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3,69

sur 50 notes
C'est un sacré choc ce premier roman. Déstabilisant, éreintant. Un début inquiétant, qui fait très peur et puis peu à peu, la puissance de l'écriture agit, l'héroïne prend corps, la folie est certes toujours latente mais les clés de compréhension apparaissent. Certes, Lola est assez chargée, constamment sur un fil, on la suit entre fascination morbide et inquiétude terrifiante. Lorsque les racines de son déséquilibre affectif se font jour peu à peu alors l'empathie affleure également. Cette femme qui trouve refuge dans le sexe sans sentiments, que cherche-t-elle à expier ? A oublier ? L'amour, la tendresse seront-ils un remède ? le lecteur sent bien que ça ne peut pas bien finir... et l'auteur offre une fin magistrale. de quoi titiller les méninges un petit moment.
J'ai été captée par ce roman, j'aurais pu rester en dehors d'une histoire un peu hard mais c'est vraiment le style et l'écriture qui m'ont gardée en alerte constante. Dans ce cas, on a très envie de voir la suite de la production de cette nouvelle auteure.
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Lola fréquente beaucoup les hommes. Beaucoup d'hommes. Dès qu'elle a fait l'amour avec eux, elle leur coupe un ongle et elle l'ajoute à sa collection, dans un bocal de verre. « Combien d'hommes, de morceaux d'hommes, de petites ordures y a-t-il là-dedans ? Combien en faudra-t-il encore ? » (p. 23) Ces hommes, Lola ne les aime pas. Et elle ne s'aime pas vraiment non plus. Elle essaie d'oublier celui qui est parti et dont le souvenir blesse toujours autant, des années après. Alors, souvent, Lola se pare, Lola se maquille. Plus elle est aguicheuse, séductrice et provocante, mieux c'est. « C'est important l'effet et le bruit que ça fait, un talon sur le trottoir. » (p. 31) Et tant pis si elle a l'air d'une voiture volée. Lola joue à la pute parce qu'elle estime qu'elle n'est bonne qu'à ça.

Des cicatrices mal refermées, Lola en porte quelques-unes. L'amant disparu, la mère morte trop jeune, le père alcoolique. « Ton silence est sa lente noyade. » (p. 41) C'est ça, Lola se noie dans l'alcool, les cigarettes et les hommes. Et un jour, elle rencontre Dove. Il est beau et il a quelque chose qui fait penser à l'espoir. Et Dove craque pour cette fille sublime et paumée. « Il aurait dû se dire que la fille était fêlée, qu'elle a l'âme en désordre. » (p. 57) Entre Lola et Dove, est-ce l'amour ? En tout cas, ça fixe le temps, et les jours qui défilent sont plus précis. Plus monotones aussi. « Elle a le trac car bientôt il l'aimera dans la normalité ou pire, par habitude. Et c'est insupportable. » (p. 8) Est-elle faite pour cette vie-là, Lola ?

Avec ce premier roman, Julie Estève fait montre d'un talent indéniable pour écrire la solitude et la misère affective. « C'est pas humain d'avoir personne. Personne. » (p. 85) Lola est un personnage fascinant, mais je retiens surtout Nicolas Frifrelin et Matthieu, le cordonnier : ces hommes sont le pendant de Lola. Eux aussi attendent et désespèrent. Il est question de l'amour et de son avenir une fois la rencontre dépassée, quand les premiers élans sont devenus des schémas. « Qu'est-ce qu'il devient le couple, quand il se couche dans le lit où autrefois c'était l'envie et où, là, il y a l'autre si près, si loin ? L'autre et sa peau qui n'a plus de mystère ? » (p. 161) Ce n'est pas très optimiste : à croire que le couple, c'est un peu la gueule de bois du désir.

