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Once & Future tome 1 sur 5

Tamra Bonvillain (Autre)Dan Mora (Autre)
EAN : 9782413036609
160 pages
Delcourt (07/10/2020)
3.77/5   28 notes
Résumé :
Lorsqu'un groupe de nationalistes britanniques utilise un ancien artefact pour ramener à la vie un méchant issu des légendes arthuriennes, l'ex-chasseuse de monstres Briggette McGuire sort de sa retraite (et de sa maison de retraite !). Accompagnée de son petit-fils Duncan, un naïf conservateur de musée, elle va reprendre du service et tenter de vaincre une menace légendaire à l'aide de magie noire, et d'un fort sens de l'à propos.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un nouveau cycle
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il regroupe les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2019, écrits par Kieron Gillen, dessinés et encrés par Dan Mora, avec une mise en couleurs réalisée par Tamra Bonvillain. Les couvertures originales ont été réalisées par Mora.

Dans les Cornouailles en Grande Bretagne, sous une grande tente, de nuit, un archéologue montre les trouvailles de la journée à Elaine : deux couteaux, des amphores, un magnifique fourreau d'épée avec sa ceinture. En sa qualité d'experte, elle se prononce immédiatement : c'est une relique authentique du cinquième ou du sixième siècle. Trois hommes aux cheveux coupés très courts et habillés de noir pénètrent dans la tente. L'un d'eux sort une arme à feu et abat l'archéologue, après avoir répondu à sa question de savoir ce qu'ils veulent : reprendre l'Angleterre. Dans le comté du Somerset, dans une maison de retraite, des personnes âgées en partie grabataires subissent les nouvelles à la télévision, alors que Bridgette McGuire regarde par la fenêtre en roulant une cigarette. Elle entend le journaliste évoquer la mort de l'archéologue Alan James, dans un site des Cornouailles, en effectuant des recherches dans le lit dans lac asséché pendant la vague de chaleur. Il continue : tout ce qui a été dérobé est un fourreau du sixième siècle. Bridgette comprend tout de suite la portée de ce meurtre et surtout de ce vol, et elle demande la permission de sortir quelques instants pour fumer sa cigarette.

À Bristol, Duncan McGuire est au restaurant, attablé avec Rose qu'il a invitée. Il vient de renverser son verre de vin sur sa robe blanche avec un large décolleté. Il s'excuse profusément pour sa maladresse, d'habitude, il n'est pas aussi empoté. Il lui tend sa serviette en tissu pour qu'elle puisse éponger un peu. Son téléphone portable sonne : c'est la maison de repose de sa grand-mère. Il s'excuse : il doit répondre. le responsable lui annonce qu'elle n'est pas revenue de fumer sa cigarette et qu'ils ne l'ont pas encore trouvée. Il raconte tout à Rose qui lui demande ce qu'il va faire. Son téléphone resonne : c'est sa grand-mère Bridgette. Elle lui explique qu'elle s'est enfuie intentionnellement en catimini, plutôt que de faire un esclandre et qu'elle souhaite qu'il vienne la chercher car elle a besoin d'un peu d'aide pour un problème. Il s'excuse auprès de Rose car il doit vraiment y aller. Elle lui répond qu'elle a déjà eu des rencards pires, au moins celui-ci était bref. Duncan retrouve sa grand-mère au milieu des bois dans une clairière là où elle lui avait indiqué. Elle a pris un Über. Elle est en train d'ouvrir une caisse avec un pied de biche. le couvercle glisse enfin : dedans se trouvent de nombreuses armes à feu automatiques, et une épée. Rien ne manque.

