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3,68

sur 3458 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bien sûr, ce qui nous rend Bridget si attachante, c'est qu'elle nous rappelle toutes... nous. (Oui, désolée messieurs mais dans ce cas précis je vais prioritairement m'adresser aux dames).

Bridget s'habille comme nous, mange comme nous, grossit comme nous, peut être (très) maladroite comme nous (bon, allez, disons comme certaines d'entre nous), peut s'ennuyer au boulot (idem) et peut s'amouracher du mauvais type, si, vous savez bien, le beau gosse qui nous a décoché un jour un sourire Colgate en venant juste nous emprunter notre agrafeuse et qui nous a fait sentir irrésistible pendant environ... 2 secondes !

Après, côté narration, pour moi, même si je sais qu'il existe, le parallèle entre ce roman et le chef d'oeuvre de Jane Austen (Orgueil et Préjugés pour les incultes qui n'auraient pas deviner de quelle OEUVRE je parle, là) n'a jamais été flagrant, je ne l'ai pas cherché d'ailleurs, je n'ai pas voulu à tout prix établir un calque, ce n'est pas ça qui m'intéressait.

Ce qui m'intéressait était de me retrouver dans les baskets d'une fille pathétique ayant en elle tout ce qu'il faut pour être heureuse mais totalement centrée sur les "embûches" de sa vie qui retardent son épanouissement : famille, boulot, maldonnes sentimentales, etc... Bref, le lot commun de tout trentenaire (ça y est les gars, je vous parle à vous aussi à partir de là) qui forge la femme ou l'homme incroyablement compétent(e) et capable qui sommeille en chacun de nous.

Snif, c'est émouvant, quand même, non ?

L'autre ingrédient qui nous fait aimer Bridget et surtout le style de son auteur est... L'HUMOUR ! Parce que, purée, ça fait quand même du bien de se bidonner de temps en temps sur un bouquin et c'est rarement avec Hugo, aussi génial soit-il, que ça peut le faire !
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Weekend régressif où je n'ai pas fait grand chose d'autre que lire, un peu plus et tout était parfait: il me manquait la plaque de chocolat.
Ce roman était parfait pour ce projet de paresse volontaire tout comme l'adaptation filmée l'est pour une soirée de déprime. D'ailleurs, en le lisant, je revoyais bien sûr des scènes du film.
Il y avait cependant beaucoup de choses que j'avais oublié: sa mère qui se révèle femme fatale après sa séparation, Darcy qui s'appelle Darcy (comment est-ce que ce détail a pu m'échapper???), son ami homo, etc etc...
On est dans les années 90 à fond, ça se sent à plein nez. du coup, je ne sais quoi penser de ce roman: féministe ou anti-féministe? Mon coeur balance... Bridget elle-même joue la femme libérée qui n'a besoin de personne pour s'épanouir tout ça dans le but de... se trouver un mec.
Roman de toute une génération, je comprends l'engouement qu'il a provoqué à sa sortie. Je me demande cependant s'il parle encore autant à la génération d'aujourd'hui: simple question sans réponse.
j'ai passé un bon dimanche anti-productif, enfin... finalement pas tant que ça car je me suis posée beaucoup de questions sur notre relation en tant que femme au monde... sans avoir de réponse.
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Bridget m'émeut beaucoup, je crois pouvoir dire qu'elle pourrait être ma copine, ou plutôt, elle ressemble à grand nombre de mes copines ! La narration sous forme d'agenda éveille sans cesse notre curiosité ! Un des premiers et meilleurs chick-lit (ou feel-good comme vous voulez !) jamais lu. On se souviendra de Mark Darcy et son pull has-been avec un caribou.
Le super film V1 avec Renée Zellweger repasse sur Ciné+ Emotions le 29/11/20 !
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De la pure chick-lit (un des romans précurseurs du genre d'ailleurs me semble-t-il) ! Il en a tous les codes : fille pleine de défauts rendus adorables, déboires amoureux etc. C'est exactement le livre qu'il me fallait en ce moment et ce fut une bouffée toute fraîche, c'était souvent drôle et en tout cas bien agréable.

