La Guerre de la Faille, tome 2 : Magicien - Milamber le mage

Entre Midkemia et Tsuruanni, nous suivons la suite des aventures de Pug, de Tomas, d'Arutha, de Carline et de tous les autres personnages rencontrés dans le 1er tome. La guerre entre les deux mondes fait rage, tandis que Pug apprend à maîtriser ses pouvoirs, que Tomas lutte contre son armure « enchantée » et que ceux de Crydee tentent de préserver leur duché.

Ce second tome est un peu moins bon que le précédent, même s'il est plus original. Nous découvrons le monde des Tsurani, leur culture et leurs motivations pour faire la guerre au Royaume. Malheureusement, si cette partie est intéressante, elle n'est pas follement trépidante.

D'autre part, comme les personnages se sont séparés pour mener à bien leurs destins, l'auteur est obligé d'aller des uns aux autres, ce qui est parfois un peu frustrant, car la multiplication des points de vue hache un peu l'intrigue, laissant parfois des éléments en suspens au profit d'autres moins passionnants.

Malgré tout, les différents fils se rejoignent à la fin après maints rebondissements et amènent l'intrigue à sa conclusion logique. J'ai beaucoup apprécié ma lecture malgré quelques longueurs.
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Un très bon deuxième tome. La vie de Pug chez les Tsurami est sympathique, de même que sa transformation d'esclave en Milamber le mage.

La transformation de Tomas en Valheru (ou quasi Valheru) est aussi bien décrite.
Macros le Noir est tendance à faire un peu diable qui sort de la boite au bon moment pour tirer les ficelles, mais bon, on fait avec.

Beaucoup de guerres de retour sur Midkemia, mais une bonne fin.
C'est la fantasy classique mais bien tournée, avec un bon rythme.

Les Chroniques du Krondor est un pur produit d'heroïc fantasy très très classique : des héros sans peur et sans reproche qui deviennent de plus en plus puissants au fil des pages (on sent presque monter les points d'expérience d'une séance de Donjons & Dragons), des nains, des elfes, de la magie, une guerre qui n'en finit pas. Tous les éléments sont là. La lecture est facile, l'histoire prenante, quoique un peu longuette. Tout ceci sans grande originalité, hormis le fait que les ennemis viennent d'un autre monde. Leur découverte par les autochtones de Midkemia est d'ailleurs intéressante. Et avec beaucoup de naïveté. A ma connaissance, il n'a pas été édité en littérature jeunesse, ce que je trouve un grand tort : les sentiments exprimés, la violence aseptisée et la facilité d'accès du texte en font selon moi un roman parfait pour les jeunes. Une première approche idéale de la fantasy, surtout si l'on a été quelque peu rebuté par Tolkien : les grands thèmes sont là, sans l'écriture moins accessible.
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Une suite digne du permier tome. J'en ai de vagues souvenirs (lu il y a quelques années déja). Difficile de décrire ce tome avec précision surtout quand à l'origine dans la version anglaise, il ne fait qu'un avec le premier. Il faut lire la série comme un tout.

Ce tome est la suite directe de Pug, l'apprenti et je les ai lu comme un seul et même livre (ce qu'ils sont dans la plupart des éditions). Cependant, essayons de ne parler que de ce tome.
Nous retrouvons enfin notre héros alors qu'il avait disparu des derniers chapitres du précédent opus et pour cause le voila de l'autre côté de la faille.
Cette partie de l'histoire est d'autant plus intéressante qu'il nous permet de connaître l'Empire de l'intérieur. de plus, les personnages y sont très travaillés par l'auteur. Feist sait, sans aucun doute, nous happé… promesse d'agréables heures de lecture.

Suite directe de Magicien, l'apprenti - les deux ne constituent qu'un seul et même tome dans l'édition originale.

Nous reprenons l'histoire de Pug quelques quatre années plus tard,et il est désormais esclave des Tsurani. Sa vie est rythmée par les travaux forcés et les remontrances d'un contremaître abusif. Puis, à nouveau, la magie contenue en lui va attirer l'attention et le sauver, mais aussi le déchirer entre deux nations ...

Nous retrouvons également Tomas, le jeune ami soldat de Pug, devenu un guerrier au pouvoir légendaire, tiraillé entre le bien et le mal, la fratrie Lyam-Arutha (un personnage que j'apprécie beaucoup)-Carline au centre de l'échiquier politique du royaume, etc ...

Toutes les histoires finissent par s'entremêler dans cette guerre sans fin entre Midkémians et Tsuruanis, et l'explication finale a de quoi nous rendre curieux, voire sceptique.

Rien de révolutionnaire dans le style, Feist est peut-être même plus un fan qu'un écrivain, mais le tout se lit aisément, et l'action est rondement menée, malgré quelques petite longueurs. Une bonne high fantasy en somme.

Troisième tome de la série, ou deuxième selon les éditions,
Ce volet est moins épique que les autres...
Si après les deux premiers volumes, j'ai eu plus de mal à me lancer dans celui-ci, cela n'a duré que quelques pages tant l'histoire est bien menée et les personnages mis en avant charismatiques...
Encore un excellent moment passé dans le monde de Raymond E Feist !

Décidément une excellente saga

En gros, une lecture en demi-teinte car j'ai adoré le premier tiers du roman, qui m'a éblouie et happée comme une sangsue, les personnages étant super travaillés, l'univers intéressant et l'intrigue qui s'installe, hyper accrocheuse. Seulement voilà, le second tiers m'a profondément ennuyée par ses longueurs et le retournement de personnages qu'il y a eu. En troisième partie, j'ai retrouvé un peu de la magie, mais je pense que j'étais déjà un peu lasse et forcément, j'étais moins dedans, d'autant plus que l'ouvrage est long. Bref, j'ai bien aimé ma lecture mais du coup… je réfléchirai à la question de lire ou pas la suite.

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Plus dense que la première, cette deuxième partie du tome 1 de la Guerre de la Faille est aussi plus obscure. À sa lecture, on doit assimiler une grande quantité d'informations sur les différents mondes, civilisations, systèmes et autres traditions -ce qui, sans être inintéressant, est parfois un peu nébuleux... Un regret concernant les premiers chapitres, qui accusent une certaine inégalité dans la rédaction : autant on peut y apprécier des passages subtils et très élaborés, autant on y trouve des phrases -peut-être mal traduites ?- comprenant des lourdeurs ou des répétitions qui auraient pu être évitées. Mais cela ne concerne heureusement pas la grande majorité du récit. Enfin, même constat que pour L'Apprenti : toute la partie sentimentale de l'histoire est prévisible et un peu mièvre (notamment les dialogues). C'est dommage mais les récits de guerre viennent compenser ce défaut, ainsi que la personnalité de certains personnages (masculins) qui est ici mieux développée et qui les rend plutôt attachants.

J'ai peu à ajouter, le deuxième tome est vraiment dans la lignée du premier, si ce n'est qu'une grande partie de l'histoire se situe sur Kelewan, la planète des Tsurani. Pug y est prisonnier, esclave dans une plantation depuis quatre ans lorsque l'histoire redémarre. Ce découpage « à la française », pour une fois, ne m'a pas dérangé ! Même si aucun rappel n'est effectué dans cette seconde partie, la fluidité, la simplicité des écrits de Feist aide à se souvenir des événements. de surcroît, c'est une nouvelle intrigue qui nous attend !
L'article complet (saga) sur mon blog
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