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Citations sur Les buveurs de lumière (80)

Son corps a ses habitudes. Il est entrainé à guetter les bruits des pas dans l’escalier du grenier chaque matin. Ses yeux s’égarent vers l’égouttoir, s’attendant à y trouver des tasses dépareillées. Le frigo contient encore certainement des tranches de citron dans des tupperwares en prévision d’une longue soirée gin. Il remplit suffisamment la bouilloire pour trois tasses. Les disques empilésà côté du gramophone de Gunn n’ont toujours pas été rangés dans leur pochette. Leurs mégots (ou ceux de Vivienne tout au moins) se trouvent encore dans le cendrier. C’est presque comme s’il croyait qu’en ne rangeant pas l’endroit pendant suffisamment longtemps, elles seraient tellement furax contre lui qu’elles reviendraient.
L’absence a quelque chose d’impénétrable.
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Ce doît être pour ça qu'elle aime déjà Dylan. C'est un ange tatoué, anéanti, fatigué et puant dont le cœur semble s'être brisé sous le coup du chagrin mais ce sourire…
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Le nuage se déploie - il escamote des champs, des arbres, des rochers.
Dylan plante ses mains dans ses poches.
Rien à foutre !
C'est un nuage.
Qu'est-ce qu'il peut bien lui faire ?
Dylan fait craquer son cou. Redresse les épaules. Se carre les pieds écartés. En dessous, le chemin est invisible et la cime des arbres disparaît ; quelques-uns des plus hauts pins d'Ecosse dépassent encore, puis ils disparaissent aussi. Au moment où le nuage arrive sur lui, la température chute encore plus bas et son souffle forme de la vapeur d'air. Dylan plonge une main dans le nuage. Elle disparaît. Il tend un pied et celui-ci aussi s'évanouit. Le nuage le traverse - traverse son coeur et ses poumons, sa cage thoracique, le pouls dans ses veines, son cerveau. Il tend les bras mais il ne les voit plus - il ne distingue même plus sa veste -, quand il baisse les yeux il n'y a qu'un col, son nez et ses cheveux, et puis eux aussi disparaissent.
C'est un peu comme s'il volait.
Les bras tendus.
Il n'a pas de corps et voyage à une vitesse incroyable.
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Parfois tu vis un instant où tout semble valoir le coup : tout le stress, la lutte, la vie, la mort, toutes les conneries qu'il y a entre les deux. Tu vois quelque chose comme ça et tout devient plus clair
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P 340 Les pénitents de glace ont un rapport avec le soleil, la rosée, le carbone et la glace. ( phénomène météorologique)
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Une personne que j’ai rencontrée un jour m’a dit qu’on pouvait boire l’énergie du soleil, la stocker dans ses cellules pour devenir fort. Elle a dit qu’on devrait tous faire ça. C’est comme une réserve d’énergie à l’intérieur de nos cellules ; elle a dit qu’il y des pèlerins buveurs de lumière qui le font tout le temps : c’est comme ça qu’ils résistent à l’obscurité, en stockant le plus de lumière possible
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Tous les gens du village paraissent inquiets et c’est bien ça le pire. Avant il n’y avait que la pauvreté, la peste, les terroristes, les pédophiles, la drogue, les troubles de l’alimentaient, les prédateurs sexuels sur Internet, les météorites qui frôlaient la terre d’un peu trop près.Maintenant toutes les personnes réunies dans cette salle sont terrifiées de devenir bientôt des cadavres gelés.

(p. 103)
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-Vous regardez le soleil en face? s'étonne Stella.
-Je regarde juste en dessous.
-Vous allez devenir aveugle.
-Non. J'ai appris à le faire avec les buveurs de lumières, ils viennent des îles qui se trouvent plus au nord. On peut absorber la lumière jusque dans ses chromosomes puis, au plus sombre de l'hiver, quand il n'y en a plus du tout, on se met à rayonner, rayonner, rayonner. C'est ce que je fais, dit-elle.
-Vous rayonnez?
-Comme un putain d'ange.
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...et si l'hiver était une maîtresse ce serait une garce froide et brutale.
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Sur sa tombe on aurait dû écrire "Ci-gît Vivienne, une femme qui pensait que l'état de l'eau le plus pur est le gin".
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