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3,88

sur 162 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Simple, simplet, mongol.

Autant de qualificatifs pour Antoine Orsini, l'anti-héros de ce roman.
C'est l'histoire d'un homme. Différent. Qui nous livre un récit décousu mais magnifique. Par bribes. Par morceaux.

Il vadrouille. Avec une chaise. A qui il se raconte. A qui il fait visiter les endroits de son existence. A qui il raconte un fait divers. Qui va tenir le lecteur en haleine tout au long de ce roman atypique et terrible.

Je l'ai débuté hier. Terminé aujourd'hui.

C'est tellement fort, c'est tellement bon que je n'ai pu m'arrêter de lire. C'est un récit plein de poésie, où chaque mot est pesé. Difficile exercice que de raconter une histoire du point de vue d'un « simple d'esprit ». le résultat est juste brillant. Juste terrible. Juste captivant de bout en bout.

La force du roman vient du fait que l'auteure invente un langage. Crée un monde intérieur. Tout en livrant un récit serré et trépidant impossible à lâcher !

C'est un livre marquant.

Par ses mots. Car il s'agit là d'une très belle littérature aux formules émouvantes. Fortes.

Par sa poésie. Cette façon de voir le monde à travers les yeux d'un simple d'esprit.

Un livre angoissant. L'envie de savoir ce qu'il s'est réellement passé.
Et cette fin. Tu refermes le livre. Et tu cries au génie ! Ce livre est extraordinaire. Et je pèse mes mots.

Je découvre Julie Estève.

Je suis sous le charme de Julie Estève.

Et j'ajoute son SIMPLE à mes coups de coeur 2018.

Foncez ! Vite ! Vite !!!!!

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Antoine est le baoul du village, le barge, le pimpin, celui que la vie a rompu lui laissant l'âge incertain d'une naïveté enfantine. Il fait de la mob. sur la place du marché, traficote la cabine téléphonique, trimbale Magic et encaisse la bêtise – l'existence est bien moche quand on est différent. Il reste pourtant soucieux de ses proches - sa soeur partie à la ville et le frère parfois sympa, et l'amie, la gamine, petite PP au coeur d'artichaut dont on piétine les feuilles jusqu'à la destruction.
C'est lui le coupable, c'est sûr. Il fera de la prison. Pourtant, les faits ne sont pas déroulés comme on le croit. Il n'y a qu'à écouter la chaise à laquelle il se confie.
Magic est le nom de l'ami d'Antoine, mais je dirais que Magic est la plume de Julie Estève. Magique ! Tel est ce roman. Court, vif et grandement intense. La version poche compte à peine plus de cent pages et c'est pourtant suffisant pour être totalement absorbé pat l'intensité du récit. C'est fort. Humain. Puissant. Passionnant.
Une lecture sur l'être humain. Une lecture captivante.

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Le récit de vie d'un baoul, un idiot du village, qui vous amène, avec ses mots à lui, à sa vérité. Et vous révèle la noirceur ordinaire des hommes dans la lumière crue qui brasille le maquis corse.
Dans un village perché dans les montagnes corses, Antoine Orsini est connu sous le nom de baoul, l'idiot du coin. Il confie à sa chaise son histoire, celle des autres habitants ainsi que son lien avec Florence Biancarelli, une adolescente de 16 ans retrouvée morte en forêt dans les années 1980 et dont le meurtrier n'a toujours pas été retrouvé.
Entêtant comme la marjolaine sauvage, "Simple "n'est pas un livre que l'on referme facilement.
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e me souviens lors de la rentrée littéraire avoir lu beaucoup de chroniques sur ce roman mais j'ai attendu un peu avant de la découvrir, je savais de quoi il parlait, je voulais choisir le bon moment pour le lire. Pourquoi, un pressentiment, une prémonition que sais-je mais je me doutais qu'il allait avoir de l'effet sur moi. Bonne pioche. Dès les premières lignes j'ai été embarquée, bouleversée, émue, intriguée, interpellée :

On ne dira pas ici comment il est mort. Ce qui l'a tué. On écoutera dans les odeurs de maquis, de marjolaine sauvage, la voix d'un homme qui, pour certains ou le reste du monde, n'en était pas un tout à fait. (p5)

Le décor est planté : on est en Corse avec son côté sauvage, mystérieux, rude,  nature, dans un petit village où tout le monde se connaît, ou certains ont des côtés obscurs, comme Pierre qui parfois porte une cagoule. Et puis comme parfois dans les petits villages où tout le monde se connaît, il y a un être différent, un simple, vous savez l'idiot du village, celui dont on rit, celui dont on se moque, celui sur lequel on se venge, le responsable de tous les maux. 

