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Au final, malgré toute la bonne volonté que je peux mettre, je ne peux pas dire que j'ai adoré ma lecture. Je l'ai trouvé bien sympa mais bon, je pense qu'on me la survendu et du coup je n'ai pas trop été emporté par ma lecture. Attention, je l'ai lu sans déplaisir mais il m'a clairement manqué quelque chose pour que je prenne vraiment mon pied. C'est de la bonne fantasy distrayante, mais pas non plus le canon que j'avais cru qu'on me promettait.

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Mêler ces êtres frivoles, graciles, têtus et merveilleux aux années vingt dans une Amérique en pleine prohibition dans un climat où la mafia règne en maître, ça n'a pas du être chose aisée. Pourtant ce mariage fonctionne à merveille !
Tout au long de ma lecture, j'ai eu l'impression de vivre le rêve d'un autre temps. Un temps dur où la majorité vivait dans la misère. Un temps où un petit rien pouvait combler quelqu'un de bonheur. Un temps définitivement révolu. Les descriptions sont presque faites avec nostalgie, j'en viendrais moi-même à regretter de ne pas avoir vécu dans ces années là, moi qui déteste pourtant le jazz (sorry). Cependant, ce Chicago est loin d'être un paradis. C'est probablement l'enthousiasme de Bix qui me reste en mémoire.
Et puis, ces Fays ! Qu'ils soient fées-du-logis, nymphes, trolls ou pixies, tous correspondent parfaitement à l'image que je m'en fais. Ce n'était pas sans me rappeler une certaine « Magie »… ;-)

En résumé:

Voilà un livre atypique de part son mélange des genres et des personnages, et très banal à la fois à cause des caricatures à foison. Vous ne trouverez pas ici de quoi faire turbiner votre matière grise car l'unique but d'American Fays est de divertir, et en cela, le pari est gagné. Guerre des gangs, années vingt, prohibition et fayrie, le tout mixé à la sauce thriller sur lit de légendes urbaines. Un cocktail détonnant et étonnant, en plus d'être un superbe objet.

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J'ai eu la chance de participer ce printemps à une formation autour des #litteraturesdelimaginaire avec Thomas Geha alias Xavier Dollo et de découvrir ainsi cet auteur passionné et passionnant.

Parmi les titres présentés j'ai choisi de commencer par lire ce roman qu'il a écrit à quatre mains avec Anne Fakhouri et c'était une bonne idée.

Guerre des gangs sur fond de Prohibition dans un Chicago réinventé et partagé par les humains et les Fays, créatures étranges et magiques.

Nos héros sont un gang de quatre gentils malfrats, les « No Ears Four » à la solde de Capone chargés d'éliminer les Fays qui entravent le commerce du grand bandit américain et ils doivent démasquer les assassins des Drys, farouches opposant à la Prohibition.

C'est un roman d'aventures fantastiques agréable et sympathique. On ressent la tendresse des auteurs pour leurs personnages, des méchants qui restent humains et l'espoir est au bout de la route.
L'écriture est tantôt poétique, tantôt drôle, les dialogues font mouche et le rythme est trépidant. Comptines et traditions Fays se mêlent à une enquête qui se termine en affrontement.

J'ai particulièrement aimé le chapitre qui nous entraîne dans les rêves de chacun des héros qui se retrouvent dans un conte de fées, 1 idée géniale et une manière très originale de nous en apprendre plus sur eux.

Une jolie romance s'ajoute à l'intrigue.
Une chouette lecture donc.

L'objet livre quand à lui est très beau : une illustration de couverture aux couleurs chaudes, une reliure toilée et un papier crème épais.

Une très jolie découverte.
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L'histoire se déroule dans une sorte de réalité alternative puisqu'elle prend place au moment de la prohibition aux Etats-Unis alors que l'existence des fays est reconnue.


J'ai adoré l'idée principale de ce roman : le monde créé par l'auteur est intéressant et les différents personnages m'ont beaucoup plu. Certes ils sont un peu stéréotypés : le chef qui a une liaison avec la tenancière du bar qu'il protège (où les serveuses sont aussi prostituées), le gros bras sans cervelle, le tueur de sang-froid et le jeune blanc bec qui a encore plein d'espoir. Mais franchement, ça n'est pas gênant car c'est comme ça que je me représente les groupes au service de Capone à cette époque. Les fays sont bien intégrés à cet univers : discrets parce qu'on ne les aime pas beaucoup, ils ne sont pas moins présents et utiles à notre groupe de héros.


