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3,74

sur 428 notes
Un roman de fantasy comme je les aime.
Assez classique au départ, mais qui nous mène dans une quête époustouflante.

Les personnages sont très travaillés, le scénario se tient et tient le lecteur en haleine.
L'auteur est sans concession avec ses personnages.

J'ai été attirée par le titre de ce roman. Je l'ai attaqué sans chercher, ni lire la quatrième de couverture. Et grand bien m'a pris car j'ai été surprise de la fin. T ce fut une belle surprise ! Et pourtant j'aurais du me douter que j'allai me retrouver dans un univers déjà maintes fois exploité ! Et l'auteur a su le faire avec brio.

Et puis les descriptions sont magistrales, les combats épiques et sans concession... Bref un régal.

C'est sans parler de la plume de l'auteur qui est agréable, emprunte de poésie et qui nous emporte.

Le tome deux m'attend avec impatiente ! ( Quelques obligations avant néanmoins)

Une très belle découverte.
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Autrefois, le monde était peuplé d'Hommes mais aussi de nains, d'elfes, et autres créatures fantastiques. Unis contre un seigneur démoniaque, les Hommes, les nains et les elfes connaissent une période de paix. Mais cette paix précaire se voit menacée lorsqu'un roi nain est assassiné par un elfe. Une petite troupe constituée de représentants des différents peuples part à la recherche du coupable pour découvrir la vérité et éviter la guerre.

Avec un tel argument on pourrait craindre de se retrouver face à un récit mille fois lu. D'autant plus que Fetjaine inscrit son roman dans une veine de fantasy arthurienne maintes fois visitée et se nourrit de diverses influences, de Tolkien aux légendes celtiques en passant par Howard et j'en passe, ayant été, elles aussi l'objet de multiples lectures et relectures. Mais Fetjaine, que je découvre ici, se révèle un auteur de grand talent. Sur un thème très classique dans le genre, il livre un très beau roman qui parvient à surprendre.

En lisant «le crépuscule des elfes» j'ai pas mal pensé au film «Excalibur» de John Boorman. On retrouve dans le roman de Fetjaine ce thème de la disparition d'un monde, illustré par l'abandon de la magie au profit d'une nouvelle croyance. Comme dans le film de Boorman, dans le roman de Fetjaine, on assiste à la montée en puissance de la religion chrétienne parmi la population. Même si cela n'apparait qu'en filigrane, en arrière-plan, cela imprègne tout le récit, lui donne un ton mélancolique là aussi assez proche du film. On sent bien, tout au long du roman, que la disparition de ce monde magique est inéluctable. La quête de la petite troupe a un côté assez désespéré. Et pourtant, jusqu'au bout on veut y croire. Même si on pressent que rien ne pourra venir changer la marche du destin, et qu'on pressent donc comment cette histoire va finir, on est accroché du début à la fin.

Le côté addictif du roman tient en 1er lieu à des héros très attachants. L'auteur donne vie à des personnages qui s'ils sont archétypaux n'en sont pas moins très bien campés. de toute façon, j'ai parlé d'archétypes et pas de stéréotypes. Des personnages classiques du genre donc mais si bien dépeints, physiquement, moralement et leurs émotions et sentiments si bien rendus, en un mot des personnages si vivants qu'ils embarquent le lecteur dans leurs pas.

Un autre point fort du «crépuscule des elfes» est son intrigue. L'histoire racontée par Fetjaine est tout simplement passionnante et parfaitement menée. le dosage entre les différents ingrédients est idéal. Si le ton du roman est mélancolique, il n'est pas pour autant déprimant. L'aventure rythmée, pleine de péripéties, riches en combats, offre au lecteur un grand plaisir de lecture. L'histoire d'amour, loin de toute mièvrerie, s'avère belle et poignante et sonne juste.

Enfin, ce récit riche et peuplé de beaux personnages est servi par une belle écriture. Fluide, vive et poétique, la plume de Fetjaine permet aux quelques 350 pages de son roman de glisser toutes seules. «Le crépuscule des elfes» ne se lit pas, il se dévore.

