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EAN : 9782207144282
320 pages
Denoël (06/02/2020)
3.56/5   33 notes
Résumé :
Dans la campagne allemande, dans l'immédiat après-guerre, le couple Doll accueille avec espoir les troupes russes, contrairement au reste du village, terrorisé par ces « envahisseurs ».

Herr Doll est un écrivain d'un certain âge, sa femme, jeune et riche, est veuve d'un premier mari. Du fait de son statut d'intellectuel, et comme il s'est toujours tenu à l'écart des nazis, Herr Doll est désigné par les Russes pour devenir maire par intérim. Mais cett... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Depuis un moment je souhaite lire : seul dans Berlin de cet écrivain,hélas, malgré de nombreuses recherches impossible de le " dėgoter",Il va falloir que je m'inscrire à la bibliothèque du Havre pour l'emprunter,lors d'un achat chez Cultura j'ai vu cette nouvelle traduction,je me suis empressée de l'acheter.
C'est un dur réquisitoire que fait Hans Fallada,sur le peuple allemand au sortir de la guerre 39/45 ,au travers l'histoire de ce couple atypique : Her Doll et sa très jeune femme.
Herr Doll,écrivain d'âge mûr, après la capitulation de l'armée allemande et suite à l'invasion des russes dans son village,va endosser le role de maire intérimaire à la demande de l'armée russe.
Étant déjà mal-aimé ,rejeté et envié suite à son mariage avec cette jeune et jolie veuve aisée ,ses nouvelles fonctions vont lui faire découvrir toute l'hypocrisie et la lâcheté des habitants.
Il a honte de ses congénères et honte de lui-même ; un terrible sentiment d'incompréhension et de dégoût va s'emparer de Herr Doll et de son épouse ; Décidés de fuir le village ,ils vont retourner à Berlin où Mme Doll à un bel appartement ,la ville est détruite et l' appartement à été attribué à des familles .Devant tant de misère humaine leur mal-être va s'accentuer de jour en jour et les verra sombrer dans une terrible addiction : la drogue.
De séjours en hôpitaux ,en sanatorium ,parviendront-ils à s'en sortir?a" remonter la pente"? A vous de le découvrir.
Au travers ce récit très intimiste ,on y sent le vécu,Hans Fallada nous depeint la souffrance ,la misère, ,la honte d'un peuple ne pouvant relever la tête au lendemain de la défaite.Lu en a peine deux jours ,oui,j'ai aimé et le recommande sans bémol. ⭐⭐⭐⭐
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Hans Fallada nous livre un récit autobiographique sous couvert de roman historique avec des thèmes de prédilections, l'alcool, les maladies mentales et surtout la morphine qu'on retrouve dans plusieurs de ses oeuvres.
Contrairement à " Seul dans Berlin" où nous découvrions un couple résistant, dans "le cauchemar" le couple est fuyant, replié sur lui car trop envahis par les addictions respectives.
Une étude de la société berlinoise et de la campagne allemande post seconde guerre mondiale et un an avant de disparaitre lui-même, " sans filtre" de ces habitants qui n'ont pas retenu la leçon de la défaite et que l'auteur honni tout au long de ce roman sauf quelques individus qui trouvent grâce aux yeux du Dr Doll personnage principal.
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Hans Fallada, pseudonyme de l'écrivain allemand Rudolf Ditzen (1893-1947), naît dans une famille aisée mais a des relations conflictuelles avec elle. En 1911 suite à une sombre affaire de suicide d'un de ses amis, maquillé en duel dans lequel il est gravement blessé, Fallada est inculpé de meurtre et interné dans une clinique psychiatrique à Iéna pour une courte durée. Il abandonne ses études secondaires sans diplôme et fait un apprentissage agricole. de 1913 à 1928, il occupe des emplois divers dans ce secteur, sans être requis plus de quelques jours pendant la Première Guerre mondiale. de 1917 à 1919, il suit plusieurs cures de désintoxication (alcool et morphine) et par la suite il est à plusieurs reprises mis en prison. En 1929, il se marie et aura trois enfants, époque à partir de laquelle il travaille dans les secteurs de l'édition et du journalisme, jusqu'à ce qu'il puisse vivre de ses droits d'auteur. Hospitalisé en raison de ses problèmes d'addiction, Hans Fallada meurt d'un arrêt cardiaque le 5 février 1947.
Le cauchemar, roman de 1946 qui vient d'être réédité en poche, est autobiographique et très proche de ce qu'on peut lire de la vie de l'écrivain sur sa fiche Wikipédia.
Le roman débute en 1945, dans un petit village allemand où les Doll ont une résidence secondaire. Lui est écrivain, Alma sa seconde épouse veuve d'un premier mariage, beaucoup plus jeune tranche dans le décor. Les Russes de l'Armée Rouge approchent et presque tout le monde fuit sauf eux, dans l'attente « des libérateurs si longtemps attendus » et Doll de se retrouver désigné maire temporaire par le commandant Russe, au grand déplaisir des locaux. Epuisés par la mesquinerie et la bassesse des habitants, les Doll décident d'abandonner le village pour retrouver leur appartement à Berlin. Mais la ville est en ruines, le couvre-feu régit les déplacements, leur appartement a été réquisitionné et Alma blessée à une jambe doit aller à l'hôpital. La guerre est finie mais la descente aux Enfers continue…
Les galères vont succéder aux galères, la bureaucratie qui leur refuse le droit de récupérer leur appartement et sans logement pas de carte d'approvisionnement d'où marché noir et dépenses en conséquence. Hôpital pour elle et sa septicémie à sa jambe, sanatorium pour lui, la morphine fait des merveilles… Autour d'eux outre les ruines de la ville, les gens sont cupides, mesquins, cramponnés à leur misère où la faim et le froid font leur loi. Si Alma réside à l'hôpital, lui réussit à se dégotter un cagibi dans son ancien logement. Elle, jeunesse oblige, conserve son exubérance optimiste mais Doll sombre dans le pessimisme le plus noir : pessimisme sur leur avenir propre et, plus général, sur le peuple Allemand, « ce peuple de vaincus », où aujourd'hui encore, après avoir enduré le nazisme, il constatait « que le mal triomphait encore et toujours, que tout ce qui existait ne faisait que régresser ». Avanies, humiliations et souffrances se succèdent, espoirs déçus…
Le dernier chapitre montre pourtant une embellie, un écrivain célèbre et un éditeur offrent leur aide à Doll, il obtient un logement correct et recommence à écrire un roman qui ressemble à celui-ci (mise en abîme), l'optimisme est de retour avec la pensée positive « Continuer à vivre et travailler ! Voilà le mot d'ordre ! ». Mais nous sommes alors en été 1946 et si Doll va mieux, Hans Fallada décédera quelques mois plus tard, début 1947.
J'aime beaucoup cet écrivain dont j'ai déjà chroniqué plusieurs ouvrages et ce roman ne fait pas exception, il est très bon.
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Herr Doll est un homme droit, durant la guerre, et même avant, il n'a jamais soutenu le régime nazi.
Écrivain, il a d'ailleurs fait l'objet de censure, de menaces ou encore d'interrogatoires.