L'intrigue est sympathique et plaisante à suivre mais j'aurais deux reproches à faire à ce niveau. Déjà, Capone demande à nos héros de résoudre une affaire en un temps beaucoup trop court (jusque là rien d'étonnant) mais alors qu'ils ont bien conscience d'être pressés par le temps, ils ne s'activent pas tant que ça. Cette enquête est menée comme une promenade alors que ça devrait être une course contre la montre.

Deuxième chose, tout est trop bien relié. Il est évident que les sous intrigues doivent rejoindre l'intrigue principale mais là, chaque nouvel élément qui apparaît et qui pourrait n'être qu'une coïncidence est d'emblée considéré comme un élément supplémentaire à l'intrigue principale. Par moment, j'ai vraiment trouvé ça trop gros… Mais sinon, la résolution du mystère a été un excellent moment. Tous les éléments sont expliqués en faisant vraiment un lien entre des événements historiques réels et la part de fiction amenée par l'auteur.


Je ne pourrais pas dire que j'ai apprécié tous les personnages parce que certains m'ont moins touchée que d'autres, mais c'est un ressenti tout à fait personnel car ils ont tous un passé qui influe sur ce qu'ils sont aujourd'hui. Quand il y a une construction derrière des personnages, cela se sent tout de suite et c'est le cas ici.

Si je n'avais qu'un seul gros reproche à faire à ce roman, c'est son manque de noirceur. Une ambiance s'installe tout au long du roman et même si elle n'est pas rigolote, elle n'est pas assez sombre à mon goût pour rendre compte de ce qu'était l'époque de la prohibition et de a mafia. Quand je vois le nom de Capone, je devrais trembler mais là j'ai tout juste frémi.


Ce livre reste, malgré ces quelques défauts, un très bon roman qu'il a été agréable de lire.
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Un très beau livre qui m'a permis de passer un agréable moment de lecture au pays d'al Capone. Les personnages des "No ears four" sont bien brossés et attachants. Il y a la prohibition et le crime bien sûr, des fays (créatures fantastiques) à foison, l'intrigue et le romantisme. le mélange fonctionne bien mais j'ai regretté que tout cela reste un peu trop "sage" et parfois un peu trop long (la scène finale notamment). Il n'empêche que je retrouverai avec plaisir les héros de cette aventure si les auteurs décident d'une suite.
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Chicago, 1925, Al Capone, Fays. Je crois qu'avec ces quatre petits bouts de résumé vous pouvez déjà avoir une idée farfelue mais on ne peut plus juste de ce que vous réserve American Fays. C'est violent, grandiose, drôle, en bref, complètement survolté. On y retrouve déjà les No Ears Four au grand complet (quatre donc) : Old Odd, un peu vieux, un peu de graisse, surtout enfayrisé et sujet à des crises d'éternuments en présence des fays ; Jack The Crap assassin sombre et ténébreux, dénué de morale ou de tout ce qui se rapprocherait d'une conscience ; le trompettiste Vincente surnommé « Bix » qui dit avoir un coeur de « noir » mais surtout un coeur amoureux ; et enfin Bulldog, gros bras, coeur tendre, pleurant à chaude larmes sur les histoires romantiques. Les quatre hommes ont exactement 72 heures pour retrouver le meurtrier de deux hommes d'influence dont les meurtres sont imputés à leur grand chef : Al Capone.

Mettant Chicago sens dessus dessous, les quatre comparses foncent d'indice en indice, de rebondissement en rebondissement, énervent des fays, s'acoquinent avec certaines d'entre elles, concluent des promesses et des serments, dorment et rêvent de contes de fays bien connus (Le Petit Poucet, Jack et le Harricot…), s'enfoncent dans les horreurs bien cachés du Chicago des années 20 et mettent au jour différents petits trafics de fays bien dégueulasses. C'est délicieusement violent (beaucoup de tirs de Thompson, beaucoup de dérapages de Ford T façon Taxi, beaucoup de décalquage de tronches), mais aussi très drôle à grand renfort de réparties bien senties. Les femmes ne sont d'ailleurs pas en reste dans ces speakeasies (bar / bordel) avec à la tête du Jude & the Dudes une Jude au sale caractère, amourachée du vieux Old Odd (et peut-être que lui aussi en pince un peu mais il ne faut pas trop l'embêter avec ça), sa nièce, Rachel, promise à un gangster mais la tête sur les épaules, sans parler des « filles » qui prouveront plus d'une fois que non, les filles, mêmes travailleuses du sexe, ne sont pas qu'un corps.

