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3,68

sur 3458 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les apitoiements d'un petit bobo mal dans sa peau du fait de valeurs futiles et matérialistes. Navrant, désolant, et une perte de temps.

Etant par nature peu réceptive à l'humour britannique, le journal de Bridget Jones me confortera dans ma position. Je n'ai pas esquissé l'ombre d'un sourire durant toute la lecture. Bridget Jones est particulièrement agaçante, exprimant ce que beaucoup de femmes pensent quotidiennement, tracassées qu'elles sont par l'image qu'elles s'imaginent devoir donner d'elles-mêmes, contribua à l'engouement que le roman provoqua auprès de la gent féminine. Helen Fielding se moque gentiment de cette propension des femmes à agir en fonction de ce qu'elles pensent devoir être plutôt qu'à rechercher leur propre identité. Des siècles de domination masculine sont à l'origine de cette frustration qui en engendre bien d'autres diront les féministes convaincues. le risque était de tomber dans la caricature et le livre n'y échappe pas toujours.

Bridget Jones surfe sur la vague du célibat, devenu un "mal" endémique de plus inventé par les Occidentaux privilégiés qu'ils sont, alors qu'il paraît une réalité inéluctable issue de nos modes d'existence actuels, cela pour beaucoup d'entre nous. Sans éclat ni virtuosité, "le journal de Bridget Jones " est une myriade de clichés déjà vus, revus, mâchés et régurgités à loisir.

Je n'approfondirai même pas l'histoire qui est d'une banalité affligeante. La bagarre entre les deux « males », censée apporter un peu d'action, est stupéfiante de débilité. On se fout pas mal des problèmes pseudo-sentimentaux et existentiels de ces fils et filles de bonne famille.

Donc roman lourd avec un humour lourd, des personnages lourds et une Bridget Jones lourde (dans les deux sens du terme), le tout formaté pour plaire aux bonnes familles ayant besoin de se rassurer et de se complaire dans la connerie démentielle de ce tas d'abrutis complexés qui n'a même pas le mérite de nous faire esquisser un sourire.
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Qu'on ait lu ou pas le roman d'Helen Fielding, on connait tous Bridget Jones, cette sympathique trentenaire légèrement gaffeuse, à la recherche du grand amour et qui a marqué un tournant dans la « chick-lit ».

Pour ma part, j'ai découvert les films bien avant de m'intéresser aux livres. Je ne sais pas si cet ordre en est la cause mais j'ai été un peu déçue par le roman. Déjà ne serait-ce que pour la couverture de l'édition que je possède et que je trouve vraiment hideuse !!! Quand on sait que la couverture est la première chose que le lecteur voit d'un livre et bien moi ça ne m'a pas du tout inciter à l'ouvrir. Inutile de dire que depuis, les couvertures des nouvelles éditions ont fait des progrès…

Que dire sur le Journal de Bridget Jones en lui-même ? C'est vrai qu'il contient pas mal de clichés mais j'y retrouve quand même avec plaisir l'humour très caustique et so british de nos amis d'Outre-Manche. Car une chose est sûre : Bridget et sa bande d'amis sont tous plus drôles les uns que les autres et ne manquent pas de faire rire le lecteur (ou en tout cas de me faire rire).

Comme le veut le principe du journal intime, notre trentenaire nous expose donc tous ses petits tracas quotidiens dans un style plein d'humour mais simpliste. Elle nous parle de son régime, de ses relations avec sa mère, de ses déboires sentimentaux ou même de son combat quotidien pour enfin trouver LE grand amour. Pourtant si l'héroïne du livre est sympathique, je ne suis pas arrivée à y retrouver la Bridget attendrissante et gaffeuse du film. Ici, le personnage m'a laissé une impression plus matérialiste et futile même si elle reste quand même attachante.
En effet, Helen Fielding nous brosse le portrait d'une héroïne pas très maligne dans laquelle tout le monde peut se reconnaitre à un moment ou un autre ce qui me l'a rendu à la fois sympathique mais aussi agaçante. Mais il faut dire qu'un livre de « chick-lit » sans héroïne belle, grande, blonde et intelligente ça fait quand même un bien fou ! L'erreur est maintenant rectifiée avec Bridget qui est loin d'être parfaite : accro à la cigarette, celle-ci ne dit jamais non à un petit verre et ses bourdes l'embarquent toujours dans des situations toutes plus délirantes les unes que les autres.