Lorsqu'en 1945, les Russes prennent le contrôle du pays, et que le régime abdique, il est plutôt optimiste.
Mais lors de la recontre avec les Russes, bien qu'il soit quelqu'un de très droit, il est méprisé par ces derniers, ainsi va commencer le cauchemar.

Le cauchemar, c'est cette désillusion, ce moment où les Allemands comprennent que le Reich, en s'effondrant, a aussi détruit leur peuple à jamais.
Les Allemands porteront toujours ce fardeau, eux, leurs enfants, et même leurs petits enfants. Ils seront vus comme une insulte, un peuple à mépriser, et personne ne souhaitera se soucier de leur sort.

Encore une fois, Fallada, que l'on peut identifier dans le personnage de Herr Doll, nous plonge au coeur du petit peuple Allemand.

Une Allemagne de travaux forcés, de dressage militaire, de faim, où les honnêtes citoyens tombent dans la morphine pour s'évader quelques instants, où certains ne voient que le suicide comme sortie honorable.
Une Allemagne où le nazisme n'a pas fini de gangrener la population, qui continue de piller et de s'attaquer à celui qui montrera le moindre signe de faiblesse.

Herr Doll, ainsi que le peuple Allemand, devront apprendre à s'unir à nouveau. Et aussi à s'accrocher dans ces heures sombres, pour que l'Allemagne puisse à nouveau exister.

C'est un beau roman, j'ai beaucoup aimé le style, le roman raconte L Histoire et L Histoire explique le roman, l'auteur me surprend toujours par sa qualité d'écriture.

Un petit pincement au coeur car on voit à travers Herr Doll un Hans Fallada fatigué psychologiquement et physiquement, c'est d'ailleurs un de ses derniers romans, qui sortira à titre posthume en 1947.
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Hans Fallada appartient à ce que le monde de la critique littéraire allemand a appelé la Trummerliteratur ,littéralement la littérature des ruines .Dans le Cauchemar, il décrit le difficile après-guerre que traverse le Docteur Doll, écrivain de son état , qui est désigné par l'occupant russe comme maire par intérim de son village .Alma, son épouse, et lui-même sont contraints de fuir vers Berlin , ville dévastée , en proie à la désorganisation, au marché noir, livrée à la règle du chacun pour soi.

