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3,86

sur 267 notes
Après un 1er volet splendide qui m'avait enchantée, je ne m'attendais pas à ce que le 2ème tome de la trilogie des elfes soit aussi réussi. Et de fait, « la nuit des elfes » est moins bon que « le crépuscule des elfes ». Mais ne fuyez pas, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, ce second volet reste un très bon roman qui procure un grand plaisir de lecture.

Si « la nuit des elfes » est moins enthousiasmant que « le crépuscule des elfes » c'est sans doute que l'aspect fantasy est atténué et que le récit épique laisse la place à une intrigue plus intimiste. En effet, on s'intéresse ici d'avantage aux états d'âmes des personnages, et tout particulièrement Uter, personnage décidément très charismatique et finement dépeint. L'intrigue fait également la part belle aux intrigues de cour, plus politiques.

D'épique, le récit glisse vers la tragédie. Cette émotion face à un monde qui peu à peu s'efface était déjà présente dans le 1er tome qui avait un ton à la fois épique et mélancolique mais ce dernier sentiment s'intensifie ici, s'incarnant dans la douloureuse histoire d'amour entre Lliane et Uter.

L'opposition entre paganisme et chrétienté est encore plus marquée dans ce 2ème volet et est encore une fois traitée de façon intéressante et sans aucun simplisme. Cette dualité entre croyances païennes et religion nouvelle trouve une résonnance avec le triangle amoureux qui voit Uter hésiter entre Lliane, incarnation du paganisme, et Ygraine, qui représente le christianisme.
Le récit se rapproche encore d'avantage dans ce tome de la légende arthurienne, ce qui n'est pas pour me déplaire. D'autant plus que si on retrouve les grandes lignes de ce mythe fondateur Fetjaine y apporte un traitement personnel. de plus, j'ai eu grand plaisir à retrouver l'écriture fine et élégante de l'auteur.

Le côté épique qui m'avait tant plu dans le 1er volet m'a un peu manqué ici. le récit de « la nuit des elfes » est prenant et bien mené mais est tout de même globalement moins intense que dans « le crépuscule des elfes » mais réserve tout de même de grands moments. Je pense notamment à la merveilleuse scène du tournoi.

En fait, ce tome apparait comme un tome de transition, de haute volée, avant la conclusion que j'ai maintenant hâte de connaitre.
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Plus qu'un tome de transition, la nuit des elfes fait avancer le récit sur un terrain mieux connu des lecteurs, celui de la légende arthurienne et ainsi plus que sur le roman précédent, Jean-Louis Fetjaine mêle à son imaginaire certains aspects du mythe connu mais avec plus de fidélité, du moins le lecteur aura plus de repères. de ce fait assez rapidement tous les éléments se mettent en place pour que la destinée des personnages se joue sur plusieurs actes de ce qui constitue maintenant une grande pièce dont le final ne pourra qu'être empreint de nostalgie et de mélancolie.
Plus encore que sur le crépuscule des elfes, ce volume se veut plus sombre, plus pessimiste, il s'ouvre sur une bataille dont l'issue sonne le glas du royaume sous la montagne, c'est aussi le tome qui marque la fin de l'innocence des elfes qui à leur tour prennent le sentier de la guerre et avec cela abandonnent leurs principes et fatalement scellent leur destinée.
Si d'un côté Lliane et sa fille Rhiannon partent se réfugier à Avalon, accompagné de Myrddin, Ulfin son frère d'armes et de Bran l'un des derniers nains, Uter finira par rejoindre et prendre le commandement de la coalition d'humains, nains et elfes contre la menace que représente le Duc Gorlois qui avait orchestré en coulisses la chute du monde pour assouvir sa soif de pouvoir.
Au-delà des marches septentrionales, tapie dans l'ombre, un mal indicible se prépare maintenant à déchainer ses forces sur un monde déjà plongé dans le chaos le plus total.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Ce n'est jamais évident les deuxièmes tomes d'une trilogie, mais Fetjaine a réussi le pari d'en faire beaucoup plus qu'un tome de transition... Un tome qui foisonne, qui rend vivant cette série, qui lui rend justice, qui augmente encore plus notre intérêt et qui nous donne envie de se plonger direct dans le troisième tome. Chose que j'ai fait... J'aime vraiment beaucoup cette trilogie.
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Les hommes ont volé le talisman des nains. Ainsi privés de tout espoir, ces derniers vont rapidement être anéantis. Pour éviter que le même sort ne soit réservé aux elfes, et pour tenter de reprendre Caledfwlch, l'épée de Nudd, des mains des hommes, Uter, Ulfin et Bran (dernier des nains sous la montagne rouge) aidés de Merlin, s'en vont à la recherche de la reine Lliane et de sa fille Morgane. Ceci les mènera dans le coeur de la forêt des Liandes (Brocéliande), sur l'île de la connaissance, Avalon.

