L'Etranger (BD)

Dans ma mémoire, le roman de Camus ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Peut-être un peu d'ennui scolaire nimbé d'une aura de chef d'oeuvre que je n'avais pas du comprendre. Guère plus.

L'adaptation m'avait donc intéressé, peut-être m'étais-je trompé alors et le dessin pourrait révéler ce qui m'avait échappé. Mais non. L'ennui est toujours là.

Certes, certaines aquarelles sont réussies, mais l'ensemble reste aussi statique que son personnage bartlebien. Une BD dans l'étouffante torpeur algérienne qui m'a laissé froid
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Reprendre L'Etranger s'est se confronter à un monument, à ses lecteurs, à ses défenseurs en contrepartie d'un succès garanti par la curiosité de tous ces gens là à laquelle se surajoute celle des acheteurs enfin délivrés de la lecture sèche, qui comptent comprendre l'implicite voire l'explicite par le dessin.
Sans doute faut il avoir le dos rond pour se lancer là dedans.
Jacques Ferrandez fait donc le job, traduit l'atmosphère. le texte de Camus reste le sésame de cet album.