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Récapitulatif des livres cités :
*Cocktail, tome 1 : Wallbanger d'Alice Clayton, le 6
*Les fantômes de Maiden Lane, tome 8 : Garde de mon coeur d'Elizabeth Hoyt, le 13
*Silo, tome 1 de Hugh Howey, le 13
*La loi du dôme, tome 1 de Sarah Crossan, le 13
*Beautiful Broken, tome 1 : Près de moi de Courtney Cole, le 20
*Forget Tomorrow, tome 1 de Pintip Dunn, le 21
*Alpha et Omega, tome 4 : Entre chien et loup de Patricia Briggs, le 22
*Scandaleux écossais, tome 1 : Un diable en kilt de Suzanne Enoch, le 27
*Les carnets de Cerise, tome 4 : La déesse sans visage de Joris Chamblain et Aurélie Neyret
*Lucky Harbor, tome 6 : Aveuglément de Jill Shalvis
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Musique d'introduction : Réflection (Mulan)
Suzanne EnochLes Mactaggert tome 3 sur 3
/5 4 notes
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Résumé :
Coll MacTaggert a moins d’un mois pour se marier avec une Anglaise, sinon sa mère cessera de financer son cher domaine dans les Highlands. Un soir, fuyant les insipides débutantes des bals londoniens, il pousse la porte d’un théâtre et tombe sous le charme de Perséphone, une jeune actrice. Une idée lui vient qui réglera ses ennuis : il va proclamer son intention de l’épouser ! Après tout, la comtesse Aldriss n’a jamais précisé que l’élue devait faire partie de la no... >Voir plus
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Que lire après Les MacTaggert, tome 3 : L'héritier du clanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1)
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Coll MacTaggert est le fils aîné de la famille et depuis que sa mère a obligé ses frères et lui à quitter l'Ecosse pour se rendre à Londres et se trouver des épouses sinon elle ne financera plus le domaine familial, il tourne en rond. Il ne supporte pas les soirées auxquelles il doit se rendre, il ne supporte pas non plus les jeunes ladies évanescentes qu'on lui présente. Mais il sait qu'il doit trouver une épouse s'il veut conserver son patrimoine. Un soir, excédé par les manigances de sa mère, il se réfugie dans les coulisses d'un théâtre et là il rencontre Perséphone Jones, la grande actrice du moment révérée par une horde d'admirateurs. Coll est tout de suite attiré par elle, et réciproquement, et se dit que cette belle femme pourrait tout à fait faire une bonne épouse. du moins le faire croire à sa mère pour la faire enrager. Perséphone accepte d'entrer dans le jeu de Coll à condition que celui-ci l'aide à trouver qui cherche à lui nuire ; depuis quelque temps des incidents curieux se produisent, un sac de sable qui tombe sur le fauteuil où elle était assise, une bouteille à l'odeur bizarre dans sa loge… Coll, de plus en plus amoureux, va chercher à dénicher le coupable.
Encore une fois, on retrouve les qualités des romances de Suzanne Enoch. Les personnages sont attachants, les dialogues enlevés et parfois drôles. Par contre, j'ai trouvé l'intrigue un peu mollassonne, l'auteure s'est plus intéressée à la relation Coll/Perséphone qu'au méchant et à ses motivations. Si bien que la révélation finale est décevante voire invraisemblable. Ceci dit, on passe un bon moment de lecture.
Encore une fois, on retrouve les qualités des romances de Suzanne Enoch. Les personnages sont attachants, les dialogues enlevés et parfois drôles. Par contre, j'ai trouvé l'intrigue un peu mollassonne, l'auteure s'est plus intéressée à la relation Coll/Perséphone qu'au méchant et à ses motivations. Si bien que la révélation finale est décevante voire invraisemblable. Ceci dit, on passe un bon moment de lecture.
