Les nouvelles chroniques de Krondor, Tome 2 : Le Boucanier du roi

Dans la lignée de la série, mais pas du niveau de la première trilogie, un moment de lecture sympa sans vraiment de nouveauté, les personnages sont attachants pour avoir envie de continuer la saga. Il préférable de lire toute la série du tome 1 (PUG L'APPRENTI) au tome 6 (LE BOUCANIER DU ROI)

Un excellent épisode que ce « Boucanier du roi » ! Mieux que « Prince de Sang », beaucoup mieux ! Alors oui, il y a quelques points négatifs comme par exemple le fait que Feist utilise toujours les mêmes stéréotypes chez ses personnages, les rapports mièvres que les hommes ont avec les femmes (on se croirait parfois dans « Amour, gloire et beauté » …) et on peut aussi rajouter ces pages où l'action est en suspend, où il ne se passe donc pas grand-chose…
Mais balayons ces quelques points négatifs pour nous concentrer que sur le positif ! L'épopée de Nicky est fabuleuse, les personnages (avec les mêmes stéréotypes certes) n'en restent pas moins attachants et on prend vraiment un plaisir immense à lire ce pavé !
Dire qu'il ne se passe rien serait mentir, non il y a beaucoup de rebondissements dans ce tome, des belles scènes de combat et on appréciera aussi, une fois de plus, le décor (essentiel dans la fantasy) planté par Feist !
Une excellente transition donc avant l'avènement de la fameuse Guerre des Serpents !

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C'est le second et dernier tome de la mini-saga de L'Entre-deux-guerres, sorte de pause bienvenue après La Guerre de la Faille et son Legs. Mais ne vous y trompez pas, l'intensité du récit est toujours la même voir plus forte encore que pour les fils aînés d'Arutha. Là aussi il s'agira d'une quête tant spirituelle que physique pour apprendre à se dépasser et à affronter la vraie nature du Mal et des peurs qu'il déclenche dans les esprits, afin de sauvegarder tout ce qui existe au sein du monde de Midkemia. Les terribles Panthatians font leur grand retour et menacent à nouveau la Vie dans son ensemble, et il appartient au jeune Nicholas de les mettre en déroute comme son père avant lui. L'héritage est certes très lourd à porter, mais le récit est vraiment brillant et plein de réussites et de beaux moments !

C'est bien simple, ce livre assez épais m'a permis de passer quelques nuits blanches à suivre les péripéties de ses protagonistes, et de retrouver tout ce que j'aime au sein de l'univers de l'auteur des Chroniques de Krondor. Sans le moindre regret je dois dire, car ce furent des moments très plaisants et intenses durant lesquels on se plonge sans effort au coeur de l'action et du récit, on vibre à chaque nouvelle étape et on apprend énormément de choses sur la vie au sein de ce monde. Il faut aussi et surtout mentionner et remercier le titanesque travail de recherche et de réalisme de Raymond E. Feist pour rendre chacun des personnages, chacun des métiers, chacun des détails abordés même les plus triviaux ou communs, le plus vivant et plausible possible. C'est une histoire de découverte, d'exploration et de navigation vers l'inconnu, une aventure dans le meilleur sens du terme avec à la clé beaucoup d'évolutions et d'enseignements autant pour les personnages que pour le lecteur. Une vraie réussite donc, et qui n'est encore qu'une introduction de ce qui reste à venir, alors qu'une nouvelle grande guerre se prépare...
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J'adore !

Raymond Feist a pris l'habitude dans un certain nombre de ses romans de les center sur un personnage, jusque-là accessoire et qi devient central pour un tome.
C'est le cas pour ce livre qui est centré sur Nicholas, le plus jeune fils d'Arutha, handicapé, timide et plutôt hésitant.

Pour l'endurcir à ses responsabilités de prince, son père l'envoie chez son oncle, le duc Martin à Crydee. Il commence par être écuyer pour son oncle dans ce petit château provincial comparé à Krondor, travail rébarbatif à souhait, mais une mystérieuse attaque d'hommes en noir détruit Crydee et les mystérieux agresseurs partent en emmenant de nombreux otages, esclaves potentiels dont la fille du duc Martin et sa dame de compagnie.

Nicholas avec Amos, l'amiral du roi, perd tête baissée à la poursuite des agresseurs. Cette poursuite va les amener jusque dans le grand ouest et des territoires inexplorés.

Beaucoup d'action, à la fois maritime et terrestre dans ce tome, mais malgré de nombreux combats, l'action est un peu répétitive. Les méchants sont assez rapidement rattachés au culte du Serpent, déjà présent dans la Guerre de la Faille. Puet-etre un trait d'union avec la Guerres des Serpents qui vient ensuite ?

La description de ce nouveau monde est assez exotique et agréable. Les relations amoureuses homme-femme sont extrêmement stéréotypées et manquent singulièrement de profondeur. Cela dégouline un peu trop de bon sentiment et chacun va trouver chaussure à son pied.

Les nouveaux personnages, que ce soit Amos, Harry, Brisa ou Nakor sont sympathiques. Pug refait de brèves apparitions.

Un bon tome des aventures krondoriennes, meilleur que le Prince de Sang, mais un cran en dessous de la Guerre de la Faille ou de la Trilogie de l'Empire.

Du Feist dans toute sa majesté! Et dans toute sa longueur, il faut bien le dire aussi.
Le récit traine en longueur, bien qu'il ne soit pas désintéressant. Ce genre de livre m'agace au bout d'un moment, sa lecture s'étale donc.
Le personnage de Nicolas est attrayant de par son infirmité, et tous les complexes et habitudes qui l'accompagnent. La voir guérie par Pug et par la volonté du jeune prince diminue l'intérêt que l'on a pour un personnage qui présente enfin des défauts...
Pour faire bref, ce livre est à l'image des autres chroniques de Krondor, avec assez peu de nouveautés, puisque l'on évolue toujours dans le même royaume, avec les même ennemis, et les mêmes personnages.