Le soleil a de nouveau percé les nuages, alors qu’elle était complètement découragée, arrivée au bout de la nuit.
En 1940, ce brave Harteisen n'avait pas encore compris que chaque nazi était toujours prêt à enlever non seulement la joie de vivre, mais encore la vie tout court, à tout Allemand qui avait une opinion différente de la sienne.
Si c'était encore possible, je m'en irais d'ici, je commencerais quelque chose comme Otto Quangel, quelque chose qui serait mieux pensé, mais j'aimerais lutter. Et pourtant c'est impossible, ils ne me laisseront pas partir, ils appellent ça de la désertion. Ils viendrait me chercher et me remettre au trou. Et ma chair crie quand elle est martyrisée, oui, je suis lâche.
Préfèreriez-vous vivre pour une cause injuste ou mourir pour une cause juste?
Peu importe qu'un seul combatte ou dix mille. Quand on se rend compte qu'il faut lutter, la question n'est pas de savoir si l'on trouvera quelqu'un à ses côtés.
Rush est un juriste raté qui a trouvé le chemin de la police judiciaire. Celle-ci le céda ensuite à la Gestapo. Il y a pris volontiers du service. Il rendrait d'ailleurs volontiers tous les services possibles à n'importe quel gouvernement, mais les méthodes crânes de celui-ci lui plaisent particulièrement. "Pas de sensiblerie, surtout, dit-il parfois à un nouveau. Nous remplissons notre devoir seulement en atteignant notre but. Peu importent les méthodes."
Il ne suffit pas de vouloir sauver quelqu'un, encore faut-il que ce quelqu'un vous aide.
Ce n'est que depuis que je vous connais,ce n'est depuis que je suis arrive ici dans cette boite de ciment pour mourir que j'apprends tout ce que j'ai laisse dans ma vie.
Il en est de meme pour chacun d'entre nous.Tous ceux qui doivent mourir,et en particulier ceux qui doivent mourir trop tot,sont forcement affliges par toutes les heures qu'ils ont perdues de leur vie
Les premières phrases : Eva Kluge la postière, monte avec lenteur l'escalier du 55 rue Jablonski. Avec lenteur, non seulement parce que sa tournée l'a fatiguée, mais surtout parce qu'il y a dans sa sacoche une de ces lettres qu'elle déteste apporter. Pourtant, dans un instant, il faudra bien qu'elle l'a donne aux Quangel, deux étages plus haut.
" - Ils ont tous peur, trancha l'homme à la chemise brune avec mépris. Et pourquoi, en fin de compte? Ils ont pourtant beau jeu : ils n'ont quà faire ce que nous leur disons.
- C'est parce que les gens ne peuvent pas s'abstenir de réfléchir. Ils croient toujours être plus avancés en réfléchissant.
- Ils n'ont quà obéir. C'est le Führer qui réfléchit."