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EAN : 9782841119325
528 pages
Editions Nil (09/02/2017)
3.15/5   17 notes
Résumé :
Chanel, Hermès, Schiaparelli... Leurs créations enchantent Alix, qui rêve d'intégrer le monde élitiste de la haute couture. Quand son ami Paul lui trouve une place de couturière chez Javier, elle est donc heureuse de faire le grand saut. Sauf que la générosité de Paul n'est pas gratuite. Le prix à payer pour Alix ? Copier les originaux du célèbre styliste pour les revendre sur le marché noir américain.
Alix est bientôt reconnue pour ses talents de couturière ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre m'a tout de suite attirée, il y avait de quoi : il tournait autour du milieu de la mode dans les années 30. En plus donc d'un contexte historique intéressant, il parlait de la MODE !! J'ai même été happée presque instantanément dans l'histoire grâce à cette écriture si fluide et agréable à lire. J'ai donc plongé dans ce roman les yeux fermés et si la première moitié du roman m'a beaucoup passionnée, j'ai eu plus de mal avec l'autre moitié.


Une jeune femme, Alix, plutôt douée pour immortaliser sur le papier chaque détail d'un article de haute couture, se voit embauchée afin de voler les créations d'un grand couturier. Ce pitch pour le moins alléchant à mes yeux révèle la partie de l'histoire que j'ai la plus appréciée. Ce moment où Alix découvre le monde de la mode, qu'elle commence à l'apprécier et qu'elle est prête à se donner corps et âme pour lui. Néanmoins, cela n'a quand même pas été aussi loin que je l'espérais et parfois cette partie tombait dans l'oubli des histoires secondaires sans trop d'intérêt. A certains moments, la mode n'était même plus qu'un lointain souvenir, uniquement la toile de fond d'un roman centré sur les déboires et les amours d'une femme : Alix.


Et parlons-en d'ailleurs de notre chère Alix, elle qui me semblait tellement prometteuse au début, a perdu tout son charme au fur et à mesure. Elle devint fade, naïve, presque inintéressante, parfois même superficielle. Il m'était limite insupportable de la retrouver dans certains passages tant j'avais envie de la secouer, de lui ouvrir les yeux et de la réveiller. Même si l'on peut dire qu'elle se rattrape de loin sur la fin, cette partie de l'histoire est beaucoup trop importante et lassante pour que la fin puisse la sauver...


Ce que j'ai également trouvé dommage, c'est le peu de références historiques. Ces moments sont tellement précieux et donnent tellement d'intérêt à l'histoire qu'ils m'ont semblé trop peu nombreux. Je regrette le manque de détails historiques comparés aux détails à foison d'éléments plus que secondaires, voire même complètement inintéressants, je me retrouvais ainsi à ignorer des paragraphes entiers. Pour moi, la plus grande perte de ce roman se situe précisément à ce niveau là : quand on annonce qu'on nous "transporte dans le meilleur et le pire des années 1930" en quatrième de couverture, c'est un peu dommage que le pari a eu dû mal à être tenu.


Malgré tout cela, ce livre a d'indéniables qualités. Comme je l'ai tout d'abord annoncé l'écriture pour un premier temps qui vous transporte assez facilement. Ensuite les personnages (à part Alix donc) que j'ai trouvés pleins d'humanité, vrais, parfois attachants, parfois repoussants, mais toujours justes et diversifiés. Et enfin la révélation d'une énigme du passé qui aura plus d'une conséquence pour Alix !
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Alix, employée à la centrale téléphonique, est limogée pour avoir enfreint le code de priorité des appels en faveur d'un inconnu. Orpheline, elle vit avec sa grand-mère qui commence à avoir du mal à travailler. Elle doit donc trouver d'urgence un autre emploi... Or il se trouve qu'un ami, Paul, lui avait proposé , par l'intermédiaire d'une de ses relations, un travail chez un grand couturier, Javier. Bien entendu, ce service n'est pas gratuit, car Alix est chargée de dérober les plans des créations de ce dernier.
Rapidement, cette situation lui pose des problèmes de conscience, d'autant plus qu'elle s' est attachée à Javier qui la traite avec bienveillance. Mais l'état de santé de sa grand-mère se dégrade et necessite des soins coûteux...
Alix est alors prise dans un engrenage dont elle ne croit pas pouvoir sortir...

Parallèlement, l'intrigue présente sa vie amoureuse. Quel homme saura la séduire? Paul, l'ami qu'elle connaît depuis le plus long moment? L'inconnu du téléphone, vite rencontré dans des situations rocambolesques? Ou Serge, l'amant d'une de ses collègues, homme mystérieux du milieu interlope, décidé à la séduire?

En outre, un maître chanteur menace de s' en prendre à Alix si le comte, son protecteur de toujours, ne paie pas de fortes sommes rapidement...

