La roue du Dharma

Magnifique couverture, incontestablement très Fantasy, et qui correspond parfaitement au ton du roman, vous pouvez l'acheter rien que pour l'objet. Ceci dit, ce serait regrettable de vous priver de la lecture de l'ouvrage de Gabriel Féraud, et autant vous prévenir tout de suite, ça va secouer ! C'est toujours délicat dans une critique de parler sans dévoiler, et ici nous sommes dans une tragédie qui suit son cours, implacable, avec toute la flamboyance que l'on est en droit d'espérer d'un ouvrage de Fantasy qui a des prétentions épiques clairement revendiquées et assumées. le Héros, notez le H, Munde Shayapan, passe des journées qui sont loin d'être de tout repos, et il se débat comme un tigre pour survivre au-delà de la Maya et dans l'univers du Dashan, au délicieux parfum d'épices. Notez qu'il était déjà de service dans les Princes d'Ashora, et si vous apprécierez mieux la Roue du Dharma si vous l'avez lu les Princes, ce n'est pas indispensable pour suivre le sort d'un monde soumis à la volonté des Dieux et du Maharadjah, des gens bien capricieux, croyez-moi !

J'ai apprécié ce dernier tome. Munde Shayapan n'est plus ni un Homme, ni un Dieu ni un héros et pourtant il est un peu tout ça. Il se bat pour ses idées et pour la liberté de choisir sa destinée malgré le poids de sa charge de Héros, de Demi-dieu. Il combattra les hommes comme les dieux pour sauver son monde.