Ce roman, qui fait souvent penser au Voyage au bout de la nuit de Céline, par ses descriptions de la souffrance humaine en milieu hospitalier et par la détresse de ses personnages, en proie à une grande déréliction morale, pose les grandes questions auxquelles l'Allemagne eut à répondre après la guerre. Celle de la culpabilité, évoquée par le philosophe Karl Jaspers dans son ouvrage die Schuldfrage, bien improprement traduit par La culpabilité allemande, tient une place essentielle dans le roman :
« Lui, Doll, était un Allemand, et il savait, du moins en théorie, que depuis la prise du pouvoir par les nazis, que depuis la persécution des Juifs, ce nom d'Allemagne avait de jour en jour perdu de son éclat et de sa réputation ! On ne nous le pardonnera jamais ! Pour cela, nous devrons tous payer un jour ! »
Les séquelles que provoquent les douze années d'un pouvoir totalitaire et barbare sur l'état moral du peuple allemand sont très bien évoquées quant à leur conséquence sur la vie individuelle des citoyens allemands : « Ils allaient devoir rester vides et nus, et avec les mensonges qu'on leur avait serinés une vie durant comme les plus profondes vérités et les plus grandes sagesses, disparaîtrait aussi ce qu'ils possédaient encor d'amour et de haine, de souvenirs et d'estime d'eux-mêmes de dignité ? »

Même s'il apparaît en retrait de Seul dans Berlin, un peu plus marqué par quelque longueur, le Cauchemar mérite d'être découvert comme un roman important de l'après-guerre, n'ayant pas été disponible depuis plus de soixante ans, selon les indications de l'éditeur.

STEPHANE BRET
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critiques presse (1)
Actualitte
06 avril 2020
Le roman conte le périple désespéré, en compagnie de sa jeune épouse, de Herr Doll, un écrivain qui partage certains traits avec Fallada, comme sa dépendance intermittente à la morphine, son goût pour les cigarettes ou ses hospitalisations psychiatriques.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le tardif vent du soir souffle comme une consolation dans la cime des arbres.La respiration du vaste monde souffle vers lui,petit être humain .Il s'adosse pendant un moment à un de ces arbres.Il écoute le murmure des branches là-haut. Ce n'est rien ,de l'air qui bouge et fait bruisser les feuilles.Rien.Rien de plus.Mais c'est suffisant.Ces dernières années, il n'a jamais eu le temps de rester sous un arbre et d'écouter son murmure.Et maintenant il l'a, car c'est la paix de nouveau--la paix! Comprends-le intérieurement,être humain,tu n'as plus besoin d'assassiner et de tuer.Les armes sont inutiles,c'est vraiment la paix.( page 310).
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Il observa cela pendant un instant.Il lui fallut réfléchir un peu où il avait déjà vu ce plafond abîmé. Puis soudain il sut.Soudain il se souvint de la nuit du 15 au 16 fevrier lors de l'une des pires attaques aériennes, selon lui,qui avait pilonné Berlin pendant cinquante -cinq minutes.Pendant cinquante-cinq minutes ,des bombes étaient tombées à proximité du sanatorium, et une bombe explosive avait rasé le pâté de maisons voisines.Eux,les malades et les infirmières, qui étaient installés dans un abri antiaérien à moitié enterré et tout à fait insuffisant, avaient vu de tous les côtés la lueur des incendies.Et lorsqu'ils étaient remontés après la fin de l'alerte,dans les chambres les vitres étaient brisées par terre,les plafonds s'etaient pour la plupart effondrés, etc'est durant cette nuit que ce bout de plâtre s'était lui aussi décroché du plafond. ( Page 155).
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Une illusion

