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3,75

sur 294 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Horrora borealis : ce roman paru en octobre 2016 n'a pas fini de vous surprendre tellement sa construction est habile. Il est constitué de deux tableaux, le premier raconte les vacances en Laponie finlandaise de la famille Walker. le second fait le récit de l'intervention d'un négociateur durant une prise d'otages en Suisse. Deux tableaux, rien d'exceptionnel, sauf cette interrogation "Que s'est-il passé en Laponie" ?

Le couple Walker et leurs trois enfants ont choisi de passer le début du mois de mars au pays des aurores boréales, au nord-ouest de la Laponie finlandaise, prés de la frontière avec la Suède, à une cinquantaine de kilomètres de l'aéroport de Kittalä. Nicolas Feuz parle des pays qu'il a visité et il a certainement séjourné en Laponie tellement ses descriptions sont imprégnées de "vécu" : la neige, le froid, les motoneiges, les cabanes en rondins de bois, les lacs gelés, la forêt, les rennes, les élevages de huskies, la nuit interminable et la bière Lapin Kulta . le dépaysement est au rendez-vous ! Mais que s'est-il passé en Laponie pendant les vacances de la famille Walker ? Cela devrait être simple, il n'y avait que Walker et sa famille, deux flics finlandais et un lapon éleveur de huskies !

La famille Walker vit à Neuchâtel. Début juin s'y tient le festival de musique Festi'neuch. La dix- septième édition tourne au drame. Fusillade et prise d'otages. La machine policière intervient. Nicolas Feuz est Procureur de la République helvétique lorsqu'il n'écrit pas. Il connait bien les procédures policières en vigueur en Suisse et c'est un véritable régal de voir se déployer tout un arsenal d'unités sur les Jeunes-Rives au bord du lac de Neuchâtel. Une fusillade a remplacé la musique ! Des cadavres, il y en a, plus de crimes de sang en Suisse que de morts de froid en Finlande. le récit est parfois sanglant et violent, c'est peut-être le quotidien du Procureur Nicolas Feuz ...

Le contact avec le preneur d'otages se fait par l'intermédiaire d'un négociateur. Dans cette affaire il se nomme Marc Boileau, un commissaire expérimenté mais hanté par tous les fantômes des cadavres que sa longue carrière de flic lui a fait côtoyer. de cette négociation il n'en voulait pas, son épouse est hospitalisée, gravement malade. Mais la réputation de Boileau n'est plus à faire et Walker exige que se soit lui et pas un autre.

Agréable ( et sanglante ) lecture ! Mais pas seulement, le suspense est au rendez-vous, les rebondissements surgissent au détour de chaque chapitre. Tout va très vite, le roman est court, tout est rondement mené. Il y a malgré tout des temps pour voyager. La Laponie est superbement décrite et Neuchâtel fait rêver ( mais mieux vaut prendre quelques précautions ... ).

Nicolas FEUZ : Horrora borealis. Publié en autoédition ( The BookEdition.com ) en octobre 2016, ISBN 9782970098454.

Réédition : le Livre de Poche - Août 2018 - ISBN 9782253258056
Lien : http://cercle-du-polar-polai..
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Mon premier de Nicolas Feuz. Une très belle découverte. Un page-turner.
Nicolas Feuz nous entraîne dans une histoire captivante et macabre, aux rebondissements multiples où la complexité et l'ingéniosité de l'intrigue est remarquable.
Un thriller sanglant à l'écriture fluide et sans fioritures.
Un coup de ❤️
Je le recommande vivement.
Je ne crois plus au père Noël mais après cette lecture je suis prête à croire à Saint-Nicolas 😉
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Une chose est certaine : Nicolas Feuz sait comment vous mener sur de fausses pistes. Et après tout, n'est-ce pas l'objectif de tout bon auteur de polar ou de thriller ? Mais l'art du romancier ici consiste à vous laisser penser tout au long du roman que vous êtes maître du jeu. C'est même au point que durant les 230 premières pages, vous vous demandez ce qu'il y a encore à découvrir car tout semble vous être livré sur un plateau.

En effet, l'auteur se contente de nous raconter l'histoire de Walker qui, persuadé qu'on l'épie et le suit dans les rues de Neuchâtel, se réfugie en plein coeur d'un festival de musique, le Festi'neuch, histoire de pouvoir se cacher et repérer plus facilement celui ou celle qui le traque. Mais par une subtile construction enchâssée du récit, on comprend que les choses ne vont pas se passer aussi simplement que cela. En effet, Nicolas Feuz nous fait passer du présent au passé, du moment T aux heures qui l'ont précédé et ceci sans relâche, nous permettant seulement de glaner quelques indices (du moins ceux qu'il veut bien nous accorder) afin de comprendre le pourquoi du comment. En gros, pourquoi Walker se retrouve-t-il sur une scène de spectacle assis à côté d'un « finlandais blond » et d'un chanteur abattu d'une balle dans la tête, le tout en se demandant s'il sera le prochain à y passer ? La chose que l'on sait de source sûre, c'est que la solution de l'énigme se trouve dans un voyage qu'il a réalisé quelques années auparavant avec sa famille en Laponie.