Après, ne nous méprenons pas, ce n'est pas du tout de la grande littérature : le style est pauvre (d'ailleurs ici, l'aspect journal intime m'a à la fois plu mais presque lassée à force), l'histoire est très attendue, les personnages sont extrêmement caricaturaux avec au programme : la célibataire désespérée, le meilleur ami gay, la mère dingo, le gars qui se révèle être détestable, l'autre gars, lui romantique, une copine vache, etc.

Roman à prendre pour ce que ce genre de livre est mais, personnellement, ce fut un bien bon moment !

~challenge BBC
~pioché dans ma pal par Sallyrose
~ Challenge Féminin 21 : best-seller
~ Challenge 50 objets-4 : cigarette
Lien : https://lecturesdeflo.fr/202..
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Etude sociologique d'une trentenaire des années 90..... un pur délice. Je ne peux pas dire que je me suis esclaffé à chaque page, mais j'avais au moins le sourire du début à la fin de ma lecture.
J'ai vu le film lorsqu'il est sorti au cinéma... ça date un peu... je ne me souvenais pas de tous les détails, donc cela n'a en rien gêné ma lecture tardive de ce roman.
Je me suis beaucoup amusé à redécouvrir la vie sans téléphone portable, sans internet.... avec des appels téléphoniques sur des fixes, avec un numéro pour connaitre le dernier appelant, avec des achats de magasines en papier, avec les invitations qu'on envoie par la poste !!!!
Bizarrement c'est peut-être ce qui m'a le plus fait sourire... parce qu'en 20 ans, tout cela à tellement changé.
Une parfaite lecture détente.
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Y-a-t-il encore besoin de présenter Bridget Jones ? La célibataire la plus célèbre de la planète.

Etant une grande fan des films (surtout les deux premiers), j'avais lu ce journal il y a quasiment 20 ans et je ne me rappelle avoir été déçue.
Pourtant, c'est avec plaisir et quelques années de plus que je le redécouvre aujourd'hui.

Bridget Jones, trentenaire londonienne de 30 ans, veut arrêter les relations foireuses, rencontrer le prince charmant, arrêter de trop boire, ne plus fumer et tenir son régime. Entre Daniel Cleaver, son patron beau mais incapable de s'engager, et Marc Darcy, avocat célèbre mais ennuyeux, qui va l'emporter ?

Sous couvert d'humour, les interrogations d'une célibataire trentenaire sont encore, 20 ans après, d'actualité pour beaucoup. Ce roman ne vieillit pas.

A lire ou relire avec plaisir !
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Avec les rediffusions des Bridget Jones à la télé, je me suis dit qu'il était temps de les relire. Mais quand il s'agit de Bridget, dur dur d'oublier Renée Zellweger et sa culotte montante en coton! Pourtant, plus j'avance dans le livre, plus je me rends compte de l'éloignement qu'il existe entre les deux versions. Mais je vous reparlerai du film bientôt, concentrons-nous sur le livre...

Bridget Jones est une jeune femme brune (si, si), d'une trentaine d'années, célibataire et qui bataille avec ses trois petits kilos en trop (oui, c'est tout!). Elle a tendance à abuser de la cigarette, de l'alcool ou des situations ridicules et elle s'interroge sur son avenir professionnel et sentimental.

Pour ce qui est de l'histoire, on ne peut nier que l'héroïne est vraiment attachante. Elle fait des efforts pour améliorer sa vie mais se retrouve finalement souvent face à des personnes qui la renvoient à ses échecs. Heureusement, elle a des amis géniaux! Je me suis beaucoup retrouvée en Bridget, autant dans sa situation générale que dans ces petites promesses qu'elle se fait chaque jour: "ne plus jamais faire ci, ne plus jamais faire ça", et qu'elle ne tient jamais! Une héroïne qui ne ressemble pas à toutes les autres, mais qui nous ressemble à nous, c'est rafraîchissant!