Si de nombreux lecteurs ont fait le parallèle entre l'oeuvre d'Helen Fielding et Orgueil et Préjugés, pour moi la comparaison n'a pas été flagrante lors de ma première lecture. Je crois que si on ne me l'avais pas expliquée, je ne l'aurais toujours pas vue d'ailleurs ! Mais c'est vrai qu'avec le recul toutes les petites allusions m'ont enfin sauté aux yeux.

Le Journal de Bridget Jones n'est donc pas une lecture qui m'a marqué. Je lui ai largement préféré le film même si j'ai pris plaisir à découvrir les versions papiers de Marc et Daniel, les deux prétendants de notre célibatante préférée !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Ce roman se présente sous la forme d'un journal intime tenu par une célibataire trentenaire obsédée par son apparence et à la recherche du grand amour. Maladroite et gaffeuse, Bridget Jones est une femme « normale » qui manque de confiance en elle. Sa capacité d'autodérision rend le récit divertissant et on s'amuse des listes de bonnes résolutions qu'elle ne parvient pas à tenir. Bridget veut changer et se débarrasser de ses addictions aux sucreries, alcool, tabac... et patron. Car, si son travail l'ennuie, son patron l'obsède: il est beau, séducteur mais extrêmement misogyne.
Anti-héroïne, la narratrice nous fait partager ses aventures tragi-comiques sous le ton de l'ironie. Et nous comprenons vite que, même si elle revendique son indépendance, Bridget tente de se plier au conformisme ambiant et n'a qu'une envie : trouver son âme soeur.

Le journal de Bridget Jones est un roman sentimental mais au récit plus contemporain et moins littéraire, avec un ancrage fort dans la société qui permet aux lecteurs (enfin, surtout aux lectrices) de s'identifier. le tout sur le ton de la comédie.
C'est aussi un roman d'apprentissage, avec une héroïne immature qui passe des soirées entières au téléphone avec ses amis et se console en écoutant de la musique de variété. Bridget n'arrive pas à se détacher de l'emprise de sa mère qui la traite encore comme une enfant et souffre d'être jugée par les couples mariés qui lui demandent inlassablement comment vont ses amours.
Une sorte de parodie réaliste d'un roman Harlequin, plus moderne et plus proche de notre quotidien.
Bref, Bridget Jones se présente comme un pilier de la Chick lit, répondant à tous les codes imposés par ce genre littéraire.

Cette lecture m'a déçue. Je l'ai trouvée amusante mais sans grand intérêt, que ce soit dans la forme ou le fond. Les références culturelles évoluant selon les époque, l'ancrage fort dans la société et la culture populaire qui fait la force de la Chick lit est aussi sa faiblesse : le roman paraît daté. Il reste pour le moins divertissant.

Ce roman a été adapté au cinéma (et si je devais choisir, c'est la version interprétée par Renée Zellweger qui l'emporterait largement sur l'héroïne papier!)
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Le livre est paru il y a un certain temps. J'ai vu les deux films du Journal de Bridget Jones et je les avais trouvés sympathiques ; un moment agréable et drôle à passer. Peut-être les films m'ont-ils influencé, mais je n'ai pas trouvé le livre à la hauteur de mes espérances. Je m'attendais à rire durant toute ma lecture.

Je ne vais pas parler ici du titre ou de la couverture puisque ces derniers ne m'ont nullement influencé dans mon choix de lecture. Ce sont les films, que j'ai apprécié, qui m'ont donné l'envie de lire le livre. L'histoire est celle d'une jeune femme près de la trentaine, célibataire et amoureuse de son patron. le roman est, comme son titre l'indique, écrit sous la forme d'un journal. Les chapitres sont en fait découpés en date, l'histoire débutant au 1er de l'an. On suit les péripéties de notre héroïne au fil de l'année qui s'écoule. En tant que lecteur, on est totalement immergé dans le personnage de Bridget puisqu'on vit ses aventures, mais surtout, car elle nous livre ses pensées les plus intimes.

