Le réveil du coeur

Encore un bouquin encensé par la critique, et qui me navre dans les grandes largeurs. Un grand-père (pardon un grand-paria) réfractaire à toute progrès, souvent en désaccord avec son fils s'adoucie au contact de son petit-fils Malo.
220 pages pour nous dire en gros que tout était mieux avant (c'est sûrement vrai) puis au contact de la jeunesse que finalement tout n'est pas à jeter (ce qui n'est pas faux). Personnages caricaturaux, dialogues convenus, un roman qui ne suscite que rarement l'émotion. Dommage.

C'était mieux avant ! C'est ce qu'assène à chaque rencontre, ou à chaque coup de fil, le septuagénaire à son fils Jean (quarante ans). Et tout y passe la musique, le travail, le cinéma, les transports en commun, les moyens de communication d'antan (parce que bien sûr ceux de maintenant, tels la télévision, internet ou les réseaux sociaux ne sont que des pièges à cons)...
Bref (encore que bref ne soit pas le bon mot car il y a pléthore de ces discours dans ce roman), à chaque page son lot de nostalgie et de regret. Oui mais voilà, à trop vouloir dénoncer la société actuelle, ce vieux bougon en devient pénible et la lecture aussi !
Alors la quatrième de couverture qui nous avait vanté une relation grand-parent/petit-fils est plutôt mensongère car celle-ci n'arrive qu'en milieu de roman. Et bien sûr cette partie est accompagnée de jouets en bois, de carriole à vélo, de pêche à l'anguille... car le vieux sait y faire avec les gosses. Il connaît la valeur de la transmission. Il sait mieux que tout le monde.

Alors, alors... je suis déçue. Moi qui croyais avoir en main un beau roman de questionnement inter-générationnel, je me suis retrouvée avec une liste des pour et contre la société actuelle, des dialogues à profusion qui noient l'action, des clichés à chaque page et un personnage féminin (la maman du petit-fils) outrancier.
Pour résumer, j'ai eu l'impression de lire un tableau excel avec deux colonnes. Et bien sûr je vous laisse facilement deviner vers quel coté penche la balance même si l'issue finale apporte un petit plus.

François d'Epenoux met en scène un papy bougon qui s'adoucit au contact de son petit-fils.
L'histoire c'est celle de Malo. Un gamin d'à peine six ans, enfant de parents divorcés, contraint de passer un mois de vacances avec "Le Vieux", son grand-père; vieillard acariâtre, ronchon, passéiste, avec pour devise :"M... c'était mieux avant!". Au centre, il y a son père, Jean, le fils du Vieux; sorte de quadra bobo qui a choisi le doute pour moyen de transport. Et puis, il y a Leïla, sa mère, Franco-marocaine, journaliste, femme d'action, bien dans son temps, avec Dolto en intraveineuse... En filigrane, Lacanau, la nature, les petits plaisirs du quotidien, un pont entre hier et demain.

Mouais.....
Emprunté sur les conseils de G. Collard et d'autres internet ayant beaucoup aimé.
J'attendais une plume touchante. Une belle histoire d'amitié intergénérationnelle.
Je me retrouve avec une plume rébarbative et lourde, que d'adjectifs et de synonymes!! On s'y perd, on perd aussi notre attention, on se lasse en lisant une phrase d'une page.... Tout ça pour accentuer le caractère particulier du Vieux.
Les personnages sont tous les quatre très caricaturaux, l'histoire est cousue de fil blanc, bourrée de clichés et trop de bons sentiments... (comme on en voit de plus en plus: quand ce n'est pas maîtrisé, ça loupe..)

J'ai tout de même ri à quelques reprises dans la première partie.
Dans la seconde, la rencontre tant attendue m'a énervée, pas crédible du tout!

Je n'ai réussi à m'attacher à aucun personnages. Ces caricatures m'ont plutôt exaspéré.

Quant au titre le Réveil du Coeur qui concerne le Vieux. Je ne l'ai pas trouvé. Il m'a semblé dès le début que le vieux a un caractère bien trempé avec ses convictions qu'il défend à tout bout de champs (à croire d'ailleurs que c'est son unique leitmotiv, rien d'autre ne le caractérise) mais qu'il a malgré tout beaucoup de coeur.

J'ai donc trouvé ce livre plat, avec peu d'intérêt et de vrais sentiments.
Je suis peut-être passée à côté de quelque chose.. ce n'était peut-être pas pour moi le bon moment pour le lire? Je ne sais pas..

Quoi qu'il en soit, je me suis hâtée de le finir. Pour le finir vite. Et passer au suivant.
J'ai malgré tout attendu jusqu'au bout quelque chose qui n'est pas venu.

Ennui et déception. On ne peut pas faire m ouche à tous les coups..

Trois hommes, trois générations." le vieux" le grand père, Jean le fils et Malo le petit fils.
Dans la première partie la parole est à Jean, son histoire d'amour avec une femme forte, sûre d'elle, bien dans son époque, la paternitė et ses doutes, et son milieu professionnel dans lequel il ne s' épanouit pas...
La Deuxième partie donne la parole au "vieux" qui se trouve contraint de recevoir son petit fils de 6 ans durant tout le mois d'août. le courant passe assez rapidement, c'est la confrontation de deux génėrations dans la tendresse et le respect. Ils vont apprendre l'un de l'autre.
Joli roman, mais je suis un peu déçue par le style, et les réflexions du " vieux" sont assez attendues.

Les premières pages de ce roman m'ont bien plu, elles m'ont fait sourire et j'attendais la suite avec impatience. Mais j'ai été déçue. Au final, ce livre n'est qu'une succession de critiques de la société moderne, parfois très cliché. Les personnages sont en colère pendant une bonne partie du roman, et en sont arrivés à m'agacer voire m'énerver. Dommage ! Je m'attendais plus à une description du ressenti de chacun des personnages, ce qui reste en réalité très léger dans ce roman qui porte finalement assez mal son titre.