Voilà donc une très belle lecture, divertissante et émouvante. Je ne laisserai pas passer trop de temps avant de m'attaquer au 2ème volet de cette trilogie.
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C'était au temps où les animaux parlaient, où les elfes gracieux peuplaient la lande, où les nains creusaient la montagne, où les gnomes faisaient commerce, où les gobelins dévastaient tout, au-delà des marais nauséabonds, et où les hommes, déjà, convoitaient et complotaient…
C'était le temps d'avant le roi Arthur, avant l'influence de Merlin…


Ah ça oui, j'étais curieuse de connaitre ce temps-là ! C'est donc pleine d'attentes de magie, de bienveillance et de coups bas que j'ai abordé ce crépuscule des elfes car je savais que c'était un roman à la mixture fantasy-celtique. En deux mots : il s'agit d'une quête, comme dans tous ces récits, mais la quête d'un assassin-voleur. Si on ne le retrouve pas, la paix entre les hommes, les elfes et les nains risque d'être compromise à tout jamais. Mais ne sommes-nous pas déjà au crépuscule de ce monde chamarré ? La quête peut-elle vraiment mener au Bien ?


Eh bien j'ai vite déchanté.
Oui, j'ai trouvé ce peuple bigarré auquel je m'attendais, cette ambiance très Haut Moyen-Age, mais les combats perpétuels, les coups de dague en douce, les corps déchiquetés ont pris le pas sur l'univers légendaire qui peuplait ma mémoire. Finalement, l'action, ici, c'est le combat.
Oui, la reine des elfes est belle et sauvage, mais l'amour entre elle et le jeune chevalier (futur père d'Arthur) me semble si peu réel, si peu palpable…
En résumé : peu de psychologie, quasi rien que des combats et des tueries.
J'en resterai donc là, et n'aborderai pas les tomes suivants.
J'en viens encore à conclure que la fantasy de Robin Hobb avec son Assassin royal me manque terriblement.
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Gros coup de coeur pour l'écriture de Jean-Louis Fetjaine qui m'a séduite dès les premières phrases !
On sent l'humour et l'ironie poindre entre les lignes, ainsi que le regard amusé ou amoureux de l'auteur pour ses personnages. Il se dégage parfois une grande sensualité, ou bien le plus grotesque est décrit. L'auteur nous piège par les sens et le ressenti : un conteur-hypnotiseur !

Je ne ferai pas de résumé, il y en a de très bons dans les avis sur Babelio.
Le récit, bien que souvent empreint de poésie, n'est pas qu'idyllique ! Les combats sont très sanglants et les protagonistes ne sont guère épargnés : soit tués soit gravement blessés. La compagnie partie en mission se réduit rapidement. Grâce à la profondeur psychologique donnée à ses personnages, on suit leur évolution au gré des évènements et le monde créé est tout à fait crédible et existe pleinement. Les personnages prennent corps, certains sont très vite attachants (J'ai beaucoup aimé Freihr), certains agacent, d'autres émeuvent, d'autres encore semblent insignifiants et se révèlent par la suite…
Un récit fort bien construit par ailleurs avec des mises en attente et des allers-retours entre les divers camps. L'auteur excelle également dans les descriptions et les explications qu'il fournit sur les faits ou les personnages permettent de s'y retrouver aisément, notamment dans les différents noms. Tout est précis, soigné, le lecteur n'a plus qu'à se laisser aller à sa lecture, avec bonheur.
Certes nous percevons dés le départ que ce monde est en train de changer, de chuter, et une certaine mélancolie imprègne l'histoire, mêlée toutefois à de bons passages comiques qui équilibrent l'ensemble.
C'est du grand récit où les complots se trament, la haine entre les races reste en sourdine avant d'éclater dès que l'occasion se présente, et les combats offrent des scènes inoubliables.

