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3,63

sur 133 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
PORTRAIT AU COUTEAU de MALIKA FERDJOUKH - Roman jeunesse - Éditions Bayard - lu en Février 2022

Mes remerciements chaleureux aux Editions Bayard pour l'envoi de ce roman ainsi qu'à Babelio Masse Critique privilégiée de m'avoir permis de lire ce livre.

Je lis de temps à autre un roman jeunesse, cela maintient mon esprit au courant de ce qui s'écrit dans cette tranche d'âge. Et puis, je le transmets à mes petites- filles ados.

Nous sommes en 1910, cette période que l'on appelle La belle époque, mais pas pour tout le monde, l'hiver touche à sa fin, Marie, dans la fraîcheur de ses 16 ans est danseuse étoile au célèbre Opéra Garnier où elle espère bien
gagner du galon. Ce jour-là, en quittant l'opéra, elle se rend d'un pas rapide chez le peintre Odilon Voret qu'elle surnomme "l'ogre" dans le quartier de Montmartre. Il n'est certes pas un grand peintre, mais il est riche et paie bien les heures de pose. Journée fatale pour la jolie Marie, Quelqu'un la tue de cinq coups de couteau lorsqu'elle s'apprête à rentrer chez elle.
Odilon Voret devient alors célèbre grâce à son tableau intitulé "Le coeur déchiré" qui représente Marie poignardée. Ce fût sa seule gloire.

Mais qui a tué MarieLegay ? L'enquête piétine et est classée.

21ème siècle, deux étudiants en art, Antonin et Elisabeth,
lors d'un cours de dessin, remarquent sur le corps de Flavie qui pose pour les étudiants, des cicatrices mystérieuses ressemblant à ... cinq coups de couteau.

Ces trois-là n'auront de cesse de découvrir le lien entre Marie et Flavie et le tableau, ils vont chercher qui était l'assassin de Marie. Ils feront d'étranges découvertes, parfois surnaturelles.

C'est un roman jeunesse plaisant à lire, léger, intriguant, un chouette moment de détente. Je vais m'empresser de le donner à lire à ma petite-fille qui a tout juste l'âge de Marie.

"Malika Ferdjoukh a toujours été assez nulle en chiffres, dates, additions et calculs (moi aussi !!!). Pendant les cours de maths, elle écrivait des histoires à la fin de ses cahiers, ceci explique certainement cela.
Résultat : elle est bien incapable de dire combien de romans, de scénarios et de BD, elle a publiés à ce jour. Elle se trompe systématiquement sur son numéro d'étage, son âge, sa date d'anniversaire, ou le nombre des mousquetaires...
D'ailleurs, même ses Quatre soeurs sont cinq !
Tout de même, elle sait avec (quasi) certitude qu'elle a dans sa maison 104 étagères de bouquins, 17 théières, 3 chats."

Elle m'est bien sympathique Malika Ferdjoukh !!!


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Il n'est guère dans mes habitudes de lire des romans/jeunesse et je m'aperçois qu'il n'est pas aisé d'en faire une critique objective qui ne soit influencée par mes lectures de prédilection. C'est qu'on deviendrait exigeant...

L'intrigue, pour commencer.
Le meurtre d'une jeune danseuse à la Belle-Époque.
Un siècle plus tard, trois jeunes étudiants en art sont amenés malgré eux à enquêter sur cette affaire.
Malgré eux, car ce sont des manifestations de l'au-delà et d'un autre temps qui les poussent à s'intéresser à un certain tableau intitulé " le coeur déchiré" représentant une jeune personne assassinée.
Un cold case, c'est tendance...même s'il ne faut pas être grand clerc pour deviner rapidement qui a fait le coup, les personnages ne se bousculant pas au portillon.
L'idée est belle, assurément.
Elle aurait pu être traitée de manière plus profonde mais bon, c'est un roman pour la jeunesse.

Le style, ensuite.
Incontestablement une plume qui se veut jeune, dynamique, sans rondeurs inutiles qui décourageraient nos jeunes lecteur.rice.s.
Elle se veut avant tout attractive, captivante et c'est assez réussi.
Pas d'ennui en tout cas, les évènements se succédant à une bonne cadence.
Les chapitres sont courts, ce qui convient très bien à ce genre littéraire.
Malika Ferdjoukh en maîtrise bien les codes.

Une mention toute particulière pour la première de couverture aux couleurs vives, esquissée tel un roman graphique et qui attire immédiatement l'oeil.