———

Là où Jean-Louis Fetjaine nous offrait de l'action, de l'aventure, des péripéties et des personnages hauts en couleurs, il nous assomme là avec un tome basé sur les histoires à l'eau de rose entre Uter et Lliane, Uter et Ygraine.
Je caricature, car il y a de nombreux passages très intéressants, comme la chute de la montagne rouge, ou comme l'avancée des troupes du Pendragon dans les derniers chapitres, mais entre temps, je me suis ennuyé sévère lors des divagations d'Uter, de Merlin, de Lliane. C'est assez mystique et ésotérique pour en devenir plutôt flou.

Mais, finalement, c'est tout de même un bon roman plein d'intelligence et d'informations documentaires (les chapitres sur le tournoi et le banquet sont si riches !), qui permet d'ancrer l'histoire dans du connu, en l'éloignant encore un peu plus des canons de la fantasy. C'est réellement dans ce tome, et la dernière phrase enfonce le clou, que l'aspect fantasy-arthurienne prend une part importante. On aime ou on n'aime pas, j'ai trouvé ça intéressant au titre culturel.
On sent bien l'importance de la bibliographie en fin de l'ouvrage. de même lorsqu'il s'agit des coutumes et de la mythologie celtique (irlandaise).

Enfin, j'avoue ne pas avoir compris le dédoublement du Pendragon lors de l'infiltration finale. Ok Lliane et Uter ne font qu'un en lui, il est donc le Pendragon. Mais comment diable peut-elle sortir de son corps, pourquoi en faire un personnage masculin, et comment Uter peut-il la/le tuer pour qu'elle/il soit ensuite accusé(e) du meurtre de Gorlois ? C'est un peu flou.
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Le Crépuscule des Elfes s'est achevé sur les émeutes dans la ville de Loth et la rencontre d'Uter et de Lliane avec Merlin qui leur a conseillé, pour leur sécurité, de ne pas regagner la ville. La Nuit des Elfes commence sur le champ de bataille : humains contre nains, et s'achève par la mort de l'abominable traître Gorlois et l'avènement d'un nouveau roi, Uther Pendragon, que la Pierre de Fal, talisman des humains, a reconnu comme légitime.

Ce deuxième tome est encore plus palpitant que le premier : en vrac et dans le désordre, on y voit s'effondrer - au sens propre !- le Royaume des Nains, mourir le traître Pellehun sur le champ de bataille de la guerre qu'il a provoquée, l'abominable Gorlois contraindre Ygraine à l'épouser, Lliane accoucher, Llandon massacrer les humains, et surtout, surtout, on y voit comment Uter deviendra le Pendragon sur Avalon, et quel choix sera le sien entre les deux reines qui l'aiment, Lliane, et Ygraine. Et encore : des tentatives, et parfois des réussites, d'infanticide, de fratricide, des fuites et des trahisons en tous genres, un tournoi truqué, des prêtres, des druides, et la brume... Ah, la brume et ses mystères... Elle ne laisse ni les Elfes ni les hommes indifférents, la brume...

Vraiment, cette suite tient ses promesses ! Pour peu qu'on ne soit pas trop attaché aux "vraies" légendes arthuriennes, ni à l'image traditionnelle des Elfes en fantasy, bref qu'on soit un peu ouvert, c'est un régal !
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J'ai malheureusement moins aimé ce deuxième tome de la Trilogie des elfes.

L'histoire reprend neuf mois après la fin du premier tome. On retrouve les personnages principaux, Lliane et Uter, bien qu'ils soient séparés, ainsi que le perfide Gorlois, Merlin, Ygraine...

Ce volume est plus sombre que le précédent. On assiste à l'extinction d'un peuple, dont la plupart des membres ont choisi de disparaître avec panache et honneur en mourant par ce qui leur tenait lieu de refuge, plutôt que par la main sale de traîtres. Une scène poignante et incroyablement forte.
Mais ce n'est pas tout, on est témoin du déchirement d'un autre peuple, de sa dégringolade brutale qui mène progressivement à leur déchéance.