Alors oui il y a quelques facilités. Des schémas un peu classiques, des héros clichés, des rebondissements qu'on voit venir et un dénouement un peu longuet. Mais franchement c'était drôle, piquant, entraînant. Les fays étaient si nombreuses que l'on s'y perdait entre les pixies, les fays du logis, les nymphes, les sirènes, les vouivres, voire même des Fay-Déesse comme Mab dont Shakespeare, Percy Shelley et George Sand lui ont dédié des vers et des musiques, terrifiante et intransigeante. Des choses bien connues se répètent, ne pas violer le serment fait à une fay, leur façon de parler par énigme, et continuent d'entretenir notre petit imaginaire collectif. Tout cela manquait parfois de finesse et de poésie mais dans un monde de gangster est-ce si surprenant ? Quand certain.e.s attendaient du lyrisme, moi, je me réjouissais de quelques scènes de baston bien moches, (mais pour la bonne cause) et de la plume de ces deux auteurs que je ne connaissais pas. Mon coup de coeur ? Les scènes cocasses et truculentes avec Bulldog ce gros benêt au coeur tendre qui se fait artichaud dès qu'il faut taper une fay « arrête de rêver et dézingue-moi ce leprechaun / Pff, il est si mignon… » ou fond en larme lorsqu'un monstrueux personnage, ayant livré un incroyable combat contre lui, se retrouve les quatre fers en l'air. Voilà, c'était débile mais délicieux. J'ai aussi parler d'une histoire d'amour, mais ne vous en faites pas, elle ne prend pas beaucoup de place, mais nous sommes dans un conte de fay que diable, vous vous attendiez à quoi ?

En résumé

American Fays porte très bien son titre. Bourré d'adrénaline, de rixes entre gangs et autres règlements de comptes, même les fays apparaissent plus retors que jolis dans ce Chicago des années 20. On y suit quatre personnages aux caractères bien trempés et aux poings toujours prêts à voler. Rassurez-vous tout n'est pas que jouissives scènes de combat : il y a aussi une enquête qui nous entraîne dans des speakeasies mal fréquentés, des joutes verbales bien senties et beaucoup d'ironie. Malgré ses quelques défauts, mineurs il faut le dire, ce petit pavé était un excellent divertissement riche d'humour et de farceuse faërie
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C'est au salon du livre de Paris, il y a quelques semaines que j'ai découvert ce titre. J'étais complètement passé à coté. Pourtant j'essaie de surveiller de près les parutions des éditions Critic. Un petit éditeur indépendant breton, émanation de la librairie rennaise du même non et spécialisé en Sf et BD, qui depuis 5 ans maintenant m'a mené sur des chemins de traverses.
Je connaissais déjà, un des auteurs, Thomas Géha, j'avais lu son diptyque de fantasy le Sabre de Sang, et puis j'avais eu le plaisir de le rencontrer à Saint Maur en poche. Alors  ce lundi au salon du livre, j'étais venu lui dire, tout le bien que je pensais de sa maison d'édition et nous avons eu l'occasion d'échanger à nouveau. Ainsi j'ai découvert son petit dernier.
Allez, le pitch :
Dans les années 1920, à Chicago, hommes et fays tentent de cohabiter. Enfin , je dis bien tente, car rien ne va plus. Al Capone s'il tient la ville, s'il en est le parrain, voit ses plan contrarier. D'une part, quelqu'un vient empiéter sur son territoire, d'autre part, les crimes et délits de cet ou ces autres lui sont imputés. Et là, s'en est trop.
Capone va charger quelques uns de ses hommes d'aller mettre de l'ordre là dedans. Mais nos spadassins de fortune vont être confrontés à des ennemis qu'ils ne soupçonnaient même pas. Et nos gros bras, qui d'habitude, utilise la sulfateuse pour régler définitivement leurs problèmes, vont devoir cette fois être plus malins. Pas facile facile pour nos pieds nickelés. Non, pas simple quand tout le "petit peuple" se ligue contre vous. Et que notre assassins est particulièrement retors,  étrange et mystérieux.