Qu'est-ce qui s'est passé en Laponie ? Ceci aurait pu être le titre du roman tant cette phrase est récurrente dans l'oeuvre. Walker se la répète encore et encore dans sa tête, réussissant petit à petit à faire émerger des bribes de souvenirs qui vont nous dévoiler la vérité. Mais est-ce que Walker est encore capable de nous la donner ? C'est là la question et c'est ce que nous finissons par découvrir dans les 30 dernières pages du roman qui pourraient s'apparenter à un véritable feu d'artifice ou un tsunami. En quelques lignes, Nicolas Feuz réussit un véritable tour de passe-passe, une escroquerie digne du coup du siècle. En effet, cette vérité qu'il était parvenu à faire découvrir au lecteur éclate en mille morceaux en une phrase (que, bien entendu, je ne vous révélerai pas) obligeant le lecteur à repenser toute l'histoire depuis la première ligne du roman. Mais une fois ceci fait, il l'assomme une nouvelle fois avec la révélation finale qui, dans tout autre ouvrage, aurait pu faire un flop total. Mais là, vous vous dites : « Ce mec est un génie ! ». Tout s'emboîte à la perfection au final et vous avez alors le sentiment que vous ne pourrez peut-être plus jamais connaître un tel plaisir de lecture. C'est absolument grandiose. En moins de 300 pages, Nicolas Feuz nous offre un dénouement digne de Usual suspects au point que, pour ma part, j'angoisse un peu de lire une autre oeuvre de cet auteur de peur d'être déçu. Mais peut-être passerais-je alors à côté d'une autre perle de thriller ? Non, mais vous imaginez mon dilemme ?

On appréciera enfin l'auto-dérision de l'auteur qui, étant procureur lui-même, dépeint un de ses homologues à la fin du roman et, il faut l'avouer, ne lui donne pas le meilleur rôle. Comme quoi, même dans un cauchemar, on peut rire de soi-même.

Mon chouchou à moi

Le personnage de Marc Boileau, le négociateur, est à mes yeux absolument bouleversant. En proie, au moment où son épouse mène son dernier combat contre le cancer, à de terribles remords et à quelques encablures de son départ à la retraite, Boileau vit dans sa confrontation avec Walker l'expérience sans aucun doute la plus marquante et la plus douloureuse de son existence. On sent ce personnage sur le fil du rasoir. Il tient le coup mais jusqu'à quand ? La fin est absolument exceptionnelle mais laisse au lecteur une sensation de mal-être, comme si l'on pressent une deuxième fin que l'on ne souhaite pas voir arriver. On n'aura, hélas, jamais la réponse à cette question angoissante mais la veut-on vraiment ? Je ne le pense pas pour ma part.

Au final, un petit chef d'oeuvre de thriller qu'il faut ABSOLUMENT avoir lu au moins une fois dans sa vie !
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Il y a des livres où parfois tu te demandes si les auteurs sont réellement nets dans leur tête et comment en un peu moins de 300 pages ils peuvent te faire passer par tout tes états. Horrora Boréalis fait parti de ces livres et dis donc que j'ai passé un super moment! Et puis d'abord que s'est-il passé en Laponie ?
Voilà un thriller qui décoiffe et je pèse mes mots ! Un huis clos angoissant dans le fin fond de la Laponie, peu de personnages mais ô combien charismatiques et une intrigue avec un dénouement à vous retourner le ciboulot. C'est de cela que se compose Horrora Boréalis. C'est court, percutant, incisif.
Pourtant au début j'ai tâtonné. Je me suis demandée où est-ce que j'allais, je ne comprenais pas trop où l'auteur me menait. Une impression d'avancer un peu à l'aveugle avant que tout s'éclaire et que l'on commence à répondre à la question que s'est-il passé en Laponie ?
A cette question, l'auteur y répond peu à peu en alternant passé et présent. On suit avec Walker, notre protagoniste qui veut savoir ce qu'il s'est passé en Laponie, tous les évènements qui ont conduit à notre fameux jour présent au festival, en Suisse.
En parallèle, on apprend à connaître le commissaire Boileau qui traverse une sacrée période difficile et qui pourtant fera tout son possible pour empêcher Walker de commettre plus de massacre et de l'aider à se souvenir de ce qu'il s'est passé en Laponie.
C'est un thriller court, qui se lit vite et pourtant il y a des scènes qui marquent le lecteur, qui m'ont marqués moi. Et plus on avance dans le dénouement et plus on est surpris par les révélations et de ce qui c'est vraiment passé en Laponie.
J'ai littéralement avalé la deuxième partie par ce besoin de savoir et certains détails ne nous sont pas épargnés rendant la lecture un peu plus addictive.
Je me suis complètement fait avoir par le final et un "ah putain c'est pas vrai" est sorti de ma bouche sans que je ne puisse le retenir. C'est pour ainsi dire un final explosif qui nous est proposés autant qu'il est dur à encaisser à différents aspects. C'est ce que j'ai apprécié chez Nicolas Feuz, malgré certaines scènes marquantes, on entre pas dans de la surenchère et il en ressort tout de même certains aspects plus humains si je puis dire.
En bref,
Un thriller condensé en 300 pages qui vous attend au tournant. C'est court mais suffisant de par l'intrigue, les scènes, les personnages mais surtout le final. Un début vacillant pour finir sur un final explosif.
Lien : https://unlivretoujours.word..
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Nicolas Feuz nous reviens avec un thriller démoniaque et bien écrit dans lequel il ficèle à merveille l'intrigue ainsi que le lecteur.