Je regrette de ne pas avoir retrouvé l'humour présent dans le premier tome. Un humour brut, disséminé là où il faut pour donner un peu de peps au roman. Mais point de ça ici. Dommage, bien que je comprenne que le ton soit davantage à la gravité qu'au rire...

Les événements s'enchaînent vite, un peu trop à mon goût, surtout à la fin.

Du côté des personnages, je n'ai pas réussi à m'y attacher.
Je les ai trouvés soit détestables, soit atrocement naïfs ou stupides , énervants à leur donner des baffes (la place des femmes à cette époque... Rien que d'y penser ça me donne envie de cogner ! Heureusement Ygraine évolue et remonte dans mon estime à la fin)
J'ai trouvé le revirement d'Uter quelque peu... brutal. Certes compréhensible au vu des événements

Fetjaine a bien préparé le terrain pour le bouquet final du prochain et dernier tome, qu'il me tarde de le découvrir. Bien que la fin s'annonce bien sombre...
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Un second tome que j'ai préféré.

Si on retrouve les mêmes éléments plaisants que dans « le crépuscule des elfes », ce qui m'a plus emballé ici, c'est l'évolution « politique ».
En effet, dans le tome un, on voyait se mettre en place le complot visant à mettre l'homme au-dessus de tout et d'en faire le maitre du monde, en éliminant les autres peuples. Ici, les conséquences du complot se font ressortir et l'on glisse lentement, si l'on peut dire, d'un monde fantasy vers un monde plus « réel », plus « historique » ou plus arthurien.
Je trouve ce glissement très intéressant et très original, car ce n'est pas les « monstres » et le « grand méchant » qui entrainent un énorme changement, mais l'un des peuples libres (ce qui tranche avec beaucoup de romans fantasy, y compris le Seigneur des Anneaux).
Mais paradoxalement, il y a bien plus de « magie » dans celui-là.
L'univers reste aussi très sombre.

Comme dans le tome un, on ressent encore une fois la bonne connaissance de l'auteur des mythes et légendes arthuriennes, ainsi qu'en Histoire.

Des personnages toujours aussi bons, même pour les féminins, mais hélas peu nombreuses (mais très bien).
Une chose que j'apprécie aussi beaucoup, c'est que les romances ne prennent pas le dessus sur le reste de l'histoire et les personnages ne sombres pas dans de longs monologues pour savoir si leur sentiment est comme ci ou comme ça, etc.

Le plus gros défaut, c'est ce que j'appellerai les « bons temporels » qui sont assez mal mis en avant. Plusieurs mois peuvent s'écouler entre deux chapitres, mais ce sera très mal fait. du coup, on est parfois un peu perdu.

Bref, une suite très plaisante, bien plus complexe et riche que le premier tome.
J'ai hâte de lire le dernier roman de cette trilogie.

Lien : http://xian-moriarty.over-bl..
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Embarqués dans cette fascinante épopée dès les premières lignes, la trilogie des Elfes nous emmène aux confins de la fantasy où l'auteur n'hésite pas à y entrelacer légendes arthuriennes et mythes celtiques. En effet, l'auteur nous narre les origines, les prémices de l'univers arthurien. L'on y découvre les quatre talismans de la déesse Dana, l'épée Caledfwch, le chaudron de Dagda, la pierre de Fal et la lance de Lug qui deviendront par la suite, l'épée Excalibur, le Graal, la table ronde et la lance du roi pécheur. Nous retrouvons aussi des personnages primordiaux du cycle comme Uter Pendragon, Merlin, Morgane… L'opposition entre le christianisme naissant et l'ancienne religion va croissant au fil des 3 tomes et ne cesse de fragiliser l'équilibre entre les différents peuples, humains, elfes, nains et gobelins. Point tout aussi intéressant, JLF parsème son récit de références bibliques, de termes latins pour nous immerger un peu plus dans ce royaume en pleine évolution.

