« Rien ne m’a plus donné un absolu mépris du succès que de considérer à quel prix on l’obtient » ...
Je suis parvenu à avoir la ferme conviction que la vanité est la base de tout, et enfin que ce qu’on appelle conscience n’est que la vanité intérieure.
L’amour comme le reste n’est qu’une façon de voir et de sentir. C’est un point de vue un peu plus élevé, un peu plus large ; on y découvre des perspectives infinies et des horizons sans bornes.
L’amour est une plante de printemps qui parfume tout de son espoir, même les ruines où il s’accroche.
Prends garde seulement à la rêverie : c’est un bien vilain monstre qui attire et qui m’a déjà mangé bien des choses. C’est la sirène des âmes ; elle chante, elle appelle ; on y va et l’on n’en revient plus.
Il faut lire, méditer beaucoup, toujours penser au style et écrire le moins qu’on peut, uniquement pour calmer l’irritation de l’idée qui demande à prendre une forme et qui se retourne en nous jusqu’à ce que nous lui en ayons trouvé une exacte, précise.
Il ne faut pas toujours croire que le sentiment soit tout. Dans les arts, il n’est rien sans la forme.
Quand on ne regarde la vérité que de profil ou de trois quarts, on la voit toujours mal. Il y a peu de gens qui savent la contempler de face.
Les femmes veulent qu’on les trompe, elles vous y forcent, et si vous résistez, elles vous accusent.
L’amour, après tout, n’est qu’une curiosité supérieure, un appétit de l’inconnu qui vous pousse dans l’orage, poitrine ouverte et tête en avant.