Deux mystères restent à la fin de cette lecture. le narrateur s'adresse à l'homme qui manque à Lola à la deuxième personne. C'est donc qu'il le connaît, alors qu'il parle de Lola à la troisième personne, ce qui la met à distance du lecteur tout en rapprochant l'inconnu dont on ne sait rien. Qui est ce foutu bonhomme qui a déglingué Lola ? Pourquoi en faire une silhouette si impalpable alors qu'elle bourre Lola de coups au quotidien ? Autre mystère, la fin. Ou plutôt le début. Ou peut-être les deux… Lola, qu'as-tu fait ? Mais ces mystères ne sont pas des points négatifs. Ils sont la marque d'un premier roman dont l'auteure prouve qu'elle ne fait que commencer à explorer son talent.
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C'est une sorte de petit papillon particulier dit sphingidés marron beige au corps trapu. le Moro sphinx possède une très longue trompe pour butiner les fleurs, souvent violettes, bleues ou blanches, en vol stationnaire à la manière des oiseaux mouches. Il butine généralement le nectar des fleurs que les autres insectes ne peuvent atteindre. Il affectionne les sauges, les lavandes.
Voici la définition de cet insecte et qui est sensé représenté Lola personnage mystérieux avec un zest de mythe de ce roman court de Julie Estève.
Quand on commence la lecture on peut être déconcertée par la narration à la troisième personne et surtout le changement de personnage qui donne vraiment un côté mystère et morbide de ce sorte de journal. J'ai plongé dans un puits avec cette lecture. Un sentiment de malaise, une femme étrange et ses pratiques physiques et psychiques qui donnent froid dans le dos. On cherche le pourquoi du comment, on s'attend à tout, on n'arrive pas à s'imaginer Lola (loin de là). Pour moi Lola était un fantôme qui déambule dans les rues de Paris à chercher…..
Julie Estève nous offre un récit bizarre, dérangeant et un sacré coup de maitre pour déconcerter le lecteur. Je lui tire mon chapeau car pour moi c'est un coup de coeur. Dès la première ligne j'ai été bluffée par sa plume mystique, par son personnage principal et pour ses agissements à la limite du gore. On aimera ou pas je suis d'accord car l'auteur prend un risque avec sa narration loin d'être courante et son récit à la limite sexuelle et psychotique.
Pour moi c'est ce mélange qui en fait un coup de coeur. Une surprise de taille avec un premier chapitre qui vous laisse une sale gout dans la bouche et la dernier chapitre qui vous laisse la bouche ouverte. Je me suis penchée sur ce roman quand j'ai lu la critique d'Hamisoitil qui m'a donné l'eau à la bouche. Et je n'ai aucun regret.
Pas besoin d'en dire plus. Il faut le lire. Il est court et on ne perd pas son temps. Après on aimera ou pas. Pour moi je confirme le coup de coeur surprise.
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"Moro-sphinx", "Mort au Sphinx" comme je l'avais interprété avant de l'avoir lu… "Moro-sphinx", donc ! Un titre peu banal pour un livre tout aussi original. Mais Lola n'est-elle pas ce papillon colibri qui, à l'aide d'une grande trompe butine le nectar des fleurs inaccessible aux autres insectes ?
Car Lola est une drôle de femme, blessée par la mort de sa mère quand elle avait 8 ans, par son père devenu alcoolique et la trahison de son petit ami à 20 ans. Depuis elle choisit sa vie, séduit et jette. le soir, armée de bas résille, de jupes courtes et serrées, de talons aiguille, maquillée comme un camion volé, elle déambule, claque les trottoirs et affole les passants de ses longues jambes. Rien ne la rebute et surtout pas la laideur. Elle passe d'un homme à l'autre. Un coup, juste un coup rapide, sauvage, à l'emporte-pièce, puis va voir autre chose, non sans avoir réalisé un certain rituel.
Et puis un jour la mécanique s'enraye…, non je ne vous dirai pas pourquoi.
J'ai trouvé ce livre déroutant. Entre les propos crus, les scènes de sexe à caractère pornographique et l'écriture si belle de l'auteur, le gouffre est immense et je m'y suis souvent perdue. Car oui, l'écriture de Julie Estève est magnifique, imagée, presque enluminée. Ses mots sont vivants, choisis, parfois déjantés mais toujours harmonieusement mis en lumière. Alors, j'ai oublié la pauvre fille traînant de bar en bar, souvent alcoolisée, je me suis laissée prendre dans les résilles de ses bas, dans ce que j'ai perçu de désespoir caché, de chagrin enfantin, de lassitude et de tristesse. J'ai embrassé son malheur, ses dérives, et surtout, surtout, la langue merveilleusement triturée de l'auteur.
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Voilà un roman qui commence comme un véritable combat, celui de Lola contre elle-même, contre l'amour, le droit au bonheur, à son propre bonheur. On le comprend vite, son amour l'a quittée et bien qu'elle soit encore très jeune, depuis sa vie est désespérément vide. Pour se venger, et pour la remplir, elle baise à tout va, et collectionne un ongle de chacune de ses proies d'une heure, d'un instant, d'une jouissance - rarement la sienne d'ailleurs - juste la leur. Comme si elle se refusait à vivre et à aimer de nouveau, comme si s'infliger ces blessures pouvait anéantir celle si profonde qui la détruit. Elle arpente la ville avec des airs de prostituée, sur des talons aiguille qu'elle fait claquer pour être entendue, remarquée, désirée, pour attirer les hommes, comme la lumière attire les insectes, pour pouvoir les prendre et les jeter à son aise.
Jusqu'au jour où elle rencontre Dove et tombe amoureuse de ce séduisant beau gosse en baskets blanches. Mais rapidement la voilà meurtrie par l'absence, exigeante, possessive, exclusive. Saura-t-elle sortir de cette impasse qu'est devenue sa vie, dévastée par un immense chagrin, depuis la perte de sa mère quand elle était enfant, l'alcoolisme de ce père qui ne sait pas dire je t'aime, puis la rupture insupportable avec son grand amour de jeunesse.
Intéressant voyage que ce roman, qui commence comme une farce, avec cette jeune femme qui ne cherche que l'amour physique rapide, celui qui passe sans faire de mal aux sentiments, celui qu'on arrache, qu'on donne, qu'on offre dans la rage et le désespoir, pour le plaisir d'un instant, court, insignifiant et sale comme une raclure d'ongle. Et roman qui finit dans la profondeur des sentiments et de la solitude, le tout porté par une superbe écriture. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, au départ peu crédible à mon goût, puis je me suis laissée prendre par la magie des mots, par la force de la souffrance puis de l'abandon, et qui sait, par une forme de rédemption.

