L’évolution, qui résulte de l’étroite interaction entre la sélection naturelle et la sélection sexuelle, est responsable de la riche biodiversité qui règne sur Terre, parmi chaque espèce vivante. L’évolution est une théorie, au sens où la compréhension qu’on en a se modifie au gré des découvertes scientifiques. Mais c’est aussi bien davantage, car elle constitue une façon d’envisager le monde qui définit la biologie moderne et les sciences naturelles. Du développement du langage à la conservation des espèces, l’évolution est au coeur du raisonnement scientifique.
Saltationnisme : Thèse selon laquelle une mutation à grande échelle peut produire spontanément une nouvelle espèce (le mot suggère un saut). Parfois confondu avec l’équilibre ponctué, selon lequel les espèces se transforment assez rapidement, mais tout de même sur des périodes de milliers, voire de dizaines de milliers d’années.
Eugénisme : Doctrine prônant la sélection du plus fort parmi les rejetons chez les humains. L’anthropologue et érudit anglais Francis Galton (1822-1911) l’a défini ainsi: « La recherche des conditions propices à la création d’un type supérieur d’individu. »
Créationnisme : Croyance selon laquelle la Terre, l’Univers et toutes les créatures vivantes sont la création d’un ou de plusieurs dieux plutôt que le résultat d’un processus naturel d’évolution.