Notre narratrice est notre héroïne, Bridget Jones. Une femme simple, marrante, un peu délurée et qui n'a absolument pas confiance en elle. Elle voit son entourage, ses amis avancer dans la vie, se marier, devenir parents, avoir une belle carrière ; elle se sent désemparée, car, elle, n'avance pas au même rythme. Elle se morfond sur ses kilos en trop ; elle en est d'ailleurs obsédée. Au début de l'an, elle fait la liste de ses bonnes résolutions (et de ses vices) et nous évoluons avec elle au cours de sa vie en faisant l'inventaire des points positifs et négatifs de sa vie. Les choses qui l'obsèdent ? Ses kilos (elle compte ses calories tous les jours), mais aussi la cigarette (qu'elle souhaiterait arrêter) et son boss, Daniel (pour qui elle est éperdument amoureuse et avec qui elle se verrait bien en couple). Tout le long du livre, Bridget va faire son possible pour tenir ses bonnes résolutions. Elle fera trois pas en avant, puis deux en arrière ; un en avant, puis quatre en arrière. Bref, ça va être comme cela tout le long. On cerne bien le personnage de Bridget dès les premières pages, mais le récit ne m'a pas fait rire alors que j'avais adoré les films. Peut-être en est-ce la conséquence...mais on s'attache tout de même facilement à notre célibataire délurée !!

La plume de l'auteure est adroite, car elle manie parfaitement le style "journal intime". Par contre, il est vrai aussi, que cette écriture m'a parfois dérangée, car certains mots sont coupés. A titre d'exemple : "Ai passé le week-end à m'efforcer de considérer avec plus grand mépris débâcle avec Daniel". Heureusement que toutes les phrases ne sont pas comme celles-ci.

Pour conclure, une lecture qui m'a un peu déçue versus ce que j'en attendais. J'ai tout de même passé un moment agréable.
Lien : http://wp.me/p496Xw-fz
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On se retrouve aujourd'hui avec une chronique d'un roman qui traînait dans ma PAL depuis un bon moment, mais que je ne me sentais pas spécialement pressée de lire parce que j'ai vu son adaptation cinématographique à moult reprises. Il s'agit du Journal de Bridget Jones, d'Helen Fielding. En termes de comédie romantique et humoristique, le film est d'une fraîcheur tout à fait plaisante, ou en tous cas il l'était au moment de sa sortie, et c'est avec enthousiasme que je me suis lancée dans l'histoire originale. Quelle erreur !

Pour ceux qui auraient vécu dans une grotte des quinze dernières années, le récit se présente sous forme de journal intime dans lequel la dénommée Bridget, trentenaire londonienne et célibataire, raconte sa petite vie et en particulier ses déboires sentimentaux. Dans le film, Bridget est une jeune femme drôle, gaffeuse et attachante par son manque de confiance en elle. Dans le roman, elle donne juste l'impression d'être superficielle et égocentrique à l'extrême. Sans en venir à la détester, j'avoue que c'est un personnage qui m'a très vite tapé sur les nerfs.

Pour ce qui est de l'intrigue, l'objectif principal de Bridget dans la vie étant d'avoir un petit ami, on tourne très vite en rond. Surtout qu'elle s'amourache, comme une gamine de 14 ans immature au possible, d'un coureur de jupons invétéré ! Mais comment peut-on être aussi crédule, naïve, bête en un mot ? le propos est beaucoup trop appuyé. Ce qui est drôle l'espace de quelques pages finit par devenir atrocement lourd et ennuyeux. L'auteur essaie bien de faire diversion avec quelques événements parallèles, autour de la mère de Bridget ou de ses amis, mais elle fait choux blanc car rien de tout ça n'est crédible une seule seconde.