Le titre annonce clairement le fond du récit et crée un horizon d'attente chez le lecteur : cette expression est appliquée à un roi qui doit revenir, et qui désigne Arthur Pendragon. Il en déduit que la silhouette enténébrée de la couverture est celle du roi et qu'il tient dans sa main sa célèbre épée Excalibur sur la lame de laquelle se reflète Duncan et sa grand-mère Bridgette armée d'un pistolet mitrailleur. C'est donc parti pour une variation sur le cycle arthurien, avec son retour à l'époque contemporaine pour sauver la Grande Bretagne. Gillen n'est certainement pas le premier à imaginer un tel retour, et le lecteur de comics se souvient peut-être de la version de Brian Bolland : Camelot 3000 (1982-1985) avec Mike W. Barr, Terry Austin, Bruce Patterson. Dans ce premier tome, il y avance doucement et progressivement avec le retour d'Arthur, et la question sur qui incarne quel chevalier de la table Ronde. Il est donc question de Galaad, et de Perceval dans un premier temps, ainsi que du roi-pêcheur et donc du Graal, sans oublier une certaine épée. Encore une version de la légende arthurienne ! Est-ce bien nécessaire ? Typiquement, tout dépend de la manière dont c'est raconté, plutôt que du fond de l'histoire. Encore qu'il reste à découvrir de quelle version le scénariste s'est inspiré.

En fonction de ses préférences, le lecteur peut se lancer d'entrée de jeu dans les paris de savoir qui est qui, en particulier qui va assumer le rôle de quel chevalier. Gillen prend son temps : d'abord introduire deux ou trois personnages totalement nouveaux, à savoir Bridgette McGuire et son petit-fils, avec Rose. Ensuite mettre en scène la résurrection d'Arthur, gérer au compte-goutte le retour en personne ou en fonction des chevaliers, de l'épée, et d'autres éléments célèbres du mythe. La première surprise réside dans le rôle dévolu à Arthur. La prophétie annonce qu'il reviendra à l'heure la plus sombre de la Grande Bretagne. Or Bridgette McGuire fait observer qu'il est toujours possible d'interpréter une prophétie de deux manières. En outre, un groupe d'individus espère bien son retour, fait tout pour qu'il se réalise, et le voit déjà mener les hommes de bonne volonté avec une visée politique bien affirmée, visée un peu décalée et annoncée explicitement dès la quatrième planche. le lecteur peut ne pas y prêter tout de suite attention, et il y revient après coup, en souriant. Bien joué. Dan Mora doit également relever un défi intimidant : donner à voir une interprétation d'Arthur et du mythe, dans une version à la fois reconnaissable, et à la fois personnelle.

Le lecteur peut percevoir le soin apporté à la conception de la série également dans les couvertures. Chacune d'entre elles met en scène un personnage de la série, tenant une épée, dans laquelle se reflète un ennemi ou un objet emblématique. Il fait d'abord connaissance avec des personnes peu recommandables : la responsable de petit groupe qui oeuvre dans l'ombre pour le retour du roi d'hier et de demain, et ses hommes de main. Il s'agit d'individus normaux, sans caractéristiques particulières… sauf une qui devient évidente à la moitié de ce tome. Bridgette est une femme visiblement âgée, un peu desséchée, qui semble ne pas être très commode. Duncan est un sympathique jeune homme roux, d'une vingtaine d'années, trente ans au plus. L'artiste gère la mise en scène avec une redoutable efficacité, le lecteur ne prenant conscience de la morphologie de Duncan que dans la deuxième moitié du tome. Rose est une très belle jeune femme, et il apparaît dès la première case qu'elle ne risque pas de joie le rôle de la demoiselle en détresse, au vu du regard assassin qu'elle renvoie à Duncan. Les êtres humains sont représentés de manière réaliste et plausible, avec parfois des traits acérés qui viennent leur donner un air farouche ou dangereux à certains moments. Il porte des tenues vestimentaires ordinaires, cohérentes avec leur statut social, avec leur occupation du moment. Mora s'amuse visiblement bien pour dessiner et animer une grande créature serpent qui attaque Duncan. Il insuffle une vraie puissance dans les personnages en armure médiévale. Il donne une apparence redoutable et inoubliable à Arthur, ce qui vient apporter du crédit au positionnement que lui donne le scénariste.

