AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 133 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
MASSE CRITIQUE JANVIER 2022
PLUMES FEMININES 2022
PORTRAIT AU COUTEAUMALIKA FERDJOUKH**

1910. Marie jeune danseuse à l'Opéra de Paris, pour gagner quelques sous, pose pour un peintre. Petits tableaux de vie, quelques scènes brèves se succèdent au rythmes des secrets partagés entre copines, à la sortie des cours de ballet, projets incertains à l'aube de la vie et éveil de coquetteries innocentes devant les regards tendres d'un amoureux timide. Mais la vie prend fin trop vite.
Un siècle plus tard le modèle qui pose pour les étudiants aux Beaux Arts présente cinq cicatrices bizarres à l'endroit du coeur.
Et il se trouve qu'un tableau au Musée d'Orsay signé Odilon Voret s'intitule le coeur déchiré et représente une jeune femme assassinée de cinq coups de couteau.
Les jeunes étudiants, Elisabeth, Antonin et le modèle, Flavie, commencent une enquête à la recherche du meurtrier du début du XXe siècle. Une expérience unique, des plus extravagantes, une belle invitation à la fiction.

Tous mes remerciements à la Masse critique de Babelio et aux Editions Bayard pour m'avoir offert la découverte de cette auteure.

La plume de Malika Ferdjoukh pétille aux éclats des jeunes, s'amuse à faire des comparaisons et des clins d'oeil, des incursions dansantes vers des héros et personnages dont le XXIe siècle garde la mémoire.
Les jeunes héros de l'histoire, à peine sortis de l'adolescence sont gourmands de découvertes qui se laissent grignoter comme les amuse-gueules à l'apéro. Ils vont vite dans leur enquête, les dialogues sont allègres et les discussions, au rythme cardiaque élevé, appellent sans accueillir, juste pour passer à autre chose, le palazzo d'Argento à Venise, le steampunk furieux, la K-pop, le Julien Sorel de Stendhal, ainsi que le syndrome De Stendhal, Un Américain à Paris, le Silence des agneaux, un certain Indiana Jones en compagnie d'un fameux Albert Einstein, quelques noms restés connus du cinéma, de la littérature, de la musique, de la science se retrouvent ainsi réunis dans ce méli-mélo, une ratatouille « frappadingue ».
Un clin d'oeil pour inciter les jeunes à les découvrir ? Les jeunes les connaissent-ils peut-être déjà, et ce serait tout à leur mérite.
Leur enquête continue mais les « enquiquine grave  même». le langage des jeune oblige, of course.
Mais tout se termine bien, ils se sont mariés, ont eu des enfants et ont vécu heureux.
Légère très légère, mais folâtre et enjouée, un tantinet fantastique, l'enquête n'est pas mauvaise, mais ce n'est qu'un croquis. Et la peinture n'est pas de la party.
Il y a des croquis, des pures chefs-d'oeuvre, rapides, aux traits effilés, appuyés par endroits, esquisses suggérées et vibrantes, émotions à fleur de ligne, sensations près de la touche. Ce livre n'en est pas un.
Commenter  J’apprécie          325
De Malika Ferdjoukh, je n'ai finalement lu qu'une infime partie de son oeuvre. Mais deux de ses romans ont été des coups de coeurs : "Quatre soeurs" et bien plus récemment, son roman policier "Griffes". J'avais bon espoir que "Le portrait au couteau", récent lui aussi, me plaise. Contre toute attente, j'ai été très déçue par ce titre. Si l'intrigue de départ me semblait originale, j'ai été déçue par son traitement qui reste en surface. L'auteure se perd dans des dialogues à rallonge censés apporter de l'humour mais qui ne font que délayer l'intrigue. Les personnages ne m'ont pas convié plus que ça. Mais j'ai surtout été déçue par l'intrigue où il n'y a finalement pas de suspense. Pour ma part, j'ai trouvé l'intrigue policière ratée puisque j'ai deviné dès le début qui était le coupable et pourquoi.
Commenter  J’apprécie          50
Paris 1910. Marie Legay, une jeune danseuse de l'Opéra de Paris sert de modèle au peintre Odilon Voret. Un jour, son corps est retrouvé inerte. Elle a été tuée de plusieurs coups de couteau et tout accuse le peintre. Pourtant, ce n'est pas si simple...

Un siècle plus tard, deux élèves des Beaux-Arts sont troublés par Flavie, un des modèles qui pose durant leur cours de dessin. Cette dernière porte les stigmates de plusieurs coups de couteau et le trouble des jeunes gens s'amplifie encore lors d'une visite au Musée d'Orsay, où ils découvrent un tableau du peintre Odilon Voret montrant une jeune fille assassinée de 5 coups de couteau.

Y-a-t-il un lien entre Flavie et la danseuse assassinée ?

Dans ce roman policier pour adolescents, il est beaucoup question de peinture, de processus créatif, de recherche artistique. S'il est bien écrit - on peut faire totalement confiance à Malika Ferdjoukh- ce roman pêche hélas par son manque cruel de suspens, sa platitude.

En grande fan de Malika Ferdjoukh, j'attendais peut-être trop de ce roman policier qui change de l'univers habituel de l'auteure. Un roman sans surprise, une intrigue à peine cachée et au final une lecture décevante pour moi.

À peine lu et déjà oublié...Dommage !
Commenter  J’apprécie          10
Un meurtre non élucidé en 1910 est redécouvert par deux jeunes étudiants en école d'art un siècle plus tard. Une intrigue policière où se mêlent histoire d'amour et spiritisme. Un peu confus dans la résolution du mystère. Une écriture assez exigeante avec un vocabulaire précis et recherché. Malika Ferdjoukh n'écrit pas de polar habituellement, et je n'ai pas été tellement convaincue..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (303) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Quatre sœurs"

Comment s'appelle l’aînée des sœurs Verdelaine ?

Geneviève
Charlie
Marie
Aude

11 questions
72 lecteurs ont répondu
Thème : Quatre Soeurs, tome 1 : Enid de Malika FerdjoukhCréer un quiz sur ce livre

{* *}