La période historique apporte de la richesse à l'histoire.
subrepticement la guerre d'Espagne prend de l'ampleur, plusieurs personnages espagnols ou proches de cette nation se souciant de ce qui se passe là-bas.
Et comme Alix, sa grand-mère et le comte sont Alsaciens, ils se préoccupent de la montée du fascisme en Allemagne.

Cette lecture m'a beaucoup plu, le personnage d'Alix est attachant et complexe. Seuls bémols: le récit se clôt en 1940 et j'aurais aimé savoir ce qui va arriver à Alix pendant la guerre, car elle est juive et a plusieurs ennemis pouvant la dénoncer et lui nuire pendant cette période trouble propice aux règlements de compte. Je me demandais donc si une suite était prévue, car malgré le happy end final je trouve que trop de points restent en suspens.

Reçu dans le cadre d'une masse critique, merci à Babelio.
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Paris, 1937. Alix Gower est une jeune femme anglaise d'origine française, installée avec sa grand-mère Danielle Lutzman dans la capitale depuis près de deux ans. Les deux femmes de confession juive ont fui la montée du nazisme en Angleterre.

La jeune fille n'a jamais connu sa mère morte en la mettant au monde et a perdu son père contaminé par les gaz de la Grande Guerre alors qu'elle n'avait que cinq ans. Quant à Frau Lutzman, elle est veuve depuis trois décennies, depuis l'assassinat de son mari, artiste peintre.

Alix et Danielle vivent chichement, l'une de son travail de standardiste et l'autre de travaux de couture mais elles peuvent compter sur la protection du comte Jean-Yves de Charembourg, originaire comme elles de Kirchwiller en Alsace et qui a payé la scolarité d'Alix.

Mais Alix a un rêve, pour l'instant inaccessible, devenir styliste ! Aussi, lorsque son ami Paul lui trouve une place de couturière chez Javier, un grand couturier espagnol et la coqueluche du Tout-Paris, elle pense toucher du doigt son rêve. Sauf que la générosité de Paul a un prix : elle doit copier les modèles du célèbre styliste pour les revendre sur le marché noir américain.

C'est alors qu'elle fait la connaissance de Verrian Haviland, un reporter de guerre anglais dont elle tombe amoureuse mais son passé familial refait tout à coup surface et sa grand-mère et elle sont victimes d'agressions…

Vous connaissez mon goût pour la haute couture, je n'ai donc pas hésité à accepter de recevoir La voleuse de robes de Natalie Meg Evans, d'autant que cette histoire a pour décor le Paris des années 30, une période ô combien intéressante. Cette lecture n'a hélas pas été aussi captivante que je l'espérais même si je suis globalement satisfaite de ma lecture.

L'auteure s'est très bien documentée et les pages consacrées à la couture, à la création des robes, aux étoffes et aux défilés sont passionnantes, j'ai adoré tous ces passages comme j'ai aimé l'héroïne de ce roman qui a une grande force de caractère et une volonté de réussite chevillée au corps, Alix est très attachante et le duo qu'elle forme avec sa mémé bien attendrissant.

Pourquoi suis-je donc un peu déçue alors ? La Voleuse de robes nous entraîne dans le cercle très fermé de la haute couture parisienne, entre mousseline et satin de soie, coups de foudre et escroqueries nous dit la quatrième de couverture. Je suis d'accord avec cette phrase mais il y a à mon goût trop de thèmes abordés dans ce roman.

La guerre d'Espagne tout d'abord qui ne m'intéresse pas il faut bien vous l'avouer et dont je ne vois pas bien l'intérêt ici sauf à rallonger inutilement le récit. Certes Verrian est très marqué par ce conflit mais de là à le faire retourner à Guernica et nous abreuver de chapitres entiers dessus…

Il est aussi question de jalousie, de vengeance et de chantage mais on devine dès la première agression qui est le maître chanteur, donc aucun suspens de ce côté-là. L'auteure aborde aussi la paternité, le meurtre, le sexe, la violence conjugale, des histoires d'amour, l'antisémitisme, le marché noir… n'en jetez plus la coupe est pleine et trop c'est trop.