Là dans ce village c'est Antoine Orsini de son vrai nom, car il a un nom, un prénom même si les autres l'oublient, qui erre de rue en rue, qui furète, qui observe, qui voit mais ne comprend pas toujours tout, mais qui ne peut partager avec personne ses pensées, ses découvertes car personne ne l'écoute, personne ne le comprend, personne ne s'intéresse à lui, c'est le baoul comme ont dit là-bas :

Et alors ils vont gueuler ferme-la le mongol ! Voilà ce qu'ils vont dire à coup sûr, oh ! je sais bien comment ils m'appellent, y a tellement de mots sales dans la langue en français pour causer de moi ! (p6)

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce court roman, c'est le travail d'écriture de Julie Estève : se glisser dans la peau d'Antoine, restituer ses pensées, son parler, ses émotions et sentiments, avec réalisme avec ses mots à lui pour nous parler de ce qu'il subit dans sa famille, de son père alcoolique violent, de l'abandon de la part de Pierre, son frère qui a d'autres préoccupations, de Tomasine, sa soeur, qui a fui le village dans l'espoir d'une carrière à Paris.

On a tous rencontré un Antoine enfin moi j'en ai déjà rencontré, dans un village, un quartier, celui dont tout le monde se moque, livré à lui-même, ignoré de tous mais reconnu par eux dès qu'il se passe quelque chose d'anormal dans la communauté.

Dès le début du récit, Julie Estève n'y va pas par quatre chemins, on comprend qu'Antoine est mort et même mort on crache encore sur sa tombe, mais lui il va revenir pour nous révéler, à sa manière, l'histoire de sa vie.

Je n'en dirai pas plus, 116 pages, c'est court mais là c'est intense, moi cela m'a noué le coeur et les "tripes", on sent le drame arrivé, Antoine ne cache rien, il est naïf, il dit les choses comme elles sont, il éprouve des sentiments et les exprime, pas toujours bien, pas toujours au bon moment, pas toujours à la bonne personne, ne distinguant pas ce qu'il faut dire et ce qu'il faut taire et pourtant il détient des vérités. Quand il n'y a pas personne pour l'entendre il part dans la nature, il arpente les collines, il connaît les chemins et il parle à ceux qui peuvent l'entendre : les arbres, une chaise ou Magic, son seul ami....

L'écriture est délicate mais précise et percutante, dans le choix des mots pour restituer l'univers de cet homme, le milieu où il vit, l'ambiance, le parler de chaque personnage. Un exemple, page 108, la succession des mots pour faire ressentir, et c'est très réussi, l'effondrement du monde d'Antoine......

Les dernières pages m'ont chavirée : douleur, tristesse, gâchis, injustice, mais aussi colère sur nous, notre société, sa violence, quelques derniers mots, phrases, chanson sur fond de vérité, qui ne sera jamais révélée.

Quand je découvre un tel roman, je sais pourquoi je lis, pourquoi j'aime lire : pour partir pour un voyage dans les émotions, dans la vie, retrouver des sensations éprouvées, des sentiments vécus, écrits avec justesse, avec poésie mais aussi efficacité, nous faire rêver parfois mais aussi confronter à notre société, aux humains dans toute leur beauté parfois mais aussi dans toute leur noirceur.

Merci à Julie Estève de m'avoir alpaguée, émue, d'avoir si bien raconté Antoine, le simple qui était un poète à sa manière, qui aimait Florence, qui n'aurait pas fait de mal à une mouche et pourtant la souffrance il connaît,  elle fait partie de sa vie mais il ne l'exprime pas ainsi. Il raconte, il nous raconte, sans jugement, simplement ce qu'il vit.

