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4,04

sur 353 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après des lectures au sujet plutôt difficile, j'ai eu envie de quelque chose de plus léger, je me suis donc tournée vers celle-ci.

Il est question d'un meurtre mais ce qui est intéressant c'est que celui-ci a eu lieu dans un milieu très rural à Margoujols en pleine Lozère et que la personne assassinée était à la tête d'un cirque itinérant "composé de monstres" (femme à barbe, soeurs siamoises etc....).

Margoujols a beau être une ville reculée, les habitants sont très connectés à internet et connaisse très bien les séries policières, ils sont donc sûr de résoudre cette énigme mieux que l'inspecteur qui se rend sur place. le pauvre inspecteur Pascalini va avoir du fil à retordre avec ceux-ci.

D'autant plus que la fille du maire qui se nomme Julie et qui est handicapé et se déplace uniquement en fauteuil, passe son temps à baver et à communiquer uniquement de son doigt valide qui est bien entendu son majeur.

J'ai beaucoup aimé ce personnage totalement atypique dans une enquête concernant des meurtres, pour couronner le tout il y a également des touristes suédois et leurs charmants enfants qui sont sur place à Margoujols.

Tout ce petit village se connait bien et Joseph Zimm dit l'homme homard n'était pas la personne le plus aimé de celui-ci.

Une lecture plaisante, rafraîchissante et qui sous ses airs de polars potache aborde des sujets bien plus sérieux comme le handicap, la ruralité etc...

Un bémol sur la fin mais c'est souvent ce qui pêche sur ce genre d'ouvrage à mes yeux.

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Qui a tué l'Homme-homard? J.M Erre Buchet Chastel février 2019 #QuiATuéLhommehomard #NetGalleyFrance
J'ai découvert J.M Erre avec Prenez soin du chien, un roman au ton déjanté que j'avais apprécié. C'est donc le sourire aux lèvres que je me suis plongée dans Qui a tué l'homme -homard? Direction Margoujols un village de Lozère sur le point de sortir de l'anonymat. Un premier meurtre, celui de l'homme-homard, est commis aussi horrible que celui non élucidé du directeur du cirque de l époque. le cirque a disparu mais ses membres sont restés au village , les monstres comme les désignent les habitants de Margoujols.
L'enquête commence. le ton est donné dès la première ligne ou presque . Un ton qui se veut drôle , grinçant, sarcastique qui a surtout eu pour effet de me faire grincer des dents. Que voulez-vous l'humour franchouillard, bien gras ne me fait pas rire , rarement sourire! Vous comprendrez donc que le ton de ce roman ne m'a pas séduit même si l'histoire tient la route.A la vue de tous les avis enthousiastes j'ai l'impression d'être le mouton noir , disons simplement que ce roman n'était pas fait pour moi.
Un très grand merci aux éditions Buchet Chastel pour leur confiance.
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Roman pastiche de polar, humour noir, féroce et cynique.
Une farce pleine d'autodérision.

Après les « Gendarmes à St Tropez », voici les gendarmes dans le Gévaudan !
Vacances au vert, milieu rural plein de surprises et de curiosités locales. Margoujols, un petit village atypique et des personnages pittoresques et loufoques.

Dans ce coin perdu du Haut Gévaudan il y a l'histoire de la bête, et puis il y a les monstres.
En effet le cirque Britiescu a laissé là, en 1945, des nains, des soeurs siamoises, une femme à barbe et autres bêtes de foire. Installés à demeure.

Mais voilà que de nos jours, l'homme-homard, vieillard détesté de tous et fâché avec tout le monde, est retrouvé mort, découpé en morceaux.
Mais qui donc a tué l'homme-homard ?

Julie, la fille du maire, détective en herbe, va prêter « main » forte aux gendarmes et s'amusera à les faire bisquer !

Des villageois du genre taiseux mais bavards auxquels on ne la fait pas ! Aguerris aux enquêtes criminelles, ils sont fiers et forts de leurs solides références en la matière : Columbo, Les experts Miami, New-York Police Judiciaire, Julie Lescaut, Commissaire Moulin, et bien d'autres ! C'est qu'ils veulent les aider de tous leurs atouts ces gendarmes dans leur enquête !

« - Disons que c'est une question de point de vue.
- Quel point de vue ? Soit il y avait quelqu'un, soit il n'y avait personne ! (…) vous l'avez vue ?
- que je l'ai vue n'implique pas non plus qu'elle était là (…) j'ai pu avoir une hallucination. J'ai pu assister à un mirage, comme dans le désert.
- Nous ne sommes pas dans le désert (…)
- Vous n'avez jamais entendu parler de la désertification rurale ?
- ça n'a rien à voir !
- C'est une question de point de vue. »

Un bond spatio-temporel pour nos gendarmes qui devront s'adapter et user de patience afin de percer mystère et secret.