En conclusion, je dirais qu'avec 40 ans de moins, j'aurais sans nul doute adoré ce livre.
À l'aube de mes 60 printemps ce n'est plus ma tasse de thé, mais je remercie Babelio et les Éditions Bayard de me permettre d'offrir ce joli cadeau à ma petite-fille de 13 ans !
J'ai hâte d'avoir son avis.
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Un roman fantastique en partie historique, sur fond de thriller avec une amourette (voire deux) en prime, non dénué d'humour.
Nous allons effectivement faire des sauts dans le temps en 1910 puis un siècle plus tard, dans un Paris des artistes, dans les ateliers de peintres et au musée d'Orsay.

J'ai beaucoup apprécié la première partie historique qui nous projette en 1910. L'auteure a su retranscrire l'atmosphère de l'époque par des descriptions simples mais efficaces et a adapté la langue. le personnage de Marie est touchant et j'avais hâte ensuite de savoir le pourquoi-du-comment de ce qui lui arrive.
La suite du roman m'a moins convaincue. J'en apprécie l'intrigue mais plusieurs incohérences m'ont gênées.
/
J'ai trouvé les personnages un peu lourds avec leurs joutes de jeux de mots et plaisanteries. le côté amourette comporte trop de mièvrerie à mon goût et tout est trop téléphoné.

Au final un roman original avec une intrigue qui se développe à deux époques différentes mais un mélange des genres qui n'a pas permis de travailler les détails et me laissent un petit goût d'inachevé, malgré une langue soignée.
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De même que quand il fait chaud les boissons citronnées ont une saveur de libre légèreté certains livres apportent une fraicheur en été. C'est le cas de Portrait au couteauMalika Ferdjoukh nous donne gentiment une histoire où ce qui fait art (si on fait la liaison) ne fait pas tare. le contenu de l'histoire donne plus que ce que promet la qualité de la couverture, qui peut être outrance au talent pictural, et qui incline certains à penser que ce livre est destiné à un public adolescent. Choix contestable de déterminer un public précis à chaque livre, et de présenter une couverture pour cibler.
Une lecture au goût de bonbon acidulé s'associe à la distraction mais peut aussi induire qu'il y a plus à y trouver que des paroles emmiellées.

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Je découvre Malika Ferdjoukh avec un joli roman policier destiné à la jeunesse et plus précisément à partir de 12 ans. Dans ce récit, l'auteure alterne les allers-retours entre passé et présent.
En 1910, Marie Legay, une jeune danseuse à l'opéra de Paris accepte à contrecoeur de poser pour le peintre Odilon Voret. Tous les jeudis, Marie rejoint l'artiste dans son studio glacé et chaque séance est un supplice pour la jeune femme, car, celui qu'elle a surnommé "l'ogre" n'est point sympathique, mais plutôt le contraire. Justement, on est jeudi et la jeune femme y va pas trop de bon coeur à son petit job, mais elle se rassure en se disant que les 7 francs qu'elle gagne seront les bienvenus, surtout qu'elle compte s'acheter une nouvelle paire des pointes. Malheureusement pour Marie, la séance ne se passe pas comme prévu et tout bascule dans l'horreur...
Au XXIème siècle, Antonin et Elizabeth, deux étudiants aux Beaux-Arts suivent tranquillement leur cours de dessin, mais ils sont rapidement intrigués par le modèle qui pose, Flavie. La jeune femme porte sur son corps, plus exactement sous son coeur, 5 cicatrices étranges...
Ça aurait pu en rester là, mais quelques jours plus tard, stupéfaction, Antonin découvre au musée d'Orsay un tableau nommé "Le coeur déchiré' et il se rend compte avec effroi que Flavie, ressemble étrangement à la fille du tableau...
Tous les deux seront embarqués un peu malgré eux dans une enquête folle où, pour résoudre le mystère, ils devront faire face aux fantômes du passé, fantômes qui n'hésitent pas à communiquer avec le présent, pour le plus grand étonnement de nos enquêteurs en herbe.
J'ai bien aimé ce récit qui mêle avec brio une vaste palette des genres. On a de l'historique, du fantastique, du policier, et même de l'amour. La plume est efficace, accessible et fluide et malgré une fin assez prévisible, j'ai beaucoup aimé chercher les indices dans l'enquête. La première partie m'a d'avantage plu, la deuxième, je l'ai trouvée un peu brouillonne et précipitée. J'ai trouvé aussi parfois que les dialogues n'étaient pas assez naturels et pas tout à fait adaptés pour un jeune public (référence à une certaine phrase page 133, que je ne trouve pas nécessaire).
J'ai dans ma pile à lire le 1er tome du Broadway Limited et je me laisserai avec plaisir tenter, une fois de plus, par l'écriture de Malika Ferdjoukh.