Fort heureusement, il ne s'agit que d'un premier tome… je vais pouvoir me plonger dans la suite…
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Le seigneur nain Troïn a été assassiné sous la montagne noire !
Assassiné par un elfe qui s'est emparé d'un fabuleux trésor !
Alors, Baldwin, roi sous la montagne rouge, en appelle au grand conseil, afin que justice soit rendue.
Incrédules, les elfes demandent à retrouver l'assassin afin de le questionner et de prouver sa culpabilité.
Afin que l'on ne puisse pas accuser qui que ce soit de partialité ou de connivence, le conseil décide de confier l'enquête à un groupe comprenant plusieurs représentants de chaque peuple libre : elfes, nains et hommes. Mais chaque race va tenter de tirer son épingle du jeu. Et les hommes ont été bien silencieux pendant le conseil...

———

Une grande claque, une belle découverte, un roman épique, intelligent, cruel : impérieux.

Attention, longue critique en perspective. Si vous n'êtes pas prêts, ne cliquez pas =)



Fetjaine nous offre un récit d'héroic-fantasy épique et grandiose, gorgé de conspirations et tractations géo-politiques, d'actes de bravoure et de franche camaraderie, d'aventure, de lutte contre les éléments et contre les autres. Tout ça, sur fond de haine raciale, et basé sur la mythologie celtique irlandaise ! CHA-PEAU pour les aventures de ces "envoyés du grand conseil" qui surpassent aisément, j'ose le dire, un smoothie Aragorn-Legolas-Gimlie.

Une perle d'épopée épique, de fantasy engagée, d'aventure grandiose, que je pourrai relire volontiers d'une traite.

(Je vous rassure, je ne serai pas du même avis pour le second tome !)
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Bien aimé me plonger dans cette lecture qui sort de mon domaine habituel.

La fin de ce volume nous annonce la venue d'un nouveau personnage que l'on connaît tous prénommé Myrrdin, plus connu sous le nom de Merlin.
Et de ce fait annonce la légende de la Table ronde.

Ce roman m'a fait entre apercevoir une époque où les hommes vivaient en harmonie aux côtés des elfes, des nains et des monstres.

Harmonie toute relative car bien sûr les rivalités sont là dues principalement aux crimes et aux vols perpétrés entre les différents clans.

Je ne m'étendrais pas plus sur tout cela, étant bien novice en la matière, je risque de me perdre dans des explications on ne peut plus brouillon.

Quoi qu'il en soit j'ai apprécié ces légendes celtiques bien que j'ai mis un peu de temps avant de resituer les personnages et les buts de chacun.

Ce roman serait très bien adapté en film. (peut être cela a t'il été déjà fait ?).



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Un roman fantasy qui s'inscrit dans la mythologie arthurienne
Un roi nain est assassiné par un elfe. Dès lors, la paix précaire maintenue entre les nains, les elfes et les hommes vacille. Un groupe de guerriers composés de représentants de chaque race part à la recherche du coupable.
Le gros point fort de ce récit est indubitablement le style de l'auteur avec une belle alternance entre un dynamisme soutenu lors des combats et une certaine poésie pendant les interactions entre les protagonistes principaux.
Le thème est un peu cliché : une quête avec un groupe hétérogène dont les membres apprennent à se connaître au fur et à mesure. L'entente est difficile au départ, chacun se méfiant de l'autre jusqu'à ce que les péripéties les rapprochent.
Du coup j'ai un avis assez mitigé sur cette lecture.
D'un côté j'ai découvert un auteur qui me donne envie de poursuivre avec ces autres oeuvres, de l'autre la simplicité du récit m'a souvent ennuyée pendant ma lecture.
Le rythme est pourtant bon, les scènes de bataille, très nombreuses, sont bien décrites mais j'ai préféré le côté découverte de l'Autre, également bien mis en avant par l'auteur.
Je verrai avec le deuxième tome si la simplicité de l'intrigue perdure, je n'irai pas plus loin.
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Il était un âge où la terre était gouvernées par les quatre tribus de la déesse Dana. Les trois premiers, les hommes, les elfes et les nains étant alliés contre la quatrième, les monstres. Et ainsi était l'équilibre du monde, depuis des siècles et des siècles...
Mais toute chose a une fin. Lors d'un conseil entre les rois des peuples libres, on apprend qu'un elfe gris aurait assassiné Troïn, le roi des nains de la montagne noire. L'affaire réclame justice et une équipe composée d'humains, de nains et d'elfes se lance en quête de l'assassin présumé.

