AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les Amazones (71)

Toutes les religions semblent être organisées au bénéfice du sexe masculin, avec pour conséquence que les femmes sont reléguées au second plan : elles accouchent, élèvent les enfants, s’occupent des corvées. Voilà pourquoi je me méfie des religions, celles des Indiens y compris. (page 252)
Commenter  J’apprécie          470
Après avoir vécu parmi les chasseurs, les cueilleurs, les trappeurs – chez qui tout s’échange -, revenir dans un monde où les choses s’achètent et se vendent vous procure un drôle de sentiment.
Commenter  J’apprécie          420
Jadis, bien sûr, les tribus avaient toutes différents noms pour s’appeler elles-mêmes et entre elles – des noms qui ont évolué au fil du temps. Nous autres Cheyennes étions les Tsistsistas, ce qui, dans notre langue, signifie les humains, à distinguer des ours, des bisons, des oiseaux, des poissons, des chevaux, etc. Un nom humble et sans prétention qui sous-entend que nous faisons partie du monde animal, sans pour autant nous estimer meilleurs ni supérieurs – juste différents.
Commenter  J’apprécie          361
Notre apparence physique … un autre motif qui pousse les colons à exterminer et incarcérer les premiers occupants de ce pays, tout simplement parce qu’ils ne leur ressemblent pas.
Commenter  J’apprécie          352
Du fait que je m’intéressais à la bible, on m’a considérée comme une élève travailleuse – une candidate pour le noviciat ...à ce qu’affirmait le bon « père » qui me violait. Mon initiation à l’obéissance, par cet émissaire du seigneur, avait un caractère éminemment biblique… Au fait, cela n’est pas par manque d’instruction que j’évite de mettre la majuscule à certains mots, mais à cause du mépris et du dégoût qu’ils m’inspirent.
Commenter  J’apprécie          351
Mais voilà, après la destruction de notre village, après cette balle dans le dos, je suis arrivée à la conclusion que personne ne résistera à l’implacable invasion de la race blanche et aux moyens qu’elle met en œuvre pour supprimer ce qui se dresse sur son chemin. Rien, aucune des maigres possessions de ce vieux peuple indigène, et encore moins le portrait que nous avons pu en faire. (pages 59-60)
Commenter  J’apprécie          330
Simplement, il est des choses que nous gardons en nous toute notre vie, les meilleures comme les pires.
Commenter  J’apprécie          320
Nous continuons de recueillir des vagabonds plusieurs familles et quelques bandes de jeunes guerriers qui, pour la plupart, s'étaient échappées des agences afin de participer au grand rassemblement de tribus à la Little Bighorn. Après quoi, plutôt que de se transformer en loups pour les soldats bleus, de harceler leur propre peuple, ils ont décidé de profiter un peu plus longtemps de leur liberté, d'une dernière chance de chasser le bison, dont les troupeaux se réduisent à grande vitesse. Ils sont donc les bienvenus parmi nous. Il reste si peu de traces du monde qu'ils ont connu et pour lequel ils ont été préparés au cours de leur brève existence. Un monde dans lequel ont vécu cent générations avant eux. A l'approche de l'hiver, ils rejoindront les agences, où ils auront grand-peine à subsister grâce aux rations de famine que l'Etat leur fournit, amputées de la part volée par les fonctionnaires chargés de leur distribution. Voilà l'autre monde que l'homme blanc leur réserve et qu'ils doivent adopter, car ils voient bien l'ancien se refermer derrière eux. Nous-mêmes avons perdu le nôtre et il semble bien que le suivant nous échappe.
Commenter  J’apprécie          310
Peu à peu, nous avons été conquis par les biens de consommation des Blancs, le tabac, les perles, les colifichets, les couvertures… La liste n’en finit pas, avec pour conséquence l’épidémie de diabète qui sévit aujourd’hui dans les réserves. Ils n’ont plus guère de mal à nous exterminer. Il leur suffit de nous intoxiquer avec leurs frites et leurs hamburgers… qui les tuent eux aussi. (page 287)
Commenter  J’apprécie          300
Il suffit parfois que nos regards se croisent pour que nous quittions aussitôt nos chevaux vers le premier bosquet et que nous nous jetions l’un sur l’autre. Je crie sans retenue lorsqu’il me mène à la jouissance et il m’arrive même de pleurer. D’aussi violentes émotions m’étaient encore inconnues. L’amour emplit chaque espace de nos corps, chacune de nos idées, c’est un rayonnement, un étourdissement presque constant. (page 134)
Commenter  J’apprécie          300






    Lecteurs (1834) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Dead or Alive ?

    Harlan Coben

    Alive (vivant)
    Dead (mort)

    20 questions
    1823 lecteurs ont répondu
    Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}