Avec American Fays, le duo d'auteurs nous offre un roman plein de personnages hauts en couleurs, de répliques savoureuses et de rebondissements multiples, dans une version alternative du Chicago des années 20, où hommes et Fays cohabitent tant bien que mal. On va traîner nos guêtres dans les speakeasy et autres blind pigs, on va boire de l'alcool de contrebande. On va côtoyer le monde des Fays. Vouivre, nymphe, leprechaun, lutin, gnome, fée, elfe n'auront plus de secrets pour nous.
Et puis, on sent que cette écriture à quatre mains a était jouissive pour nos deux auteurs. Et ça donne des passages vraiment savoureux quand il revisitent certains contes de notre enfance et leur réinvente une version, disant, plus destroy, plus sanglante, façon mafioso.
De la fantasy urbaine dans toute sa splendeur !
Alors si vous avez envie d'un polar fantastique qui ne vous prenne pas la tête pour un pur et extravagant moment de lecture   détente. Plongez vous dans American fays. Personnellement j'en espère une suite...
Lien : https://collectifpolar.com/
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Avoir un bel objet livre dans sa bibliothèque, c'est cool. Mais quand en plus le contenu dudit livre s'avère être bon, c'est encore plus fun. Parce que oui, l'histoire m'a beaucoup plu.
Nous sommes dans les années 20, en pleine prohibition, et Chicago vit des heures graves. En effet, al Capone ne règne plus en maître de la contrebande, et ça ne lui plaît que moyennement. Mais quand en plus il se voit accuser de meurtres mystérieux qu'il n'a pas commis, il aime encore moins. Il va donc faire appel à un quatuor : Les No ears four, pour mettre un terme à tout cela, et surtout trouver le vrai responsable.

Dès les premières pages, on rentre immédiatement dans l'action. Comme dirait l'autre, on met les deux pieds dans le plat. Pas le temps de réflechir où on est, qui sont les personnages etc… On comprend dès le début qu'il va y avoir de l'action, on suppose que les temps morts seront très limités. Et si certains romans ont besoin de temps pour se mettre en place, ou nécessitent que le lecteur prenne ses marques, pour American Fays, le principe de l'immersion totale dans l'histoire fonctionne super bien. Je dirais même que c'était LA façon dont le roman devait commencer.
Alors forcément, après un début tonitruant, j'avais hâte d'enchaîner, tout en espérant que le soufflé ne retombe pas aussi vite qu'il a pris. Et je n'ai pas été déçue, même si la toute fin de l'histoire m'a légèrement laissée sur ma faim (y'avait pas assez de soufflé ^^). Disons que je regrette un peu le happy end qui à mon avis ne colle pas aux caractères des personnages.

American Fays, c'est donc un mélange de policier et de fantastique. Et les deux genres sont rondement bien menés. Nous avons droit à une intrigue policière bien ficelée, avec des rebondissements, certes parfois prévisibles, mais toutefois bien amenés. J'ai adoré me retrouver plongée dans cette atmosphère des années 20, et en lisant je me figurais cette ambiance à la fois Jazzy comme dans Gatsby le magnifique, et l'ombre de la prohibition telle qu'elle est racontée dans Les incorruptibles. L'écriture est très visuelle, et ça me plait beaucoup. Mais j'ai surtout aimé l'ambiguité présente à chaque instant. En effet, nous avons des méchants pas très méchants, des gentils, un peu gentils quand même, mais sans tomber dans une des caricatures suivantes : les méchanvilains vs les gentitoubo ou a contrario Les méchants-mais-çasvoyaitro-quenfait-cétépaheu-lévréméchan. Bref, le doute reste présent jusqu'au bout, et ça c'est carrément cool.
Au milieu de tout ça, nous avons donc le côté fantastique, ou plutôt fayrique. J'ai trouvé vraiment intéressant de découvrir le monde des fays, dont mes connaissances sont assez limitées. Toutefois, je me dis que pour quelqu'un qui n'y connait rien du tout, il est facile de se perdre dans toutes ces descriptions. Différencier une créature de l'autre n'est pas toujours chose aisée, même pour moi qui pourtant en avais déjà rencontré quelques unes lors de précédentes lectures. du coup, je ne sais pas ce que j'aurais préféré : Croiser moins de fays pour ne pas risquer de m'y perdre ? Ou avoir un petit lexique en annexe pour pouvoir m'y référer si besoin ? Quoiqu'il en soit, j'ai été beaucoup plus saisie par le côté polar que par le côté fantastique.