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Merci à @babelio_ et @bayard_editions pour l'envoi de ce roman jeunesse.
Malika Ferdjoukh, que je découvre, est une auteure prolifique ! Romans, bd, scénarios pour la télévision et le cinéma.
Ici, deux époques et un cold case.
En 1910, Marie, jeune danseuse et modèle pour le peintre Odilon Varlet est retrouvée assassinée de 5 coups de couteau en plein coeur. le meurtrier n'a jamais été retrouvé.
100 ans plus tard, Antonin et Élisabeth, croque en cours, un modèle, Flavie, qui porte sur la poitrine des stigmates identiques à des coups portés par un couteau. Flavie ressemble étrangement à la jeune fille sur le tableau "Le coeur déchiré" signé Odilon Varlet. Ils décident de mener l'enquête.
L'écriture est fluide, il y a de nombreuses références culturelles des 2 époques citées. de l'humour et une enquête qui tiendra en haleine les ados à partir de 12 ans.
#massecritique


Portrait au couteauMalika Ferdjoukhtous les livres sur Babelio.com
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C'est parti pour une plongée dans le monde des arts et le Paris bohème avec ce thriller fantastique où fantômes et artistes vont nous faire remonter le temps.
Tout commence au début du 20ème siècle, quand la jeune Marie est retrouvée poignardée dans le couloir d'un immeuble, devant chez le peintre à qui elle servait de modèle. L'affaire ne sera jamais résolue et le meurtre restera impuni. 100 ans plus tard, le jeune Antonin, étudiant en art, va se retrouver mêlé par hasard à ce mystère en faisant la connaissance de la belle Flavie, danseuse et modèle, comme l'était Marie. A leurs côtés, nous allons parcourir les musées et les rues de Montmartre, guidés par un spectre qui ne parvient pas à trouver le repos.

Un roman vite lu, pas désagréable mais qui peine à convaincre complétement, le plus gros point noir pour moi venant des personnages, dont les discours et le comportement sonnent souvent un peu faux et daté… Comme un vieux qui essayerait de parler jeune.
La résolution de l'enquête m'a un peu perturbée également : je ne sais pas si c'est parce qu'elle arrive un peu vite ou si c'est parce que les héros découvrent la vérité grâce à un élément fantastique qui sort un peu de nulle part, mais quelque chose m'a fait me dire : « quoi c'est tout ? ».
Mais à côté de ça l'univers dans lequel on évolue, ce monde artistique très parisien, est plutôt agréable et immersif. Quant à l'intrigue, elle est assez bien ficelée, les protagonistes sont intelligents et leurs découvertes sont (la plupart du temps) le fruit de recherches astucieuses.

Pas un coup de coeur mais un roman sympathique avec une ambiance chaleureuse et entrainante.
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J'ai beaucoup aimé mes dernières lectures des romans jeunesse de Malika Ferdjoukh, c'est donc avec enthousiasme que j'ai répondu favorablement à une proposition d'un masse critique spécial de chez Babélio sur ce titre… J'ai un peu hésité au départ, je dois l'avouer, sur le graphisme de la couverture, que je trouvais peu attirant. Nous plongeons dans les premières pages dans le Paris de 1910. Marie Legay, jeune danseuse à l'Opéra, pose aussi de temps en temps pour le peintre Odilon Voret. Un homme sombre, qu'elle surnomme l'ogre. Ce soir là, c'est également la mort qui l'attend, sous la forme de plusieurs coups de couteau. de nombreuses années plus tard, de nos jours, alors qu'Elisabeth et Antonin, jeunes étudiants en art, tentent de faire le portrait du modèle qui pose pour eux, ce moment du passé ressurgit. En effet, la jeune modèle, Flavie, a étrangement les mêmes traces que la fille d'un tableau célèbre de Odilon Voret, le coeur déchiré, exposé au musée d'Orsay. Va s'en suivre une enquête où se mêlent le fantastique, l'histoire de l'art et les sentiments amoureux. Elisabeth et Antonin ne sont pas au bout de leurs surprises… Je suis toujours attirée par les enquêtes qui tournent autour du monde de l'art. Et ici, je dois dire que j'ai été agréablement servie. de plus, les personnages créés par Malika Ferdjoukh sont toujours attachants. Elle a ce don de dresser le portrait de personnes que l'on aurait envie de connaître. J'ai ressenti d'ailleurs la même frustration que dans mes dernières lectures de l'autrice de ne pas voir leur représentation dessinée en parallèle. le drame d'avoir fait sa connaissance via l'oeil artisitique de Cati Baur. Après, je dois dire que j'ai été gênée cette fois-ci par l'écriture bien spécifique de Malika Ferdjoukh, souvent espiègle et parfois brouillonne, réclamant une attention que je n'avais sans doute pas assez cette semaine. Je me suis surprise à revenir en arrière, à relire des pages entières, pas certaine d'avoir compris où j'étais et avec qui. Ceci dit, j'aime vraiment beaucoup les univers qu'elle crée, et qui donnent, même en relatant un meurtre, foi en l'humanité.


