Merci à Babélio et à Bayard pour l'envoi de ce service presse. Je crois qu'on a chroniqué à peu près tous les bouquins de
Célia Flaux sur le blog, alors on allait pas passer à côté de celui-ci (en vrai je m'en rends compte que maintenant en faisant la chro mdr). Cette fois-ci ça semblait encore plus prometteur que d'habitude car l'histoire se déroule dans un univers inspiré du Japon féodal avec toute sa mythologie. Résultat des courses : j'ai beaucoup aimé, c'est même mon préféré de tous les livres de l'autrice pour l'instant, youpi !
Pour résumé, on suit plusieurs jeunes gens dont Tomoe qui est guide dans la montagne sacrée sur le clan du Kirin (il y a cinq clans centrés autour d'animaux légendaires qui sont régis par un empereur). Elle doit aider à gravir la montagne à Gintaro et son garde du corps Kiyoshi qui sont en mission secrète pour l'empereur. Et bien sûr, il leur arrive des bricoles, les apparences sont parfois trompeuses et il y a des petits complots politiques qui se trament pépères en dessous de tout ça.
J'ai beaucoup aimé que l'histoire tourne en grande partie autour de la montagne et de son ascension, j'adore quand on est dans des récits de ce genre (c'était pareil dans Even the darkest stars ou plus récemment dans The bright and the pale), en gros dès qu'on monte des collines un peu plus haute que la dune du Pilat, moi je suis hypée de fou. Ajouté à cela, ma nostalgie de notre voyage au Japon, je revoyais les paysages et les temples et sanctuaires à Nikko et c'était trop beau et trop bien dans ma tête (par contre, j'ai trop envie d'y retourner là). Ambiance japonisante + la montagne (ça vous gagne) = j'étais totalement vendue à la cause.
De plus, nos petits personnages sont sympathiques sans être tout plats. Ils ont des nuances, des histoires et des motivations diverses et variées.
Bon et sinon, l'histoire dans tout ça m'a aussi beaucoup plu. On atteint pas des sommets d'originalité mais ça reste parfaitement maîtrisé et bien amené. Il y a pas mal de trames secondaires qui se coupent et se mêlent à la principale et qui viennent l'enrichir sans l'alourdir. Ca apporte des éclairages intéressants. Je mets quand même un bémol sur le marchand et son fils avec des passages un peu durs et une remise en question un peu maigre sur certains comportements (à mon sens).
Il y a quelques retournements de situation que j'ai vu venir mais en même temps, c'était tellement évident que c'était dans l'ordre des choses si je puis dire.
J'ai pas parlé du principe des porcelâmes, chacun nait avec une porcelâme : une petite figurine dans une matière tout à fait spéciale qui contient son âme et qui en est le reflet. J'ai beaucoup aimé le concept et je pense que ça peut être approfondi par la suite de manière encore plus intéressante (je sais pas si c'est prévu d'autres tomes mais c'est possible (et c'est un grand oui pour moi uhu)).
Donc en résumé, j'ai beaucoup aimé autant l'univers que l'histoire ou les personnages. Je vous conseille donc ce livre surtout si vous aimez le Japon et les randonnées à flanc de montagnes héhé (et que vous avez pas trop peur du vide) !