AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 7758 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Chose inhabituelle pour moi, je suis allée voir les 19 pages de critiques. 184 en tout.
Non pour toutes les lire, mais pour voir le nombre d''étoiles
Et bien :
15 3 étoiles, dont une bonne partie positive
7 2 étoiles
3 1 étoile
Donc il n'y aurait qu'une dizaine de personnes qui n'auraient pas aimé sur 184 ! !
J'avoue que j'en reste coite.
J'ai tendance à me méfier des best-sellers largement médiatisés et qui enchaînent les suites, et cela se confirme.
Mais pourquoi un tel engouement ? D'ailleurs, on ne sait même pas qui c'est cette Elena Ferrante. Un mystère entretenu pour multiplier les ventes ?
J'ai trouvé tout fouillis et barbant, voire même assommant.
Pas d'humour, aucun style, une écriture des plus plates, un ramassis de clichés.
Une histoire sociologique qui aurait pu être captivante (les années 60 à Naples), mais qui est à peine ébauchée et noyée dans des situations souvent ennuyeuses où se retrouvent une multitude de personnages pas assez approfondis non plus.
La progression est étrange également. Parfois de jours en jours, parfois de longs mois passés à l'oubliette sans que l'on ne sache rien.
Aucune chance pour que je lise les trois tomes qui suivent.

Et pourtant c'est bien le même Naples que celui si bien dépeint par De Luca qui sait nous intéresser et nous émouvoir. Comme quoi !
Commenter  J’apprécie          7228
Je vais me joindre au cortège de lectrices et lecteurs déçus, ou plutôt déroutés, ébahis, stupéfaits, interrogatifs... Je ne peux effectivement pas dire que je suis déçu. J'avais des attentes évidemment, on m'avait dit tant de bien du livre. Mais je ne suis pas un perdreau de l'année, et je sais qu'il y a loin de la coupe aux lèvres. Donc, je peux faire la distinction entre mes attentes et le résultat...

Sauf que le résultat, il n'est pas vraiment là non plus.

Est-ce un roman? Je n'en sais rien. On pourrait parler de récit, de chronique. le tout est orchestré et savamment entretenu par ce mystère autour de l'autrice. Et sur la confusion entre l'autrice et le personnage principal du récit. Elena, cette gamine issue d'un quartier pauvre de Naples et qui entreprend de nous raconter (en commençant tôt) son amitié "prodigieuse", toxique, envahissante, frustrante ou handicapante, c'est selon, avec Lila. Je ne rentre pas dans le détail, d'autres l'ont fait.

Je suis allé jusqu'au bout du livre. Et j'ai mis un temps fou, compte tenu de mes "standards", pas loin de 15 jours pour 430 pages. C'est énorme. Et si j'ai tenu à lire jusqu'à la dernière page, c'est que l'immense majorité des "1 étoile" vient de lectrices et lecteurs qui ont arrêté la lecture avant terme. Souvent aux alentours de la page 200... quand on a vraiment acquis la sensation qu'il ne se passera rien. Et effectivement il ne se passe rien. C'est le long cours de la vie au soleil napolitain, entre les seins qui poussent et les garçons qui s'achètent des bagnoles pour draguer...

Le sursaut d'action vient aux alentours de la page 300... Un bref sursaut. Allez, je spoile... à l'annonce du mariage de Lila, il se met en place quelques éléments qui interagissent les uns avec les autres. Mais c'est bref, fugace et insuffisant pour moi. Rien qui ne m'ait réellement poussé à lire "pour savoir ce qui allait arriver". Ce qui est aussi la base de la lecture finalement. le destin d'Elena et de Lila m'est indifférent. Et au bout des 430 pages, je n'ai pas envie d'en savoir davantage. J'y vois le signe que ce genre d'ouvrages n'est pas pour moi. Mais l'autrice et ce style de livres a trouvé son public. Tant mieux. Je range cela à côte de Mazetti, de Pancol, etc. Pour peu, je qualifierai cela de chick litt.

Il faut dire que je suis un homme, quinqua, peu attiré par l'Europe méridionale, et pas spécialement intéressé par les "tranches de vie". Je ne cochais donc pas énormément de cases pouvant me pousser à aimer ce genre de livres.

Cela dit, juste avant, par pur hasard, j'ai lu un roman qui parle aussi d'éveil sensuel et sexuel d'une adolescente dans une société rétrograde. L'Hibiscus pourpre. L'action se déroule au Nigeria, et l'adolescente est coincée entre une idée de libération et un père pour lequel la religion et les écrits se lisent au premier degré. C'est dur, beau et vif. Il y a une tension. Un sens au récit. Tout le contraire d'Elena Ferrante, finalement.

Autre souci... il s'agit d'un récit effectué par une dame âgée. On l'oublie peut-être, mais au début le fils de Lila appelle Elena car Lila a disparu. Mue par une mystérieuse impulsion inexplicable, Elena entreprend de raconter son amitié et son amie. Déjà, la ficelle est grosse à gober. Mais en plus le style n'est pas celui d'une dame âgée. On a une gamine, puis une ado. Les émois sont racontés avec candeur et naïveté, caractéristiques propres aux âges des héroïnes dans le récit. Pas à l'âge d'elena quand elle raconte les faits.