Jean-Louis Fetjaine revisite avec le talent d'un conteur des thèmes maintes fois exploités : Lutte du bien contre le mal, batailles multiples entre différentes races, amours impossibles, chevauchées et quêtes héroïques, destins tragiques…

L'intrigue est passionnante de bout en bout. Les personnages ne sont pas enfermés dans leur rôle. Ils doutent, évoluent, éprouvent des sentiments nouveaux qui feront basculer des destins. C'est là le talent de l'auteur qui nous amène vers des fins incertaines. Quels seront les choix de Lliane, déchirée entre ses devoirs de reine et d'épouse et sa folle passion pour Uter, chevalier intrépide au destin héroïque. Et ce dernier qui doit choisir entre l'ancienne religion et la nouvelle qui s'impose toujours un peu plus.

La plume de l'auteur est fluide, aérienne et parfois poétique ce qui donne une lecture rapide et une immersion totale dans cette univers riche en magie.

Jean Louis Fetjaine nous offre là, une fresque puissante, magique, héroïque, grisante et envoûtante. Malgré quelques longueurs que l'on oublie vite, l'histoire est d'une grande beauté à la fois sombre et touchante. Bien sûr certains trouveront des ressemblances avec d'autres oeuvres mais l'auteur met l'accent sur la noirceur du récit, sur la nature humaine qui détruit tout sur son passage, incapable de vivre en harmonie avec ce qui l'entoure, allant jusqu'à la destruction des autres peuples. Enfin, elle est avant tout une relecture des plus belles légendes occidentales. Un appel à l'aventure, à la féerie la plus pure.
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Je continue la relecture de cette trilogie qui a marqué mon adolescence puisque c'est grâce à Jean-Louis Fetjaine que j'ai découvert la fantasy. J'avais adoré ma première lecture, celle-ci a à nouveau été passionnante et passionnée.

Si le premier tome rendait hommage au Seigneur des Anneaux de Tolkien, ce deuxième volume s'en éloigne définitivement et entre de plein fouet dans le mythe arthurien. Pas question pour autant d'en oublier le folklore nordique et la mythologie irlandaise puisque les nains, les elfes et les artefacts des quatre tribus de la Déesse ont plus que jamais leur place dans l'intrigue. Et si Uter est présenté comme le grand héros de ce cycle, ce sont les elfes qui en sont la pierre angulaire, comme nous le rappelle le titre de la trilogie.

Les premiers chapitres de ce deuxième tome donne le ton : la mort (un combat violent entre hommes et nains) versus la vie (Lliane donne naissance). La soif de pouvoir des humains ne cesse de grandir. le roi Pellehun rêvait de conquêtes, le duc Gorlois lui, souhaite ardemment éradiquer les races qui ne sont pas la sienne. Et tous les coups sont permis.
Uter semble être le seul espoir de rétablir le fragile équilibre de la Terre, celui qui fait le lien entre les hommes et les elfes. Mais ses convictions semblent elles aussi fragiles : entre la sauvage reine des Hauts-Elfes Lliane et « l'obéissante » reine humaine Ygraine, son coeur balance. Monde païen ancien ou nouvelle religion unique et humaine, nos personnages sont à un tournant. C'est l'heure des choix.

Le propos pourrait sembler assez manichéen ainsi conté mais il n'en est rien. Car tout n'est pas noir ou blanc, même les elfes peuvent se révéler d'une cruauté somme toute… humaine ! de violentes émotions se dégagent de ses pages : on se révolte en apprenant la destinée des nains, on souffre des trahisons et des amours déçues, on s'indigne de l'ambition des hommes… et on découvre presque un discours écolo derrière tout ça : après tout, les elfes sont les parfaits représentants d'une pensée « verte ».
Attention malgré tout, peu de pacifisme dans ce court roman mais au contraire, un tome très guerrier et très sanglant. Plus que le précédent. C'est plein de rancoeur, de haine, de violence et de chagrin. On peinerait presque à trouver de l'espoir dans les agissements d'Uter et ce ne sont pas les dernières pages qui nous font changer d'avis.

Avec cette relecture, je suis à nouveau sous le charme de la plume de Jean-Louis Fetjaine et de la sensibilité qui s'en dégage. Je suis toujours impressionnée par l'entremêlement des légendes arthuriennes avec des éléments de folklore et de fantasy purs et durs. Merlin-Myrddin est ainsi mi-homme mi-elfe. C'est l'évidence.