Bon, et si je vous parlais un peu des personnages ? Et en particulier des fameux No ears four. Les quatre compères représentent la crème de la crème (décidément, j'ai l'esprit culinaire ^^) en matière de stéréotype. Et c'est ça qu'est bon ! Parce que les auteurs jouent là-dessus, en abuse, le tourne en dérision, mais à aucun moment ne rendent l'effet ridicule.
Nous avons donc : le cerveau, vieux de la vieille qui en a vu des vertes et surtout des pas mûres. le tombeur de ces dames et de ces fays, usant et abusant de son charme naturel. L'assassin dont on ne sait rien, qui fait flipper et que t'aimerais pas croiser dans une rue sombre. La grosse brute qui exécute et qui ne fait pas la différence entre le le sens propre et le sens figuré. En clair, 4 types qui seuls seraient bien vite dans la mouise, mais qui vont réussir à former une équipe qui détonne. Et forcément, avec de tels personnages on peut s'attendre à des situations rocambolesques. A plusieurs reprises, j'ai souri en les voyant tenter de se dépétrer de situations imprévisibles. J'ai beaucoup aimé le décalage humoristique qu'apportait ce quatuor avec l'intrigue de fond, qui elle, sans être d'une noirceur extrême, n'est pas vraiment teintée d'humour. Cela donne une certaine légèreté à l'histoire, c'est vraiment bien trouvé.

Comme je le disais, au début, si j'ai déjà lu des nouvelles et un roman de Thomas Geha, alias Xavier Dollo, je n'ai par contre jamais croisé la plume d'Anne Fakhouri. Je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre point de vue style pour cette écriture en duo. Ce que j'ai aimé dans A comme Alone, c'est le côté humour de merde du personnage principal. Les blagues à deux balles, c'est très con, mais l'auteur sait y faire. Je m'attendais donc à retrouver un peu ce style, notamment avec les quatre personnages principaux. Malheureusement pour moi, ce ne fut pas vraiment le cas. Je ne dirais pas que je suis déçue, car après tout, peut-être est-ce moi qui en attendais trop ? Mais j'avoue qu'il m'a manqué un petit quelque chose dans l'écriture. Quant à savoir qui a écrit quoi ? Je serais bien incapable de répondre, car le style est super fluide, hyper dynamique. Il ne souffre d'aucun temps mort, et pour ma part je n'ai jamais décelé de rupture.

En conclusion, American Fays n'est pas parfait, c'est vrai, mais j'ai tout de même adoré ce roman. J'ai kiffé l'ambiance du Chicago des années 20. J'ai pris plaisir à suivre les aventures du quatuor, et personnellement, je ne serais pas contre les rencontrer à nouveau dans d'autres aventures…

Lien : http://voyageauboutdelapage...
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Immersion totale, en 1925, dans un Chicago en pleine prohibition grâce à l'ambiance et aux éléments de décors parfaitement retranscrits, guidée par des personnages très sympathiques et agréables à suivre.
L'intrigue principale n'est qu'un point de départ aux développements de multiples sous-intrigues permettant d'approfondir cet univers foisonnant d'exotisme avec ses habitants aux traits fayriques et originaux.

Un très chouette voyage !
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Dans le Chicago de la prohibition, de grandes figures diplomatiques sont assassinées et l'on soupçonne Capone. Celui-ci envoie 4 de ses hommes, qui traquent les fays sur le terrain pour trouver le vrai coupable. On traverse des fêtes de jazz de la communauté noir, le quartier juif et à chaque fois un fay semble derrière l'affaire. J'ai adoré ce livre car les quatre hommes de mains ont un parler très franc, ainsi que Jude qui tient un speakeasie pas très clean. Les fays sont souvent sombres, cruelles, improbables comme la-vieille-du-tas-d-odures. Une jolie jeune fille très simple fait chavirer le coeur du plus jeune et malfrats et quand elle est enlevée, il se jette à corps perdu dans l'enquête. Tout cela se fini dans une longue scène chaotique et complètement folle. Très bon livre pour se détendre vraiment dans un univers original.
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