Un roman divertissant et culotté, à l'humour décalé.
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Pastiche de romans policiers, très drôle, d'un humour féroce et noir. J.M. Erre part du principe que sa narratrice handicapée est comme n'importe quel autre personnage de son roman peuplé de différences et de particularités et qu'à ce titre, elle est à la fois la source de blagues trash mais aussi la cible, ce qu'elle aime par-dessus tout. C'est donc elle qui raconte son enquête et celle des gendarmes et entre deux recherches, elle s'immisce dans son récit pour donner son avis sur le roman policier en général, sur les critiques en général -itou- mais aussi celles qui cibleront son roman. Ce qui fait que quasiment tout ce qu'on peut critiquer, en bien ou en mal, de ce livre y est inclus.

C'est franchement drôle et c'est ce côté qui retient, davantage que la résolution des meurtres. Les personnages de J.M. Erre sont très décalés, hors normes et les situations qu'ils vivent sont du même acabit. Néanmoins, je ne cache pas que les 350 pages sont un peu longues et que je m'y suis un peu ennuyé sur la fin, l'intrigue ne suffisant pas à retenir mon attention et l'humour un peu dilué dans ce trop grand nombre de signes et un peu répétitif -j'aime l'humour de répétition pourtant- me semblant moins acéré et affuté.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Polar / thriller
La plupart des personnages de ce livre sont des "monstres" : homme élastique, elephant man, soeurs siamoises, femme à barbe, nain, colosse... Tous rescapé d'un cirque itinérant qui proposait des freak show !
Une enquête menée biensur par la police mais surtout par une jeune habitante du village qui se déclare elle même aussi être un monstre car elle est handicapée dans un fauteuil roulant, ne sait pas parler ... Elle s'identifie un peu à Stephen Hawkins ...
Ce livre est drôle mais doté d'un cynisme qui risque de choquer pas mal de lecteurs !!!
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Farcesque, hénaurme, et néanmoins doublé d'une réflexion non dénuée de profondeur sur le genre policier. Une sorte de bande dessinée rigolarde -sans les dessins. Mais le style est si vivant, tellement imagé, que cela compense largement.
On n'y croit pas une seconde, mais on s'amuse bien.
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Quand trop d'humour tue l'effet souhaité....
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J'ai découvert l'auteur avec série Z, et depuis, j'ai lu ses autres romans, que j'ai toujours aimés, grâce à l'humour qu'ils contiennent. C'est donc avec un certain intérêt que j'ai lu « Qui a tué l'homme-homard ».

La victime est un ancien membre du cirque Britiescu, un freakshow où les artistes étalaient leurs difformités. Dans des circonstances dramatiques, les différents pensionnaires du cirque ont décidé de s'établir à Margoujols. L'intrigue est bien construite, le romancier maîtrise parfaitement les codes du thriller. Pour aider la gendarmerie, il met en avant une jeune fille en fauteuil, Julie, qui ne parle pas, bave, et peut uniquement bouger le majeur de sa main gauche.
[...]
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Lien : https://www.aupresdeslivres...
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un cirque de monstre s'est installé pendant la guerre dans une petite ville du Gévaudan. Un cirque où paradait des monstres : femme à barbe, homme homard, siamois etc,,, le directeur se voit tué, découpé et du coup, les membres du cirque vont rester dans ce village où rien ne se passe jusqu'au meurtre identique à celui du directeur, de l'homme homard, 50 ans après. Et c'est par les yeux d'une tétraplégique de naissance que l'on suit l'enquête. de l'humour corrosif, explosif et sans limite. J'ai bien aimé car se moquer de tout fait du bien mais un peu lassant à force. Dommage.
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Pour moi, la caractéristique principale des romans de J. M. Erre, c'est l'humour. J'ai donc été très déçue de ne pas beaucoup rire. J'ai même failli abandonner le roman, mais comme mon mari s'est donné la peine de l'enregistrer, je l'ai continué. J'ai eu quelques sourires (par exemple, lorsque les migrants sont accusés du meurtre), et ai vraiment ri une fois: lors de la rencontre avec Michael. Je ne sais pas trop ce qui devait faire rire dans le blog de Winona Jane... Je l'ai plutôt trouvé ennuyeux. J'imagine que le fanatisme des Bernicola pour les autruches devait être cocasse, ainsi que l'absence de mémoire immédiate de Nicolaï et ses conséquences... cela n'a pas pris avec moi.
[...]
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Lien : https://www.lalivrophile.net..
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