Le scénario est simple, nous sommes les spectateurs d'un banquet ... Coco dessine et met en scène les différents intervenants .... pas de planches prédécoupées, c'est le bazar, tout se mélange, les uns et les autres, pas d'échelle commune à tous les personnages .... un petit bonhomme qui se révèle être Raphaël Enthonen nous accompagne pendant ce repas, il est notre intermédiaire face à ces grands hommes qui pérorent.
Ayant en mémoire le texte original, j'ai pu m'y retrouver
Et déguster quelque espoir :
"Ce serait une bonne chose, Agathon, si le savoir était de nature à s'écouler du plus plein au plus vide, dès lors que nous serions au contact l'un de l'autre..."
Un désir qui ravirait encore aujourd'hui bien des individus !
Et savourer quelques éternelles vérités :
"Une cité qui doute d'elle même est prompte à se donner des boucs émissaires..."
Mais je crains que l'exploit d'avoir réalisé une adaptation d'un grand classique, ne soit pas suffisant pour amener grand monde à cette découverte ou redécouverte !
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Le regard de l’être aimé contraint à la vertu.
Si l’on formait une armée d’amants, ils seraient invincibles...
Tous aimeraient mieux mourir cent fois que déposer les armes.
La manière belle d’aimer est d’aimer un caractère plus qu’un corps.
Une cité qui doute d’elle-même est prompte à se donner des boucs émissaires.
Cette semaine, Augustin Trapenard reçoit Jean-Christophe Rufin pour "D'or et de jungle", un roman dystopique édité chez Calmann-Lévy, Raphaël Enthoven pour "L'Esprit artificiel", un essai philosophique sur les limites éthiques de l'intelligence artificielle paru aux éditions de l'Observatoire, Nathalie Azoulai pour "Python", une autofiction décrivant une plongée dans le monde des codeurs publiée chez POL, et Raphaël Gaillard pour "L'homme augmenté", un essai sur les interfaces cerveau-machine édité chez Grasset.