Entre présent et passé l'auteur nous ballade à travers une histoire familiale dramatique dans laquelle effectivement la question qui revient est mais bon sang qu'est-ce qui s'est passé en Laponie?

Je vous met au défi de deviner le dénouement de ce roman car Nicolas Feuz a su garder le secret jusqu'aux toutes dernières pages. Que dire de plus sinon que j'ai adoré ce thriller et que j'attends le suivant avec impatience.
Lien : http://silencejelis.blogspot..
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J'ai découvert Nicolas Feuz, cet été lors du festival « du camion qui livre » à Arcachon. J'ai rencontré l'auteur sur les conseils de @aurelitdeslivres.

Horrora Borealis nous entraîne de la Suisse à la Finlande sur les traces de la famille Walker partie en vacances au pays du Père Noël. Un drame terrible s ‘y noue.
En un roman assez court (270 pages) l'auteur nous plonge dans une histoire familiale sanglante et une machination surprenante. J'avoue avoir été bluffée par le final et la résolution de l'enquête. J'ai bien été baladée par Nicolas Feuz et je n'ai rien vu venir.
Bravo.
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Waouh quelle histoire atroce ! Ce roman est à nouveau un page turner, le lecteur est plongé dans un récit d'une noirceur violente, ballotté entre deux époques pour retracer les faits peu à peu au fur et à mesure que Quentin récupère la mémoire.

lecture à deux vitesses, passant tour à tour à l'enquête présente, et au passé qui a conduit aux faits du présent. au fil des pages, on découvre les miettes de pain que l'auteur daigne nous distribuer, à vous d'utiliser vos méninges pour tenter de trouver le fin mot de l'histoire avant de refermer ce livre!
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Soyons clair, ce roman est d'une brutalité absolue !
Mais lorsque l'on aime le genre, comme c'est mon cas, on se régale de la première à la dernière page !
Ce roman expose toutes les formes possibles de violence : physique, psychologique, sexuelle...
Pour autant, les personnages et l'intrigue sont bien ficelés.
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Walker est poursuivi. Quelqu'un veut attenter à sa vie.
Mais c'est bien lui qui tient un 9 mm dans les mains.
Mais c'est bien lui qui vient d'abattre un technicien du festival de Neuchâtel.
Victime ou coupable, le commissaire Boileau, négociateur, va devoir plonger en apnée dans le passé de Walker.
C'est un thriller assez court qui se lit d'une traite.
Les chapitres alternent entre le passé dont les événements se sont déroulés en Laponie et le présent, en Suisse.
Sans être beaucoup développés, les personnages sont crédibles.
J'ai éprouvé de l'empathie aussi bien pour la famille que pour le « coupable ».
Aucun temps mort et un suspens implacable font de ce livre une très bonne lecture.
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Avec cette histoire, l'auteur nous emmène dans des contrées d'une beauté inédite, mais pas seulement. Il nous emmène aussi à un festival de musique. Quel est le rapport ?
Le début est très mystérieux. Chaque page lue donne envie de continuer. Et c'est comme ça qu'en une soirée, j'ai englouti la moitié du livre, sans m'en apercevoir.
Je me suis régalée de cette lecture, la fin me laissant sur le cul. Horrifiée, dépitée, KO. Il n'existe aucun superlatif pour qualifier cette lecture et dire à quel point j'ai adoré.
L'intrigue est tout simplement excellente.
Que s'est-il passé en Laponie ?
J'ai été baladée du début à la fin. Mais c'est pas ça le pire... le pire, c'est de s'en rendre compte dans les 30 dernières pages. Se faire blousonner de la sorte, c'est moche. Et ma copine Steph' est tout à fait d'accord avec moi !
Est-ce que je crois encore au père Noël ? Non... Mais je crois au père Feuz :p Je suis absolument conquise par cette lecture.
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