Une lecture qui m'a laissée de glace quand elle ne m'a pas purement agacée. Je n'ai pas retrouvé la fraîcheur qui se dégageait du film, je ne me suis absolument pas retrouvée en Bridget, je n'ai pas trouvé ça drôle. S'il s'agit d'une référence du genre en chick-lit, je n'ai pas peur de me tromper en affirmant haut et fort que ce genre n'est décidément pas fait pour moi. Une bonne grosse déception !
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Si l'oeuvre de fiction est censée nous faire rêver en créant des personnages montés de toutes pieces, alors ce roman ne joue pas le jeu.

"Cher journal, quelle chemise choisir pour plaire au nouveau voisin d'en face, des petits cœurs roses ou bien des petites étoiles bleues? Et mon décolleté jusqu’où dois je le faire tomber?"
Il n'y a rien de fictif à ce type de personnage, il existe -malheureusement- bel et bien, et je n'avais aucunement envie de le recroiser dans mes fictions.

Si seulement le livre cherchait à déduire une morale, ou critiquer un fait de société. L'auteur présente le tout comme un acte tout ce qu'il y a de plus acceptable et légitime voire amusant.

Alors oui c'est drôle par moment (et je dis bien par moment) mais est ce donc le but ultime de toute création de nos jours? C'est bête, c'est dégradant, c'est sexiste mais c'est tellement tellement drôle. Hop! on fourre ca dans la gueule des gens, la moitié a déjà la bouche béante et la salive qui dégouline.
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Vraiment pas une oeuvre en soi !!
C'est peu dire.
A lire aux cabinets en quelque sorte......
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Connaissant les deux films par coeur, je me suis dis qu'il fallait bien que je lise un jour les livres. Pour l'instant je viens de terminer le premier tome. La première surprise a été les différences flagrantes avec le film. Par moment, je me demandais même si le film avait suivi ne serait-ce un peu le livre. Il faut attendre un certain moment avant que les scènes soit identiques même si pour la chronologie on y est loin.

Je voulais surtout lire le livre pour capter les émotions entre Bridget et Mark. Vu la relation catastrophique au début entre les deux. J'ai été assez déçu car le livre parle peu de ce couple et mets plus en avant son histoire avec Daniel (qui parait ici plus stable même si il reste Daniel) que dans le film où on voit clairement qu'il ne veut pas s'engager.

Je ne dirai pas que ça m'a moins plu de voir Daniel plus attaché même si toujours profondément salaud envers notre héroine. Mais ce n'est pas trop à ça que j'aspirai en commençant le livre.

Dommage aussi qu'il n'y ai pas eu de face à face Mark - Daniel, ni plus de passage pour voir que Mark n'était pas insensible à la catastrophique Bridget. Tout ça nous tombe un peu dessus à la fin sans vraiment savoir pourquoi...
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Bridget Jones, jeune londonienne relate ses aventures et états d'âme une année durant dans son journal intime. Divertissant et léger, ce livre est une chronique d'une trentenaire middle class avec ses petits tracas assez futiles. C'est une bonne photographie sociologique. le petit plus est le clin d'oeil récurrent à orgueil et préjugés de Jane Austen. Sans prétention, un bon divertissement sans plus.
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Sans référence à Jane Austen, comme ce fut mon cas, car j'ai lu Orgueil et préjugés après coup : livre de vacances, distrayant, détendant, sans autre envergure. Un bon moment de détente à qui ne veut, en mode off, ne pas se prendre la tête le temps d'un livre, bien que ces histoires de kilos en trop sont assez énervantes et l'histoire d'amour d'une fille aussi gourde avec ce bel avocat manque plutôt de crédibilité. Le livre m'est apparu surtout comme un précurseur de ces livres de blogs, souvent futiles "soap comedies".

Le lire pour la parodie de Jane Austen, me paraît encore plus insensé. Si ce n'est que pour avoir le rêve de voir tirer un film de cette histoire pour jouer avec l'interprète de monsieur Darcy, cette auteure a créé un livre sans grande consistance qui manque de crédibilité, voir ci-avant pour le ressenti, d'autant accru après lecture de l'oeuvre imitée.
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