Citations sur Bridget Jones, tome 2 : L'Âge de raison (56)
Je crois que je vais être obligée de croire les médecins qui soutiennent que les régimes ne marchent pas, parce que votre corps pense que l'on veut le faire mourir de faim, si bien que dès que vous recommencez ne serait-ce qu'à lui montrer de la nourriture, il se goinfre comme une Fergie. Maintenant chaque matin à mon réveil, je me découvre de la graisse dans de nouveaux endroits bizarres et effrayants. Je ne serais pas du tout surprise de trouver un fanon genre pâte à pizza suspendu entre mon oreille et mon épaule, ou arrondi sur le côté des genoux, oscillant légèrement dans la brise comme une oreille d'éléphant.
[...] les élections sont l'une des rares occasions où on réalise que c'est nous, le peuple, qui sommes responsables, et que le gouvernement n'est qu'un ramassis interchangeable de pantins bouffis et arrogants, et que le temps est venu de nous lever tous ensemble pour exercer notre pouvoir.
58,5 kg (ne suis qu'un bourrelet)
Putain de salaud. Enfin, ça lui a servi de leçon. Personne n’est parfair, et je l’aime ce vieux con.
Juste à ce moment-là, le téléphone a sonné et je me suis jetée dessus par pur réflexe, pensant que c'était peut-être lui.
- Salut, c'est Sharon. Comment ça va avec Mark?
- Il est ici, ai-je chuchoté sans remuer la bouche, pour que Mark ne lise pas sur mes lèvres.
- Quoi?
- ... est ci, ai-je sifflé, dents serrées.
- C'est bon, a dit Mark avec un signe de tête rassurant. Je me rends compte que je suis ici. Je ne crois pas que ce soit le genre de choses que nous devrions nous cacher.
Putain de salaud ! a-t-elle fini par sortir. Ça a été une année complète de péages sentimentaux et je ne sais plus où j’en suis. On sait tous précipités pour dispenser les soins de premières urgences avec Vogue, vin mousseux, cigarettes etc, et Tom a annoncé que l’amitié platonique n’existait pas.
Il est caractéristique de la nouvelle culture glauque des clubs de remise en forme que les entraîneurs personnels se permettent de se prendre pour des médecins sans avoir prononcé le serment d’Hippocrate.
Il y a parfois de ces histoires d'amour, une fois que vous les voyez démarrer, clac : vous savez que c'est bon, c'est parfait, ça va marcher, elles vont tenir la distance.
En général, c'est le genre d'histoire que vous voyez commencer entre votre ex, avec qui vous espériez vous remettre, et quelqu'un d'autre.
Sortir avec quelqu'un n'est qu'une épouvantable partie de bluff et de double bluff où l'homme et la femme se canardent derrière deux rangées de sac de sable opposées. Comme s'il y avait une règle du jeu, mais que chacun avait établit la sienne. Et vous finissez toujours par vous faire avoir parce que vous l'avez respectée mais comment est-ce que vous auriez pu puisque vous ne la connaissiez pas?
La seule raison pour laquelle les hommes sont obsédés par le foot, c'est qu'ils ne foutent rien. Ils s'imaginent qu'en soutenant une équipe ou en faisant beaucoup de bruit ils ont réellement gagnée match eux-mêmes et méritent les acclamations, les applaudissements et l'intérêt de tout le monde.