Citations et extraits (25)
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Il lui avait semblé tout droit sorti non seulement d’une autre pièce de théâtre mais d’un autre royaume, d’un endroit où les dieux arpentaient la terre et flirtaient avec des comédiennes ayant tellement joué les héroïnes romantiques que, parfois, elles ne se rappelaient plus qui elles étaient en dehors de la scène. Son apparition avait été… captivante. Et, sans aller jusqu’à inventer un prétexte pour le garder près d’elle, elle n’avait pas de scrupules à utiliser un éventuel accident.
Bonté divine. Une femme en pantalon, vraiment. Il eut toutes les peines du monde à ne pas lui saisir le bras pour l’attirer contre lui et faire taire cette bouche pleine d’esprit en y pressant la sienne. Car oui, cela faisait un moment qu’il n’avait pas eu de femme dans son lit, et oui, elle était irrésistible dans ce pantalon qui lui moulait les hanches et attirait l’attention sur ses longues jambes fuselées. Il la regarda avancer jusqu’au milieu de la scène en retenant son souffle. Sous ses yeux, elle allongea sa foulée, ses hanches cessèrent d’onduler et elle carra les épaules. Sa voix, lorsqu’elle parla, était plus grave et plus lente ; elle incarnait un jeune homme avec une justesse extraordinaire.
C’était une femme en colère, une femme habituée à ce qu’on se plie à sa volonté, et à plus forte raison à ses ordres.
Il aurait pu éprouver un peu de compassion : après tout, elle avait utilisé son influence, qui était loin d’être négligeable, pour aider Niall et Aden quand ils en avaient eu besoin.
D’un autre côté, elle avait fui les Highlands en emmenant Éloïse, âgée d’un an alors que lui-même en avait à peine douze. Il lui avait écrit plusieurs lettres pour la supplier de revenir et elle n’avait même pas pris la peine d’y répondre. Au moins, il en avait tiré une leçon : les poings étaient beaucoup plus efficaces pour se faire comprendre que n’importe quelle figure de style.
Il aurait pu éprouver un peu de compassion : après tout, elle avait utilisé son influence, qui était loin d’être négligeable, pour aider Niall et Aden quand ils en avaient eu besoin.
D’un autre côté, elle avait fui les Highlands en emmenant Éloïse, âgée d’un an alors que lui-même en avait à peine douze. Il lui avait écrit plusieurs lettres pour la supplier de revenir et elle n’avait même pas pris la peine d’y répondre. Au moins, il en avait tiré une leçon : les poings étaient beaucoup plus efficaces pour se faire comprendre que n’importe quelle figure de style.
C’est trop facile d’implorer le pardon et de jurer le repentir. Je ne veux plus entendre vos promesses. Je vous tiendrai à l’œil, Matthew Harris. Éloïse vous aime, et ma mère dit que vous avez bon cœur. C’est la raison pour laquelle je vous accorde une chance. Une seule. La prochaine fois que vous aurez envie de faire un pari ou d’acheter la moindre chose que vous ne pouvez pas vous offrir avec le contenu de vos poches, pensez à l’état de votre visage. Et pensez à l’état du reste de votre corps quand je vous aurai traîné jusqu’en Écosse et jeté en pâture à mes chiens. Je suis mortellement sérieux, vous l’avez compris ?
S’il y avait de l’amour, il pourrait tolérer de se marier avec une Anglaise. À défaut, il n’aurait qu’à s’en tenir à son plan initial. Même un lépreux, du moment qu’il avait un titre, pouvait sûrement se dégoter une femme en quatre semaines.
En attendant, il venait de rencontrer une charmante créature pour le distraire de cette maudite corvée. Et même s’il devait se contenter de la regarder en faisant appel à son imagination, c’était une manière plus agréable de passer la soirée que d’endurer deux oies blanches obnubilées par le mariage et l’impérieuse matrone qui siégeait dans sa loge.
En attendant, il venait de rencontrer une charmante créature pour le distraire de cette maudite corvée. Et même s’il devait se contenter de la regarder en faisant appel à son imagination, c’était une manière plus agréable de passer la soirée que d’endurer deux oies blanches obnubilées par le mariage et l’impérieuse matrone qui siégeait dans sa loge.
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