Le style, d'ailleurs... est lent, indolent, lénifiant. A plusieurs reprises, j'ai dû recommencer un paragraphe parce que je m'endormais (c'est une image). Je me laissais bercer par un rythme fait de vaguelettes amalfitaines et de chaleur napolitaine. Lénifiant... je n'ai pas de meilleur terme pour décrire mes sensations de lecteur.

Car ce qui me consterne chez Ferrante, ce n'est pas tant ce qu'il y a dans son récit, que ce qui manque. Il manque Naples... On a extrêmement rarement des incursions de la ville ou du quartier dans le récit. Il y en a, mais très très très peu. Pas de chronique sociale non plus. L'Italie en 1958, c'est un chaudron qui cuit sur les braises du fascisme. C'est à peine (et à mon avis) mal abordé par Elena Ferrante. On a quelques touches sur le communisme, sur les mouvements sociaux, mais pour l'essentiel, sea, sex and sun, c'est la dolce vita... Même quand Ferrante parle d'actrices ou de modèles, elle ne cite pas de noms, pas de films... Il m'a vraiment manqué du contenu pour que j'accroche et que je décide de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          2615
Qu'est-ce qui justifie qu'un livre soit un Best-seller ?
J'ai finalement ouvert ce livre, poussée par le club de copines Vin Littéraire, au sein duquel, chaque mois, l'une d'entre nous choisit un livre à lire par tout le monde, et donne un avis le mois suivant.
Bilan de la lecture : Grosse déception.
Malgré quelques soubresauts d'intérêts, la lecture a été une certaine souffrance pour moi.
Déjà, quand j'ai découvert la liste des personnages avant même de lire le prologue, ça m'a fait peur.
Ce prologue, pourtant, s'est avéré attrayant.
Puis, ce fut très vite la chute, vers un ennui très profond.
Beaucoup de personnages, peu d'introspection, aucune émotion, l'auteur a un style trop narratif et factuel, et dénué de profondeur.
J'ai trouvé son rapport aux personnages très superficiel.
Une chose est sûre, je ne lirai pas les tomes suivants.
Car arriver jusqu'au bout de la lecture m'a demandé un effort.
Et quel soulagement de l'avoir fermé... Il ira en Cross-Booking dans ma ville, car il trouvera bien une bonne âme qui l'aimera.
Commenter  J’apprécie          253
Roman sans intérêt. Immense déception après les nombreux éloges entendus autour de moi … Et c'est sûr je ne lirai pas la suite de l'histoire d'amitié entre ces deux femmes.

Franchement je n'y ai trouvé rien d'exceptionnel dans cette chronique de faits, dans la palette d'émotions décrites.

Je préfère de loin, de très loin même, la plume étincelante d'Erri de Luca et l'écriture solaire d'Elsa Morante, parmi d'autres encore qui ont chanté le Sud de l'Italie.
Commenter  J’apprécie          244
A mon tour, un peu par hasard (c'était à peu près le seul livre que me tentait un peu en format numérique dans une médiathèque où je suis inscrite, et je voulais tester ma liseuse) je me suis lancée dans la lecture de ce best-seller mondial, qui a fait couler beaucoup d'encre, et a provoqué beaucoup de réactions enthousiastes.

La trame du roman s'appuie sur l'histoire d'amitié entre deux fillettes, Elena, la narratrice, et Lila sa voisine, dans le Naples des années 50-60 dans ce premier tome. Elles sont presque comme deux faces opposées d'une même personne : Elena, la sage, la diplomate, la préférée des enseignants, et Lila la rebelle, qui presque malgré elle provoque des tensions voire des explosions. Lila à l'intelligence fulgurante, hors norme, qui devra abandonner l'école très tôt, et Elena qui arrivera à poursuivre ses études à force de travail et d'efforts. Lila la petite fille malingre, devenue à la puberté une fille splendide qui fait tourner toutes les têtes et potentiellement provoquer des flambées de violence et Elena, la jolie petite fille, devenue une adolescentes couverte d'acné et pleine de doutes sur elle-même. Lila qui va devenir en partie la victime de son aura, d'autant plus qu'elle refuse de faire profil bas, et qui en vient à être une sorte de proie que les caïds du quartier se disputent. Elena qui en développant de grandes qualités d'adaptation, une forme d'invisibilité, et en réussissant des études brillantes à la force du poignet, est en train de s'ouvrir des portes pour fuir le monde de misère et de violence de son enfance.

Car ce qui est aussi intéressant dans ce roman, c'est la description de ce quartier pauvre de Naples, la destinée de nombreux habitants. La difficulté de gagner sa vie, la Camorara qui gangrène la société, la violence prête à surgir à chaque instant. le machisme masculin, dont les femmes sont victimes, qui peut se manifester à chaque instant dans des coups, voire des meurtres, qui paradoxalement ne font qu'exprimer l'impuissance de ceux qui s'y abandonnent, leurs frustrations et leur incapacité à maîtriser leurs vies. Une forme de fatalité semble avoir eu raison de la plupart des personnages, qui même s'ils peuvent parler fort et cogner, accepte la loi des plus forts, qui se nourrissent de leur misère, et n'envisagent pas la possibilité d'une autre vie.