Lien : https://leslecturesdantigone..
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Portrait au couteau nous plonge dans une enquête fantastique, entre passé et présent. Un meurtre non élucidé, un meurtrier non identifié, une victime tombée dans l'oubli bien qu'immortalisée sur une toile. L'espoir d'une résolution, un siècle plus tard.
C'est une plongée dans le monde de l'art, au milieu des peintres reconnus ou en devenir, entre lesquels se glissent quelques danseuses, gracieux modèles. Des histoires personnelles qui cristallisent les rêves de célébrité, les talents absents ou déniés, la jalousie, les marottes étranges…

L'enquête est menée par Antonin et Élisabeth, deux étudiants en art, interpellés par les stigmates d'une jeune modèle… exactement les mêmes marques que celle d'une jeune fille assassinée, ainsi que la représente un tableau exposé à Orsay. Tous deux, ainsi que les personnages secondaires, sont sympathiques et joliment campés, cultivés et (évidemment) perspicaces, dotés d'une petite touche d'originalité les rendant fort aimables.

Je ne suis pas une grande lectrice de ces genres – que ce soit pour le côté roman policier que pour l'aspect fantastique – donc l'opportunité de changer de mes lectures habituelles m'était assez séduisante. L'écriture est vive, le roman fluide et l'intrigue gentiment prenante, mais le tout m'a semblé assez classique. J'ai eu comme un goût de déjà-vu, tant dans l'enquête que dans ses protagonistes. Sans doute des réminiscences de romanciers auxquels Malika Ferdjoukh fait ici ou là référence (Poe, Théophile Gauthier…) avec leurs histoires d'objets ensorcelés et de morts qui s'expriment à travers les ans, mais aussi de récits lus dans ma prime jeunesse (dans les magazines Toutàlire par exemple…). Je regrette aussi un sentiment de facilité pour nos héros de quelques jours, l'inévitable triangle (voire carré) amoureux, ainsi qu'une fin assez évidente avec un coupable sans surprise.

Un roman qui ne me marquera pas du fait de son classicisme et de sa prévisibilité – à la différence du génial Quatre soeurs de la même autrice, dans un tout autre genre – mais qui pourra peut-être convaincre et transporter un public plus jeune. Pour ma part, je garderai surtout le jeu des nombreuses références culturelles qui émaillent le récit (peintures, sculptures, romans classiques ou contemporains, grands artistes…) ainsi que la balade dans Paris, les investigations des personnages nous entraînant notamment au musée d'Orsay, à la Bilipo, au pied du Moulin Rouge ou sur les quais.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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" Depuis,la suspicion me sert de boussole, la méfiance est mon compas, le scepticisme mon maître à danser."

Ce roman nous fait traverser deux époques : La belle époque (vers 1910) et le monde moderne (les années 2010). En 1910, Marie est danseuse et modèle pour un peintre colérique à l'ego aussi imposant que son physique. C'est un homme aisé, qui peut se permettre d'employer un assistant artiste, Théo, qui se révèle être un jeune homme mystérieux à la peinture moderne.
Malheureusement, à cette époque, Marie va se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment...

100 ans plus tard, on retrouve Antoine et Elisabeth, deux étudiants en art plastique, et Flavie, danseuse et modèle. Les deux premiers, en croquant Flavie, vont découvrir que cette dernière ressemble étrangement au portrait d'un célèbre tableau de la Belle Époque. S'ensuit dès lors une enquête finement bien menée, addictive, même si le criminel s'est rapidement révélé à moi rendant la partie suspens assez bancale.

Sans que ce soit un coup de coeur, j'ai réellement apprécié ce roman de Malika Ferdjoukh qui allie plutôt bien l'humour aux côtés mystérieux et paranormal. le vocabulaire est plutôt recherché, respectant ainsi les époques, avec des références artistiques qui m'ont permis de découvrir des oeuvres ou des faits de culture G (comme par exemple de syndrome De Stendhal).

En somme, le roman joue avec les mots, imbrique les indices et tient agréablement le lecteur du premier au dernier chapitre. Je n'hésiterai pas à lire d'autres oeuvres de cet auteur, en espérant être davantage surprise par le déroulement de l'enquête

Merci Babelio et Glenat pour leur confiance et l'envoi dans le cadre de cette masse critique :)
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