Il avait ce rêve qui dévorait tout. Il faisait avec des fleurs des bouquets qu'il donnait aux autres. Les autres le traitaient de fillette, comme si être une petite fille était une vieille honte. En grandissant, les insultes ont pris du poids, la cruauté des galons. (p110)
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"Simple"
Je l'avais repéré, reposé.
Sans même savoir ce qu'allait me dire ce livre, je l'ai pris. Ne l'ai pas retourné : je fais fi des 4ème de couverture.
Premiers mots : le décor est planté ; le titre trouve sa justification.
Antoine : simple. le voilà qui m'entraîne en Corse dans son village, dans son débit de paroles. Dans les arbres. Dans ses délires joyeux. Dans la violence qu'il subit. Cascade de gestes durs, flots de mots qui blessent. Je ressens personnellement la douleur. Et lui ? Trop simple
La candeur côtoie la naïveté et la folie. Les uns souffrent et espèrent tandis que d'autres manipulent, échafaudent des plans. Simple de s'attaquer aux faiblesses. Trouver un coupable idéal pour un meurtre ? Simple.
Puis Antoine déverse sa peur, sa colère par quelques phrases, quelques suites de mots mais aussi par 91 mots isolés.
Une page et demi pendant laquelle je déverse mes larmes, pleure au rythme de la peur, de la souffrance scandée par Antoine. Pause : le 18ème chapitre me laisse le temps d'essuyer mes larmes. le 19ème chapitre les fera rejaillir. Elles célèbreront la fin de ma rencontre avec Antoine. Encore des larmes. Plus guère de mots.
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On enterre Antoine Orsini. Que personne n'a jamais appelé ainsi. Anto, le mongol, le « baoul ». L'idiot du village et son bouc émissaire. Jusqu'au bord de la tombe on lui crachera dessus. Personne n'a jamais vraiment su le comprendre. Après ce prologue grave, c'est sa voix qu'on entend et qui ne vous quittera plus de tout le roman. Sa candeur touchante et enfantine contre des hommes qui ne cessent de le rejeter. Lui, il ne les comprend pas bien. Depuis tout petit, il essaie de s'intégrer de se prêter aux jeux (la plupart du temps, cruels et dirigés contre lui) en riant de bon coeur. Il ne met de pathos en rien, il décrit les choses telles qu'elles sont, simples et terrifiantes. Il ne porte jamais de jugements, n'enjolive jamais rien.

Il décrit son existence, et la manière dont ce village se moque de lui en permanence et le prend en grippe. le responsable de tous les maux sera forcément le "baoul". Alors quand il découvre cette jeune femme, Florence, morte assassinée, c'est lui qu'on soupçonne et qu'on condamne. Alors que lui c'est le simple d'esprit, pur et innocent. Si seul qu'il n'a pour véritable confident qu'une chaise à qui il raconte toute son histoire. En l'emmenant dans les hauts lieux de sa vie, en lui racontant les gens, la belle Vanina, sa « femme » qui fut si gentille avec lui un soir de bal et qu'il essaie sans cesse de revoir, même si elle n'est pas forcément d'accord. Madame Madeleine, son institutrice, la seule à avoir montré de la bonté envers lui et dont il chérit le souvenir. L'Extra-terrestre amoureux fou de Florence pendant des années et qui le charge d'espionner sa belle. Elle-même, entichée d'un affreux bonhomme qu'Antoine déteste.

La force de ce livre, c'est la voix incroyablement tangible qu'il donne à entendre. La sensibilité marginale dont il se fait l'interprète. Julie Estève a une force d'incarnation et de suggestion exceptionnelle. On connaît Antoine intimement, par son lexique naïf, par ses réactions souvent très drôles tant elles sont déplacées. Il ressemble à un enfant qui n'aurait aucun des codes pour se comporter en société. A travers son regard, elle paraît étrange, comique et totalement absurde. Les êtres autour de lui sont vicieux, cruels, sadiques. Il préfèrera toujours les choses aux hommes. Proche de la nature et des éléments, il aura l'intuition des désastres, presque des visions d'avenirs et de cataclysmes, des prophéties apocalyptiques.

On intègre son décalage, la colère rentrée qu'il laisse éclater parfois en souhaitant voir ce village et tous ses habitants balayés. Son innocence absolue, son incapacité à voir le mal et à en être pourtant sans cesse le témoin perplexe. La horde va forcément se liguer contre lui, un peu comme cette bourgade aux trousses de Robert Redford dans La Poursuite impitoyable de Arthur Penn. Quand la rumeur et les préjugés ordinaires mènent aux curées les plus affreuses. Quand la foule a besoin d'un bouc émissaire à condamner pour expier ses propres fautes. Forcément ça sera lui qui est si « indressable », lui qui comprend si peu les gens et souvent de travers. Dans son récit et ses mots presque enfantins on est témoins en creux de ce que l'incompréhension et la bêtise des bons citoyens peut faire subir au non-alignés, aux mauvaises herbes, aux « différents ». Plus le récit se developpe, plus on a peur pour lui et de la méchanceté autour de lui qui finira par causer sa perte, d'une manière ou d'une autre. La fatalité était annoncée d'emblée et l'étau se resserre. La gorge du lecteur se noue.

Antoine, on finit par l'aimer incroyablement fort. Il transforme la laideur du monde en curiosité, la méchanceté en rire et la bassesse en grâce. Sa façon de ne jamais penser à mal. Sa sensibilité chamanique à la nature, aux saisons, aux paysages. Sa manière de réagir à la mort, à la religion, à la prison, à son dépucelage aussi. Il est d'un naturel incroyablement touchant et désarmant.