Finalement, le seul reproche que je pourrais faire à cette histoire, c'est qu'elle est trop courte… chaque tome pris indépendamment ne s'étend pas sur plus de 300 pages et pourtant, il s'en passe des choses ! le double de mots n'aurait pas été de trop pour s'attacher encore plus aux personnages et aux situations qu'ils vivent. Heureusement, il me reste encore le tome 3 à relire… et l'autre trilogie préquelle : Les Chroniques des Elfes.

Deuxième tome de la Trilogie, cette Nuit des Elfes s'assombrit. La soif de pouvoir a perverti les Hommes qui souhaitent plus que tout être les seuls à régner, pourvus des artefacts magiques des autres peuples. Une réécriture très fantasy et sensible du mythe arthurien. Idéal pour se lancer dans la littérature imaginaire !
Lien : https://bazardelalitterature..
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Ces livres sont depuis tant d'années dans ma bibliothèque! Surtout le 3.. Car oui, à l'époque, j'avais acheté le 3 sans réaliser que c'était un tome 3 justement! Et puis il ya au moins deux ans, au détour d'une bouquinerie à Lyon, j'ai mis la main sur les deux premiers tomes!

Mais jusqu'à présent, ils décoraient ma bibliothèque, jusqu'à ce que Treky me propose une lecture commune sur ces livres! Et j'ai accepté avec plaisir, d'une part pour découvrir les joies des LC avec un nouvel acolyte de lecture, d'autre part car c'était l'occasion rêvée de les lire!

JL Fetjaine manie avec habileté le milieu fantastique moyenâgeux, les légendes arthuriennes et la romance! Dans le tome 1, le lecteur est entraîné dans un univers peuplé de nains, d'elfes et d'hommes. Une quête commune et on se retrouve sur la route à braver les dangers et les ennemis! Au début, je dois avouer que j'ai pas mal penser à Tolkien, puis au fur et à mesure, on s'éloigne de la Terre du Milieu pour découvrir l'univers bâti par l'auteur, s'inspirant du royaume de Logres, ou encore de l'île d'Avalon! Cette première partie est très fantastique, on rencontre plein de créatures, des gnomes, des gobelins, des barbares... des guildes de voleurs et d'assassins, et des dangers dans de nombreuses contrées à traverser! C'était une partie assez captivante! La fin du crépuscule des elfes m'a fait pousser des cris de joie et de victoire, car précisément à ce moment naît une personnalité arthurienne que j'affectionne particulièrement! Petit à petit, on découvre l'univers des légendes arthuriennes, on rencontre Merlin, Uter, Ygraine, Leo de Grand (d'ailleurs, j'ai bien souris en pensant à Kaamelott)...
On retrouve également la confrontation des religions : le christianisme d'un côté, les païens de l'autre, et j'ai beaucoup apprécié ce regard et cette approche! ainsi, selon le point de vue, on découvre les différentes déités, les cultures, et les traditions!
Le second livre, la nuit des elfes, présente moins d'actions et se focalise principalement sur quelques personnages importants de l'Histoire : Uter, Garlois, Ygraine et Lliane! 4 personnalités au destin renversant ! J'ai cependant été déçue par la fin de ce tome, j'ai trouvé que l'auteur allait un peu trop vite en besogne et nous épargnait des éléments importants, contrairement à d'autres chapitres qui ont été un peu plus longs mais immersifs tout de même!

Au niveau des personnages, je me suis beaucoup attachée à Till, un pisteur elfe, à Blade (un méchant comme je les aime), et niveau arthurien, j'apprécie la vision que l'auteur a d'Uter, et de Merlin. Ygraine m'intrigue beaucoup, j'espère en découvrir plus sur elle dans le 3!

J'ai cependant un "reproche" à faire sur ces livres : le langage! J'ai été à de nombreuses fois coupée dans mon élan face à un vocabulaire poussé, qui m'était inconnu et m'interrogeait! le tome 2 était plus fluide à ce niveau, mais pour le crépuscule, j'ai bien dû relever une quinzaine de termes.

Bon, après quelques recherches effectuées par Treky, si on voulait respecter la chronologie, on aurait du commencé par son autre trilogie mettant en avant la vie de Lliane, la Reine des Elfes (enfance, adolescence,...) mais cela ne nous a pas empêché de bien plonger dans l'histoire malgré ce raté!

J'ai également relu mon avis sur le tome 1 des brumes d'Avalon de Marion Zimmer Bradley que j'ai lu il y a deux ans et c'est interessant de voir déjà quelques différences d'adaptations de la legende dès le synopsis!
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