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Portrait d'une femme en souffrance

Lola est une jeune femme obsédée par deux pertes : celle de sa mère décédée lorsqu'elle avait 8 ans et celle de l'homme qui vient de la quitter.
Sa mère lui manque terriblement : "Elle lui dirait des choses raisonnables, des phrases simples, des trucs de maman. Mais sa mère est morte et la vie est une catastrophe."

C'est une femme extrêmement seule qui n'a pas revu depuis 10 ans son père qui a sombré dans l'alcool après le décès de sa femme. Elle n'a aucun ami.
Son travail n'offre pas d'intérêt, c'est un travail juste alimentaire, sa vie est une succession de journées qui se ressemblent. le roman est construit avec des chapitres intitulés "un lundi", "un jeudi"...

Lola, qui dit ne pas savoir vivre, s'est créé un personnage pour survivre, elle s'habille de façon très provocante et se maquille outrageusement pour partir à la recherche de ses proies, une collection d'hommes "Il faut qu'elle trouve de la peau, qu'on la prenne, qu'elle sente en elle un corps et que son corps se gorge d'amnésie.", "Dans la nuit, elle va chercher ce qui la fait survivre" et conserve dans son "bocal à griffes" les rognures d'ongle de chacun de ces hommes...

Avec l'alcool, c'est un moyen pour elle de mettre à distance sa douleur, de chercher pouvoir et paix. "Ne pas s'attacher aux choses qui finissent, ne pas se faire berner par les sentiments qui naissent puisqu'ils s'en vont droit sur la mort."

Julie Estève nous dresse le portrait d'une femme complètement paumée qui n'est pas sans rappeler l'héroïne du roman de Leïla Slimani, "Dans le jardin de l'ogre".

En quête effrénée de sexe pour ne plus avoir à penser, Lola recherche du sexe sans désir et sans plaisir. Elle éprouve du mépris pour elle-même et ne se sent "bonne qu'à ça", "Combien en faudra-t-il encore?"

Elle se compare à un moro-sphinx, une espèce d'insecte qui butine généralement le nectar des fleurs que les autres insectes ne peuvent atteindre.

Il n'y a aucune vulgarité dans ce roman même si les propos sont parfois crus. L'écriture est puissante, le récit fourmille de citations très fortes.
Un beau portrait de femme à la dérive et une belle découverte littéraire sur un sujet déroutant.