On songe à ce sourire qu'il oppose à presque tout. A son incroyable besoin d'amour, à sa dévotion aux esseulés et aux exclus quand tout le monde les a lâchés. A sa manière de grimper aux arbres pour continuer à parler avec Florence et lui faire oublier un peu ses larmes. C'est un coeur incroyablement pur qui met en lumière toute la noirceur qui l'entoure. Il incarne un malentendu d'une grande noblesse.

Jamais on ne le quitte. Malgré le tout début, on se prend à lui souhaiter un peu de bonheur et un peu de répit. On rigole souvent avec lui. On est soulagés quand il croise des gens un peu bienveillants avec lui et ses étranges manières de gamin négligé.

A travers ce point de vue qu'elle épouse totalement, Julie Estève fait vivre et frissonner un monde, une galerie de portraits impressionnants de vérité, avec ce regard lucide, ironique et impitoyable sur la nature humaine qui était déjà le sien dans Moro-Sphinx mais qui est empreint ici d'une grande empathie et d'une tendresse immense pour son personnage. Antoine a éclairé l'univers de sa curieuse grâce d'insoupçonnable voyant, et bien souvent ses mots et sa simplicité deviennent éminemment poétiques. C'est puissant. C'est une sagesse brute. Ça fait sourire et même éclater de rire parfois. Ça fait peur et pleurer. Ça émerveille et ça désole.

Ce roman est un merveilleux oxymore. Il est délicat d'en rendre toute la finesse et toute la générosité, tout ce qui vous traverse quand vous le lisez. C'est fulgurant de justesse, de tendresse, d'humanité, de désespoir aussi.
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Simple, c'est l'histoire d'Antoine Orsini, dit le baoul, le simple, l'idiot du village, le benêt. Il parle à une chaise, vat et vient avec Magic, son compagnon. le baoul n'est pas tout seul dans sa tête ; il parle avec les cosmonautes. Il a une amie, Florence.
Un jour Florence est tuée. Forcément, c'est le baoul qui prend ; quinze ans de prison…

Simple, c'est l'histoire du baoul vue par le baoul lui-même. Un récit à la hauteur d'un simple d'esprit, dit-on, un être au coeur pur qui voit tout, est différent des autres, mais n'en demeure pas moins sensible. le baoul s'invente un langage, un mode de pensée, un monde que lui seul semble comprendre.

Récit qui ne suit pas une trame linéaire, ni une logique cartésienne. Il suit au contraire les errements d'un homme rejeté, jugé avant le crime, et jusqu'à la tombe.

J'ai aimé me plonger dans ce conte cruel écrit avec une sorte de minimaliste qui lui donne force et gravité.
Un récit singulier qui m'a happé, et touché ; qui interroge sur le regard que nous portons sur la différence, ceux un peu à la marge et la place que leur accorde notre société.

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au départ j'ai eu un peu de mal à me mettre dans l'histoire car l'écriture est plus ou moins spécial .
Antoine Orsini, simplet du village , est ici le narrateur . Un soir celui-ci récupère une chaise fêlée sur Un tas ordures. Il se lance dans un monologue avec celle-ci, sa chaise. Il lui parle et lui raconte sa vie, son histoire et notamment la mort d'une amie, Florence. Où nous mènera cette discussion ?
Je pense que ce livre ne plaira pas à tout le monde. Il est difficile de se plonger dans ce style d'écriture, de narration. On se sent comme plonger dans la tête d'Antoine, perdu dans ses bizarreries, sa folie. C'est un excellent roman psychologique Dans lequel il faut se plonger pour pouvoir l'apprécier.
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Pas tout à fait un homme ?
Le récit de vie d'un baoul, un idiot du village, qui vous amène, avec ses mots à lui, à sa vérité. Et vous révèle la noirceur ordinaire des hommes dans la lumière crue qui brasille le maquis corse. Entêtant comme la marjolaine sauvage, Simple n'est pas un livre que l'on referme facilement.
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Antoine Orsini, l'Idiot d'un village corse est le narrateur... Antoine est attardé, il est le souffre-douleur, le bouc émissaire par excellence...
Moqué, rejeté par sa famille et ses copains, il fait rire certains et il en met mal à l'aise d'autre... Seule Florence sait lui parler et ils partagent une connivence particulière...
Alors quand cette dernière est assassinée, Antoine est le coupable idéal d'autant plus qu'il ne sait pas se défendre....
De façon décousue, et avec sa logique qui n'appartient qu'à lui, Antoine raconte à une chaise cassée pour laquelle il se prend d'affection ce qu'il s'est passé, avant, après, avec telle personne ou telles autres...
J'ai vraiment trouvé ce roman original, émouvant et intelligemment construit... et la fin est à tomber par terre!
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