Dès la première séquence, le lecteur constate que Dan Mora maîtrise parfaitement les techniques pour réaliser une planche dans un délai contraint et respecter les cadences de production, à raison d'un épisode par mois : en l'occurrence l'absence de représentation des arrière-plans. D'un autre côté, il est complété par une coloriste qui sait y faire, que ce soit avec un camaïeu simple, ou avec des effets spéciaux pour la manifestation de la magie. En outre, l'artiste n'abuse pas de cet expédient, et le lecteur peut se projeter dans de nombreux lieux : les rives du lac presque asséché, la salle commune de la maison de retraite, le restaurant chic dans lequel Duncan a invité Rose, l'habitacle de la voiture de Duncan, la tour de Glastonbury, la cathédrale de Bath, le château dans l'Outre-Monde, etc. Les scènes d'action impressionnent par leur vitesse et leur force, évoquant parfois l'aspect acéré des dessins de Sean Murphy ou de Matteo Scalera. le lecteur est fasciné et contenté par ce divertissement de qualité.

D'ailleurs l'intrigue en elle-même relève aussi du divertissement bien tourné : une personne âgée qui mène son petit-fils par le bout du nez, et qui manie les armes à feu avec une efficacité redoutable, le beau héros dépassé par les événements mais qui parvient à se montrer utile de temps à autre, la collègue qui amène ses connaissances et son répondant sans se transformer en une machine de guerre ou une combattante hors pair, les ennemis pas si futés que ça, l'ennemi monstrueux, des hommes en armure, de la magie, des touches d'humour (la grand-mère qui révèle que son petit-fils est encore vierge). Bien sûr, Kieron Gillen, scénariste émérite, a concocté un récit qui libère d'autres saveurs. Pour commencer, il y a une fibre subversive bien iconoclaste, avec le rôle qu'il fait jouer à Arthur. C'est à la fois logique et cohérent, à la fois irrémédiablement politiquement incorrect. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut également voir dans les manigances de la grand-mère le fait que l'âge et la traîtrise auront toujours raison de la jeunesse et du courage, ou que les générations précédentes conservent une influence durable sur leurs descendants. Il y a également comme une forme de reconnaissance que les vieux mythes conservent toute leur force et leur pertinence et qu'il est vain d'essayer d'en créer de nouveaux ex nihilo, mieux vaut continuer de construire à partir de ceux ayant résisté à l'épreuve du temps.

Encore une version du mythe de cycle arthurien ? Oui, avec une réelle personnalité des auteurs. le lecteur salive à l'avance de plonger dans un récit divertissant et familier : il en a pour son argent avec une narration visuelle vive, une utilisation respectueuse des éléments du mythe, et une mise à profit de ce que le lecteur sait déjà pour mieux le détourner, sans le trahir.
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COMICS FANTASTIQUE / URBAN FANTASY.
Les mythes arthuriens ont été usés jusqu'à la corde, mais ça continue de bien marcher parce qu'ils sont très riches et très connus (ont attend la même chose pour les mythes carolingiens qui sont tout aussi riches mais bien moins connus, et c'est c'est dommage parce qu'il y a vraiment de quoi s'éclater pour des auteurs ou des lecteurs des genres de l'imaginaire). Cela vaut également pour les détournement urban fantasy de la matière de Bretagne, y compris ceux que je n'ai pas encore et dont Kieron Gillen et Dan Mora semblent ici s'inspirer : finalement j'ai passé un bon moment, mais malheureusement il y a quand même à redire...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Des récentes fouilles en Grande-Bretagne dans le comté de Cornouaille ont permis de découvrir un fourreau assez ancien qui date du cinquième ou sixième siècle. 

Rien de bien exceptionnel vous allez me dire... Sauf que l'archéologue se fait assassiner et que la découverte qui provenait du fond du lac est volée par des nationalistes. Leur but est de ramener à la vie un personnage des légendes arthuriennes. 

Mise au courant, Brigitte McGuire sort de sa retraite accompagnée de son empoté de petit-fils. Ce dernier n'est pas au bout ses surprises... 

Once & Future est une aventure de Kieron Gillen & Dan mora qui se lit à 200 à heure. 

En effet, l'action est omniprésente mais pas que. La mamie chasseuse a un humour qui décoiffe pour détendre l'atmosphère et il en faudra pas mal pour rassurer son petit fils. 