Le Crépuscule des elfes, premier tome de la trilogie des elfes de Jean-Louis Fetjaine, est une relecture. de ma première lecture, il y a une vingtaine d'année, j'avais gardé le bon souvenir d'un cycle arthurien teinté de fantasy. À la relecture, il s'avère que ce serait plutôt l'inverse, à savoir un cycle de fantasy teinté de légende arthurienne.

En effet, seul le prologue joue à fond la carte de l'héritage celtique. Dans le corps du récit, en revanche, les rappels au folkore arthurien se font bien plus discrets. En définitive, l'ambiance générale, avec ces nains, elfes, gnomes, kobold et gobelins, avec ces guildes de voleurs et d'assassins, sa magie très visuelle et certains décors, comme la ville gnome de Kar-Bag, m'évoque plus les Royaumes Oubliés de Donjons et Dragons que la mythique terre de Bretagne.

Dans ce premier tome, du moins, car le parti pris de l'auteur est de décrire un monde en phase de transition entre les anciens temps, païens, magiques, régis par les forces naturelles, et le monde des hommes où les anciennes races ont disparus. Ce monde qui deviendra, à terme, notre monde actuel, terne et sans magie.

J'ai bien aimé ce roman. Il est bien écrit et les personnages sont attachants. Mais une chose m'empêche de le trouver vraiment excellent : l'humour. L'auteur raconte une histoire sombre et dramatique, mais de trop nombreux passages riches en émotions sont gâchés par une pointe d'humour ou une réplique drôle mal placée. Dommage.
En dehors de cela, l'histoire est prenante et bien ficelée. Il n'y a aucun temps mort et on enchaine les chapitres sans s'en rendre compte.

Au final, le Crépuscule des elfes est une bonne entrée en matière, qui donne envie de lire la suite du cycle. En lui-même, je ne le trouve que sympathique, mais je gage qu'il prendra une autre dimension avec les deux tomes suivants : La Nuit des elfes et L'Heure des elfes.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Cette trilogie s'ouvre sur un meurtre, rien de moins. le le Roi Troïn, qui règne sur les nains à la Montagne Noir, a été assassiné... L'équilibre du monde en est donc chamboulé. Justice est réclamée.. et une troupe composée d'humains, de nains et d'elfes se lancera dans la quête de vérité. Mais pas besoin de se rendre au premier chapitre pour comprendre que nous aurons affaire à du lourd... La mise en bouche de Fetjaine a donné le ton... Légende arthurienne, fantasy, magie, mysticisme, rites païens, un monde en transition... Tous autant d'éléments qui font de cette lecture, un moment de lecture passionnant, en marge du monde, un univers complétement immersif. J'ai adoré ! Et j'ai attaqué de suite le deuxième tome tellement je voulais resté plongé dans cette ambiance et cette atmosphère.
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En lisant le pitch du Crépuscule des elfes, on peut penser au Seigneur des anneaux. En effet, une compagnie composée d'hommes, de nains et d'elfes, qui prennent la route à la poursuite de leur quête, c'est du déjà vu. Pourtant, on est loin de l'univers merveilleux de Tolkien. Les personnages sont bien moins lisses et ont des motivations bien moins honorables. On se laisse très facilement porter par leur aventures, malgré un univers assez sombre et une fin qui laisse peu d'espoir aux personnages. On s'attache à cette troupe disparate qui se débat au milieu de traîtrise venu de toute part. Et arrivé à la fin du livre, on a forcément hâte de poursuivre l'aventure.
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