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Alix Gower est une jeune Américaine qui a suivi sa grand-mère jusqu'à Paris. Son plus grand rêve serait d'intégrer le monde de la haute couture. Mais son arrivée à Paris ne sera pas tout à fait conforme à ses rêves. le premier travail qu'elle trouve est en tant que standardiste téléphonique. de fil en aiguille, elle se retrouve à aider un reporter de guerre et passe son appel en priorité, enfreignant quelques règles au passage. Se faisant renvoyée, elle croit rêver lorsque son ami Paul lui propose de tirer quelques ficelles pour qu'elle soit acceptée en tant que couturière chez Javier, une grande maison de création. Mais cette générosité de Paul et de son contact n'est pas gratuite : en échange de ce travail, Alix va devoir copier les modèles pour pouvoir les revendre ensuite au marché noir...
Avec La voleuse de robes, Nathalie Meg Evans nous propose un livre dense et très bien construit. Nous nous promenons à la fois dans le milieu de la mode, où la jalousie et la guerre font rage, mais aussi dans le passé trouble et tenue secret de la famille d'Alix et dont la grand-mère refuse de parler. Au-dessus de tout ça plane la menace de la guerre civile en Espagne mais aussi le spectre de la guerre de 40...
Le monde de la mode n'est pas un milieu que je connais bien ou qui m'intéresse particulièrement. Cependant, dès les premières pages de la voleuse de robes, je dois avouer que j'ai été embarquée ! Nathalie Meg Evans jongle avec brio entre les différents éléments de son histoire, sans que cela soit lourd ou ennuyeux.
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Voleuse de Robes ?
"Les noms de Haute-Couture égrenés sur la quatrième de couverture ont irrémédiablement attiré mon regard et j'ai eu la chance de recevoir cet ouvrage grâce aux éditions Nil."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Alors que la guerre civile fait rage en Espagne et que la Seconde Guerre Mondiale se profile, la jeune Alix ne rêve que de devenir couturière. Son ami Paul va l'aider à intégrer la célèbre maison Javier, à condition qu'elle vole les modèles de robes pour lui..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"D'une manière générale, j'ai apprécié ma lecture. Les sujets de guerre et de politique y sont abordés sérieusement sans apporter trop de lourdeur au récit et en bon équilibre avec la mode, l'art et la frivolité. J'ai adoré les descriptions de la vie parisienne des années 30, des tissus, des robes et des croquis... Et même si Alix est parfois extrêmement naïve et qu'on aimerait bien la secouer un peu, on s'attache facilement à elle. En revanche, j'ai trouvé qu'il y avait vraiment trop d'éléments et de sujets différents, on s'éparpille, ça part un peu dans tous les sens. On attend des réponses qui ne viennent pas ou se perdent dans le flot d'informations et les scènes importantes ne sont pas aussi marquantes qu'elles le devraient. L'amour, le sexe, la politique, la guerre, la religion, la peinture, la mode, la fin d'une époque, Paris, le meurtre, la paternité, la jalousie, les erreurs du passé... Rien que cette énumération est fatigante, alors tout un livre..."

Et comment cela s'est-il fini?
"Attendre 500 pages pour voir Alix être enfin heureuse et la quitter à Paris, en février 1939, elle qui est d'origine israélite, c'est quand même particulièrement cruel..."

Lien : http://booksaremywonderland...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
(au central téléphonique)
- C'est vrai que la vie d'un homme est en jeu? murmura Alix dans son micro.
- Oui. Il est retenu dans une prison espagnole, d'où je reviens. Son état est désespéré. Mon frère connaît des membres du gouvernement britannique qui pourraient faire pression. C'est un coup de poker et chaque minute compte.
- Laissez-moi réfléchir. Je ferai de mon mieux mais je dois enfreindre le règlement.
Au bout du fil, Verrian poussa un soupir de soulagement.
- Puis-je connaître votre nom?
Comme sa voisine n'en perdait pas un mot, Alix répondit:
- Je n'ai pas le droit de vous le donner.
- Interdiction de sympathiser avec la clientèle? J'ai une dernière question: voulez-vous m'épouser?
Elle se permit finalement de glousser.
- Pour ça, je vous mets en liste d'attente.
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Cette créature est différente. Son regard vous transperce. Une qualité séduisante, à l’instar d’un épagneul mourant de faim. En temps normal, je ne m’abaisserais pas à t’en parler, mais la situation est différente. Tant que Christine n’est pas mariée, la conduite de notre famille doit être irréprochable. Qui tu vois, les lieux que tu fréquentes sont importants. Les gens vont passer au peigne fin la famille qui s’allie à celle du duc de Brioude. Des badinages ou même des dîners avec une petite juive sans le sou sont simplement impensables.
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Il avait pris une maîtresse. Hélène était la femme d’un comte polonais absent la plupart de l’année, préférant Cannes à Paris. Elle apportait à son amant tout ce qu’il souhaitait sur le plan sexuel et intellectuel et, pour le reste, elle lui fichait la paix.
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Dans le journal, on dit qu’en Allemagne les Juifs sont traités encore pire qu’avant. J’avais des cousins là-bas. Que vont devenir leurs familles ? Et la guerre civile en Espagne – combien de morts il leur faudra pour qu’ils y mettent fin
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L’Alsace, que la France et l’Allemagne avaient convoitée pendant des siècles, avait engendré un peuple fataliste. Et des exilés. Sans jamais avoir connu sa mère, Alix avait hérité d’elle sa débrouillardise de réfugiée.
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