Il subsiste quelques petites incohérences tout de même. Ce dernier, un brin trouillard devient subitement valeureux. Idem pour son rencard qui n'est absolument pas effrayé par les horreurs qu'elle rencontre. 

On dira que c'est l'adrénaline mais cela reste un peu gros tout de même. 

Visuellement que dire des dessins de Dan Mora ? Ils sont tout simplement superbes. Je vous conseille d'ailleurs de lire le premier tome de Klauss (en collaboration avec Grant Morisson) qui est tout aussi beau. À priori, l'histoire est prévue en 3 albums au vu du quatrième plat qui annonce déjà les suites. 
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Si je me suis lancé dans cette série puisant dans l'univers arthurien, c'est sur un malentendu. Persuadé qu'il ne s'agissait que d'une trilogie, je me suis dit que l'ensemble me ferait un week-end. le tome 1 lu, je découvre qu'un tome 4 est prévu, stoppant net mon élan…

Quand la grand-mère de Duncan s'enfuit de sa maison de retraite pour chasser les monstres, le pataud conservateur de musée n'imagine pas un seul instant qu'il va vivre une aventure dont les enjeux le dépassent.

Dès les premières planches, j'ai aimé les dessins de Dan Mora, dont j'ai déjà pu apprécier le coup de crayon sur « Klaus », ainsi que le travail de Tamra Bonvillain sur les couleurs.

Le duo grand-mère/petit-fils permet la petite étincelle d'humour tout au long de l'histoire. Reste que l'archétype de la gentille mamie badass ne suffit plus depuis le temps où on en croise dans la fiction (ne serait-ce que dans le Goldfinger de 1964).

Côté scénario, l'emballement est encore moindre. Je pense que je suis encore trop crispé sur ma vision des légendes arthuriennes pour pleinement apprécié le délire de Kieron Gillen. de sorte que je finirai par fureter un jour ou l'autre dans les pages du tome 2.
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Parmi les surprises de cette fin d'année, surgit cette trilogie à la parution très récente puisqu'elle remonte à moins d'un an dans le décidément exceptionnel catalogue de BOOM Studios, déjà à l'origine du génial Skybourne de Frank Cho… qui s'avère très proche dans l'esprit, de ce Once and Future. le scénariste a plutôt bossé chez Marvel et sur des indé un peu cracra et a plutôt bonne réputation comme The wicked+the divine. Mais le gros plus de l'album est le Costa-Ricain Dan Mora qui avait déjà fait forte impression sur Klaus, variation sur la légende du père Noël et qui propose ici des planches de toute beauté et génialement colorisées par Tamara Bonvillain. Outre les dessins il y a deux bonnes idées pour ce pitch de départ: lancer une mamie super bad-ass qui tchatche sans arrêt botter des culs de monstres et démons, et retourner le mythe arthurien pour surprendre en donnant des rôles inattendus aux différents protagonistes. le concept est connu, de faire d'un gentil connu un méchant et de révéler au lecteur que ce qu'on lui a raconté jusqu'ici n'était que contes pour enfants… Ca marche plus ou moins ici. Plus car sur un concept plutôt action et déconne on ne se chagrine pas trop d'une trame un peu facile couvant des ficelles généalogiques assez touffues. Depuis les premières pages qui balancent le gentil petit-fils rugbyman mais conservateur de musée dans les griffes d'une absurde chimère sortie d'on ne sait où on déroule une poursuite du méchant sans guère de répits ni trop le temps de réfléchir si cela a queue ou tête. le pitch est lancé tôt, le méchant (au design terriblement réussi!) révélé et le scénariste nous balade de portail en portail vers un monde parallèle d'où ne doit surtout pas s'échapper le croque-mitaine (sur le même schéma que le Empress de Millar). le moins est que la coloration arthurienne devient assez vite un prétexte sommes toutes sympathique mais qui semble assez artificiel. Il faudra voir à la lecture de l'ensemble du triptyque su la suite sait élever une véritable intrigue, le cliffhanger final est pour le moment assez efficace pour laisser le bénéfice du doute.[...]

