. Je déplore juste qu'il n'y est pas d'identité forte et intéressante dans le groupe autre que la froide et dure Sara, un peu plus de background sur les autres personnages aurait permis de plus s'y attacher. Je recommande quand même, même si je Ennis a déjà fait mieux.
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C'est mon tout mon tout premier comics que j'ai beaucoup trop aimer ! Je trouve que c'est très fluide à lire et qu'on est pas perdu dans les planches à dessins.
Je trouve les graphismes tellement réaliste on a l'impression de vivre leurs aventures avec eux.
Je trouve qu'on a pas du mal à savoir quand on se retrouve dans la réalité ou dans un flashback donc ça c'est un point en plus au moins on est pas perdu.
Bien sure, c'est dur à lire car c'est inspirée de fait réel et que c'est durant la guerre.
J'ai trouver très intéressant de découvrir la guerre du côté des femmes qui combattent.
Surtout qu'on a l'impression de ressentir leurs émotions, réussir la guerre en tant que femme sans savoir si on va revivre comme avant, en étant sous estimée c'est pas simple mais heureusement qu'elles sont soudée entre elle.
Je sais pas si il y aura une suite mais j'aurais préférée avoir une autre fin j'avoue
Je pense lire d'autres comics de ce genre.
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critiques presse (2)
LesComics
19 février 2021
Avec Sara de Garth Ennis, Panini Comics propose un récit réaliste, précis et documenté. Une histoire dans l’Histoire : cruelle, froide et sans compromis. Une belle association guerrière de Ennis & Epting .
Lire la critique sur le site : LesComics
ActuaBD
29 décembre 2020
Un très beau récit de guerre porté par une talentueuse équipe créative : sur le front de l’est durant la Seconde Guerre mondiale, le lecteur est invité à suivre les traces d’une tireuse d’élite soviétique et de ses camarades.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On s'est battus toute la nuit, on veut aller se coucher et ne jamais nous réveiller, mais il faut qu'on écoute cette petite merde ? Nous dire qu'on a fait du bon travail dans une bataille dont il ne s'est même pas approché.
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Un homme essaierait de me sauter dessus, ou de s'enfuir en criant pour avertir ses camarades. Moi, je voulais un lapin. Qui se terre dans l'ombre d'un loup.
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— On est censées tuer un tireur d'élite. Mais tu refuses d'admettre ce qu'on affronte vraiment. Tu refuses d'admettre que nous avons des connards incompétents et corrompus derrière nous. Tu veux que je te dise comment gagner, mais tu fais toujours ta prude avec ma petite astuce des grenades ?
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La plus connue [des femmes soviétiques tireuses d'élite] s'appelait Lioudmila Pavlitchenko. Elle a été créditée de trois cent neuf ennemis tués confirmés, ce qui lui a valu le surnom de "Lady Death". Elle aurait également déclaré "Je ne tuais pas des hommes mais des nazis", alors qu'on lui demandait de commenter ses exploits pendant la Seconde Guerre mondiale. (préface)
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On peut convaincre n'importe qui de n'importe quoi, tant que l'histoire tient debout.
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