Toujours ,au cours de ces nuits autour du grand effondrement ,Dr Doll,quand il parvenait parfois à s'endormir vraiment ,était hanté par le même rêve angoissant.Ils dormaient très peu ces premières nuits, s'attendant constamment avec angoisse à tout type de menaces physiques ou morales .La nuit était depuis longtemps tombée --Après une journée pleine detourments--et ils étaient encore assis aux fenêtres et guettaient au-dehors si un ennemi arrivait ,observait la petite prairie,les buissons ,l'étroit chemin de ciment ,et ce jusqu'à ce que tout se mêle dans leurs yeux douloureux et qu'ils ne distinguent plus rien.
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Dans cette procession continue de toxicomanes, Doll reconnaissait des compagnons de souffrances, des gens qui comme lui avaient désespéré d’eux-mêmes et de l’Allemagne, qui s’étaient effondrés sous le poids de toutes ces humiliations et de cette débauche, et qui avaient fui dans des paradis artificiels. Ils cherchaient tous, comme lui, la « Petite Mort ». Ils avaient peut-être tous encore un dernier espoir qui les retenait de franchir le dernier pas, à tous il manquait – exactement comme à Doll – la dernière et décisive impulsion pour passer à l’acte. Partout la même fuite devant le présent, le refus de supporter sur ses épaules le poids dont une guerre ignominieuse avait chargé tous les Allemands.
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Souvent l’un demandait :" Et si nous allions plutôt nous coucher ?"
La plupart du temps personne ne répondait, et ils restaient assis, les yeux fixes, et ils avaient peur. Jusqu'à ce que le sommeil se jette sur Dr Doll, comme un brigand qui poserait sa grande main sur tout son visage pour l’étouffer. Ou bien c’était comme une épaisse toile d’araignée qui pénétrait dans sa gorge en même temps que l’air qu’il respirait, et qui s’emparait de sa conscience. Un cauchemar.
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Videos de Hans Fallada (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hans Fallada
L'émission “Une vie, une oeuvre”, produite par Matthieu Garrigou-Lagrange et diffusée sur France Culture, était consacrée le 26 janvier 2013 à la figure de l'écrivain allemand, Rudolf Ditzen (ou Hans Fallada de son nom de plume). Par Laurence Courtois. Réalisation : Charlotte Roux. Avec Hans Fallada il s’agit d’une vie intimement mêlée à l'histoire de l'Allemagne du début du 20e siècle, vue de l’intérieur puisque Fallada décida de rester en Allemagne sous le IIIe Reich et pendant la guerre. Hans Fallada est un auteur allemand né en 1893 dans le Nord de l’Allemagne. Il est de la même génération que Johannes R. Becher, Bertolt Brecht, Kurt Tucholsky ou Walter Benjamin, ces auteurs qui sont nés dans l'empire allemand sur son déclin, qui ont connu, au début de leur âge adulte, la chute de l'empire avec la première guerre mondiale, et qui vivront seulement 14 années de démocratie parlementaire avant que le nazisme ne prenne le pouvoir et que n’éclate la seconde guerre mondiale. Il meurt en 1947 à Berlin, laissant une vingtaine de romans devenus pour certains des classiques lus à l’école. Hans Fallada est un personnage qui connut plusieurs vies, de l’adolescent dépressif à l’administrateur de domaines agricoles, du morphinomane au mari infidèle, du père attendrissant au conteur extraordinaire. Il sut transposer ses aspirations contradictoires, ses expériences riches et traumatisantes dans des romans qui dressent un portrait tendre et féroce d’une société. L’armée des petites gens de Fallada – car ses personnages sont les gens de tous les jours – se débat avec le quotidien de ces années-là, reflet lointain de notre monde contemporain, sous la menace de la crise, de l’inflation, du chômage, alternant toujours entre lâcheté et pureté. On le redécouvre aujourd’hui en France avec “Seul dans Berlin”, “Quoi de neuf petit homme ?”, et “Le Buveur”, tous publiés par les éditions Denoël et en format de poche chez Folio.
Un second documentaire consacré à Hans Fallada et au destin si particulier de son oeuvre et de son roman “Seul dans Berlin” après sa mort sera diffusé le 29 janvier 2013 à 9h dans la Fabrique de l’Histoire. http://www.franceculture.fr/emission-... Avec les voix de : Clément Bondu, Aurélia Petit, Franck Lilin, Antoine Lachand. Interprète sur place : Andrea Weber Merci à Patrick Charbonneau et Marc Cluet.
Invités : Georges-Arthur Goldschmidt, professeur d'allemand, écrivain, essayiste et traducteur. Stefan Knüppel, directeur du musée Hans Fallada à Carwitz Manfred Kuhnke, ancien directeur du musée Hans Fallada Anne Lagny, professeur des universités à l'ENS Lyon et historienne des idées Michelle Le Bars, maître de conférence à l'université de Rennes 2 Werner Liersch, biographe de Hans Fallada Alain Muzelle, professeur des universités à Nancy René Strien, directeur éditorial des éditions Aufbau
Thèmes : Arts & Spectacles| 20e siècle| Europe| Grands Classiques| Littérature Etrangère| Allemagne| Nazisme| Hans Fallada
Source : France Culture
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