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Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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critiques presse (3)
BoDoi
05 mars 2021
Baladé de ville en ville, un pied dans l’Angleterre du XXIe siècle et l’autre dans sa version médiévale nimbée de magie, on ne s’ennuie pas dans ce premier tome d’une série qui en comptera trois, à l’ambiance quelque part entre Birthright, Kaamelot et le Da Vinci Code.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
04 février 2021
Premier tome solide, Once & Future lance une trilogie bien engageante, à la fois drôle dans son ton mais sérieuse dans son thème, mûrement scénarisé et sciemment amené. Il faut donc sans tarder se plonger dans la légende arthurienne…
Lire la critique sur le site : Bedeo
LesComics
12 novembre 2020
Ce tome 1 de Once & Future propose une revisite intéressante du mythe du roi Arthur. Malheureusement, l’auteur se perd un peu et tombe dans le classicisme alors qu’il tenait des sujets intéressants. Le titre en devient juste agréable à lire. Mais surtout superbe à regarde, grâce au duo Mora/Bonvillain aux planches !
Lire la critique sur le site : LesComics
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
- Il se passe quoi ? Qu’est-ce que ce fourreau a de si important ?!
- Il est magique, comme souvent.
- Il fait quoi.
- Il appartenait à un seigneur de guerre. Il guérit les blessures. Il referme n’importe quel trou dans la couenne. Ça ne lui a pas porter chance… Sa sœur l’a volé et jeté dans un lac. Puis il a été poignardé par son fils. Si je possédais un tel truc, j’en prendrais soin. Les gens disent que ta génération est pourrie gâté, Duncan, mais le pire que tu aies perdu, c’est ton portable, pas un fourreau magique.
- Il guérissait tout, incroyable.
- Comme tu dis. On pourrait croire que ça lui vaudrait une certaine notoriété, mais les gens ne s’intéresse qu’à l’épée. Refermer les plaies me semble plus utile que tailler des brunoises. L’épée a un nom, mais pas le fourreau. Les gens n’ont aucun sens des priorités.
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- Mais... Arthur… C’est censé être un gentil ?
- Oh, tu es mignon. Arthur a uni les Bretons. Et repoussé les envahisseurs étrangers. Mais le gens oublient souvent la suite de l’histoire. Il est parti en guerre contre un empire européen et l’anéanti. Il est dit qu’il reviendra aux heures les plus sombres de la Grande-Bretagne.
- Qu’est-ce que tu entends par là ?
- Eh bien, soit il revient car ce sont les heures sombres de la Grande-Bretagne, soit son retour en est à l’origine.
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- Oh arrête de pleurnicher ! Je suis sûre que tu es fasciné. Ce revolver n’est qu’un moyen de te donner l’impression que tu as le contrôle.
- JE N’AI PAS LE CONTRÔLE !
- Oh… Tu as reçu un sms poussin. D’une fille, Rose ? « Comment ça se passe avec ta mamie ? » Que c’est gentil.
- Réponds-lui « Super ! Elle va bien et a une arme sur ma tête ! »
- Pas besoin d’être sarcastique, Duncan McGuire. Je t’ai mieux élevé que ça.
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- Désolé. Je…
- Quand j’ai dit « verse le vin », je ne voulais pas dire « sur moi ».
- Je vais demander des serviettes. Ou du sel ? Ça marche mieux ?
- Tu sais, quand mes amis du département d’histoire m’ont parlé de toi, je me suis demandé pourquoi tu étais célibataire. Duncan McGuire, universitaire et joueur de de rugby… Mais je commence à comprendre.
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- Comment s’appelle l’épée ?
- Oh, Excalibur.
- Excalibur ! Comme dans… EXCALIBUR… EXCALIBUR ?! EXCALIBUR… EXCALIBUR… EXCALIBUR ?!
- Tu bégayes. Respire.
- Excalibur, l’épée du Roi Arthur ?!
- Non.
- Ah, ouf.
- Ce n’est pas l’épée d’Arthur. C’est l’épée d’une des dames du Lac. Elles l’ont prêtée à Arthur.
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