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Moro-sphinx est un roman assez déroutant voire déstabilisant dans le genre qui peut choquer plus d'un en découvrant le personnage de Lola. Faut dire que cette nana là, ne se cache pas du tout pour assouvir ses besoins sexuels. Non, elle ne papillonne pas. Son cas est dans la destruction. Voilà, elle se détruit en ayant des relations sexuelles avec tous les hommes qu'elle rencontrent sur son passage (cinéma, restaurant, voisin du palier, cordonnier etc...). Depuis la mort de sa mère, suite à un accident de voiture, Lola a changé. Son comportement empire quand son père tombe dans l'alcool ; la délaissant au fil du temps. Et, c'est en grandissant ainsi, dans cet abandon, que Lola a besoin d'exister. de Survivre. Alors, dès que ses pulsions arrivent, parfois, plusieurs fois dans la journée, avec différents partenaires, Lola a besoin, comme un trophée gagné ou peut-être, une preuve de cet échange avec l'autre, d'avoir un morceau d'ongle de ses proies pour le placer dans son bocal. Bocal qui commence à être plein, d'ailleurs. Elle part souvent à la chasse, habillée comme une prostituée, dans les rues de Paris, à la recherche de sa nouvelle victime. Son essence vitale pour exister. Lola est vraiment cramée du cerveau au point d'y aller tête baissée. On ne parle pas des protections, de capotes... Est-ce qu'elle se protège ?? On ne sait pas du tout à part que tout est prétexte, pour s'évader quelques minutes, dans les bras d'un inconnu. Elle ne s'attache pas. Elle ne veut pas aimer ou être aimée. Ce monde là n'est pas pour elle.
Pour ma part, l'histoire, je l'ai trouvée assez spéciale mais avec une écriture fluide et crue. Et même si, j'ai ressenti une certaine tendresse pour cette fille, j'ai eu du mal à trouver une excuse valable pour son comportement.
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Cela faisait bien un moment que je n'avais pas été bousculée par un roman. J'en suis ressortie vannée, sans repères tellement il m'a décontenancée.
Après une scène d'introduction choc, on entre dans une histoire où le personnage principal, Lola, passe son temps à chasser les hommes afin d'assouvir ses pulsions sexuelles. Tout y passe, même les hommes qui la dégoûtent, quitte à avoir la nausée. Après chacune de ses conquêtes, elle coupe soigneusement un ongle de leurs mains pour compléter sa collection maintenue dans un bocal. Cependant, est-ce vraiment cela qui l'intéresse ? Pourquoi ne s'attache-t-elle pas à un homme ? Est-ce que Dove va pouvoir la changer ?
Tout au long du roman, qui change sans cesse de temporalité, on se demande si Lola est simplement folle, malheureuse, victime, agresseur ou le tout à la fois. La fin est magistrale.
En fait, concrètement, je pense que l'histoire en tant que telle ne m'a pas emballée plus que cela mais j'ai été saisie par la construction du roman et le style de l'auteur, direct, sans concession. Julie Estève a le don de faire ressentir les émotions de son personnage aussi peu reluisantes qu'elles soient. Nous sommes ainsi plongés dans un récit viscéral.
Franchement j'ai été bluffée par l'auteur. J'ai l'impression qu'on a affaire à du très lourd et j'espère que Julie Estève transformera le bel essai dans un second roman, avec une histoire qui me conviendra davantage.
Lien : http://www.leslecturesdumout..
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J'ai suivie ma binômette de lecture sans hésitation sur sur cette LC, n'ayant aucune idée de ce dans quoi je me lançais. Je ne connaissais pas l'auteur Julie Estève, n'avais jamais entend parler de cette œuvre et pour finir la couverture et le titre n'étaient pas vraiment suggestifs.
Des les premières pages , me voilà bien décontenancée ! Et ça ne va pas aller en s'arrangeant. Une histoire violente, plutôt hard même, déstabilisante, inquiétante. La vie de Lola qui consomme les hommes et conserve des rognures d'ongles est glauque, sinistre. Cette fille instable est effrayante et il est très difficile d'éprouver de l'empathie pour elle. A chacun sa manière de vivre sa douleur, certains se scarifient ,elle joue à la pute. Dans ses rapports éphémères avec les hommes,l'héroine cherche à expier quelque chose, mais quoi ? Il me semble avoir saisi où l'auteur souhaitait nous mener mais je ne suis pas vraiment convaincue.
Ce roman est triste à pleurer, plus on avance dans la vie de Lola plus on se désespère, le père alcoolique avec qui elle a coupé les ponts, une mère décédée alors qu'elle n'était qu'une gamine, un petit ami qui l'a abandonnée et sensément responsable de sa conduite destructive. Puis enfin la rencontre avec Dove et une note d'espoir Lola va-t-elle enfin sortir de cette solitude qui la tue à petit feu.
Heureusement la plume magique de l'auteur nous pousse en avant et vous bouscule par sa poésie malgré le coté trash de certaines scènes. Pour autant je sors avec un avis mitigé de cette lecture, parce que le personnage de Lola n'est pas parvenu à me toucher, son incapacité de vivre dans l'espoir et ses aspirations bien trop grandes m'ont dérangée, ainsi que son comportement, ne faisant elle même aucun effort pour s'adapter.
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Lola est une serial lover des plus particulières…

Elle butine. Les hommes.
Elle collectionne. Leurs ongles.
Comme des trophées. Sur l'autel de la solitude, de la détresse, de la misère affective.

Et puis un jour l'insecte se fait attraper et s'interroge sur l'Amour et son avenir, sur le pardon.

Julie Estève est un papillon qui vient d'éclore.
Sa trompe est d'une grande précision, tout à la fois crue et puissante et en fait au final un écrivain inoffensif mais nécessaire.
C'est une espèce peu commune, à sauvegarder (obligatoirement), dont on reparlera (forcément).


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