Le roman est très habilement construit, avec des chapitres courts, avec à chaque fois un événement, ou un nouvel décor, élément, ou personnage. L'auteure sait éveiller l'intérêt du lecteur, et le livre est très addictif. Je crois que la construction de la trame narrative s'inspire en partie de celles de séries, avec leur efficacité, sans sacrifier l'écriture, qui tout en étant relativement simple a une indéniable élégance. le premier tome, se termine, comme il se doit, à un moment clé, à la charnière de deux époques, avec des questions non résolues. Il faudra voir comment cela se continue, comment l'auteure pourra ou non donner une vraie ampleur et sens à son récit. Mais le premier volume donne une furieuse envie de continuer la lecture de la suite.
Commenter  J’apprécie          2310
autant être claire d'emblée : je m'arrête à la page 240 sur 430. Ca a été laborieux d'arriver jusque là, j'ai galéré, dû me motiver et re-motiver, j'ai cru, encore une fois, que je n'aimais plus lire tellement ça m'a rasée. Stop. Pourtant, j'avais très envie de lire ce livre, j'en ai lu tellement de critiques enthousiastes, voire dithyrambiques ! Mais voilà, parfois, la sauce ne prend pas... Là, les anecdotes insipides enfilées comme des perles, les relations prises de tête sans fondement, le manque criant d'émotion ou le simple saupoudrage de quelques "émotions froides", le côté un peu malsain de cette amitié en perpétuelle concurrence, la distanciation narrative permanente, font que je m'ennuie ferme. Donc stop, c'est bon, 4 semaines pour lire 240 pages et plusieurs jours sans lire juste pour fuir ce bouquin, ça suffit, j'arrête de me faire du mal ! lol
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
Commenter  J’apprécie          194
C'est un abandon, à la page 210. Pour faire vite, rien ne m'a plu, sauf peut-être le style et encore. C'est bien écrit, sans plus. Elena n'est pas attachante, Lila encore moins. Leur amitié ne m'a pas plu, je l'ai trouvé inintéressante, voire malsaine. Ce n'est pas du tout le sens que je donne à l'amitié, et je ne vois pas du tout en quoi elle était prodigieuse. Plein de personnages masculin gravitent autour de ces filles, impossible de les distinguer les uns des autres, je confondais tout le monde malgré les nombreuses redites de l'autrice. L'histoire m'a paru complètement vide, Elena est obsédée par Lila et les garçons, son corps qui change et ses études un peu. Et en fait, j'ai fini par comprendre que j'en avais rien à faire ce qu'il pouvait arriver, et je n'étais même pas curieuse de savoir la suite. Donc j'ai décidé de mettre un terme à cette histoire avec laquelle je n'accrochais pas du tout. Une déception, tant pis.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          166
On m'en avait beaucoup parlé et j'ai commencé la lecture après m'être procuré les 4 tomes.
Pour être honnête je suis partie avec un sentiment un peu négatif et je n'étais pas très sûre d'avoir envie de passer tant de temps à lire 4 tomes d'un même livre.
J'ai tenu jusqu'au chapitre 12 (p.66), et vraiment ça ne m'a pas emballé : le style, les incessants va-et-vient dans les temps du récit pour raconter des anecdotes que je n'ai pas trouvées intéressantes, des longueurs, la profusion des personnages... Bref! C'est pas pour moi!
Commenter  J’apprécie          161
Fastidieux est le mot qui me vient à l'esprit. Commencé avec grand intérêt, poursuivi avec un peu d'assiduité, puis avec efforts ; abandon à mi-parcours. J'ai l'impression de lire une juxtaposition de péripéties qui ont un goût de déjà lu ou vu, avec en bruit de fond une complainte attraction-répulsion envers l'amie prodigieuse destinée à tenir la tonalité tout au long du ou des livres. Je me sens dans l'incapacité d'absorber les 4 tomes, donc autant arrêter tout de suite.
Commenter  J’apprécie          163
Soit ce n'était pas le bon moment pour moi (entre deux enquêtes d'Harry Hole le célèbre enquêteur créé par Jo Nesbo), soit le style ne me convient pas du tout. J'abandonne au bout d'une centaine de pages et je retourne avec envie à mes polars pour finir le cycle des 10 volets d'Harry Hole.
Commenter  J’apprécie          162




Lecteurs (17851) Voir plus



Quiz Voir plus

L'amie prodigieuse

Comment s'appellent les deux héroïnes ?

Monica et Sara
Lily et Rose
Lila et Elena
Adela et Magdalena

10 questions
237 lecteurs ont répondu
Thème : L'amie prodigieuse, tome 1 : Enfance, adolescence de Elena FerranteCréer un quiz sur ce livre

{* *}