Au niveau de l'écriture, il est indéniable qu'Helen Fielding, si elle n'a peut-être pas inventé quelque chose, a au moins lancé une mode. le style journal intime, avec toutes ces petites informations supplémentaires telles que la date, le poids, le nombre de cigarettes fumées ou de calories ingérées est non seulement différent et amusant mais nous permet également de vivre chaque moment à la place de Bridget.

Enfin, venons-en à ce qui nous intéresse: le côté austenien. Même s'il est évident que nous ne sommes pas ici dans une adaptation proche de l'original comme a pu le faire Melissa Nathan, j'ai tout de même pris beaucoup de plaisir à déceler chaque clin d'oeil, chaque scène sortie tout droit d'Orgueil et Préjugés et chaque réplique s'y rattachant. En revanche, quand je constate que le nom de Jane Austen n'est cité nul part: ni sur la couverture, ni sur la quatrième, ni même dans les remerciements, je trouve ça d'une ingratitude qui dépasse l'entendement!

En bref, et malgré ce petit bémol, j'ai redécouvert ce livre trop longtemps occulté par mon souvenir du film et j'ai trouvé cette lecture agréable grâce à l'honnêteté dans l'écriture et l'imperfection de l'héroïne. Une mention spéciale d'ailleurs pour la scène où le meilleur ami de Bridget disparaît et qu'elle avoue adorer être au centre d'un drame et imagine déjà ce qu'elle portera à son enterrement!! Rafraîchissant j'vous dis!
Lien : http://janeausten.hautetfort..
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Le genre de livre à intercaler après une lecture exigeante.... facile et rapide à lire, c'est drôle et très bien vu (sans doute une part de vécu). Les tableaux de la vie de la post-trentenaire londonienne stressée par son célibat et le temps qui passe sont sans concession et toutes les catégories de personnages passent à la moulinette de l'humour caustique, des parents aux jeunes couples, des copines aux copains homos !
La surveillance des indicateurs de poids de consommation d'alcool et de cigarette au début de chaque journée est une trouvaille très drôle qui donne le ton à la narration.
Même si on pense à Hugh Grant et Renee Zellweger, les intrigues et les rebondissements du livre nous font vite oublier le film.
Un très bon moment de lecture.
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Lorsqu'on sort des sentiers battus vaut mieux parfois se diriger vers un classique du genre. Celui-ci m'a souvent fait sourire, parfois rire aux éclats. Les déboires de Bridget, ses obsessions, ses faux-fuyants, ses comportements frisant la bipolarité, ses dénis accommodants m'ont amusé. Ses copines, de même que ses parents, contribuent aussi largement à cette farce qui finalement n'en est pas juste une. Car au-delà du ton badin, la réalité des célibataires qui le sont bien involontairement doit effectivement avoir de bien mauvais cotés qui sont bien illustrés ici.

Mais le décompte quotidien des calories, consommations, grattage et autres obsessions m'ont quelque peu agacé. de même que l'espèce de je-me-moi constant, sans doute un ingrédient essentiel de la chick-lit, devient un peu lassant par son omniprésence; un peu plus d'espace consacré aux personnages secondaires aurait peut-être pu aider à ce niveau. Reste que je ne boude pas le plaisir que m'a procuré cette lecture. de là à récidiver, il y a un pas . . .
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Bridget Jones ou la caricature de toute une génération de femmes célibataires de trente ans environ! Elles fument, boivent, sortent avec leurs amis, se trouvent trop grosses, ont des relations foireuses, se sentent rabaissées par leurs mères, subissent la pression de leur horloge biologique et de leur entourage ("alors, toujours pas mariée?"),...

Alors oui Bridget est parfois naïve, maladroite à l'excès et pas très maligne mais on se retrouve en elle en partie (parfois en grande partie :p).
L'humour et le style direct m'ont plu tout comme le parallèle avec un de mes romans fétiches ("Orgueil et préjugés").
J'ai juste regretté que Mark Darcy ne soit pas plus présent.

Je vais maintenant regarder (pour la X fois :D), l'adaptation ciné que j'aime beaucoup (aaaah Colin Firth :p)!
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