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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Porcelâme, la voie du Kirin, est le premier tome d'une trilogie fantasie, aux influences japonaises. Dans un empire fictif, 5 clans occupent le territoire : le Dragon, le Tigre, la Tortue, le Kirin et le Phénix. Tous disposent de leurs règles, leurs gouvernements, leurs successions. Mais chaque habitant possède un porcelâme, une figure qui représente son âme.
Dans cet univers, on suit trois personnages, Tomoe, Gintaro et Kiyoshi, un trio énergique parti à l'ascension de la montagne du Kirin. Tous vont se retrouver embarqués dans une aventure plus vaste, dans une guerre de territoire, de clan, de divinité.
C'est une lecture plaisante, bien que l'univers soit très riche. La plume permet de suivre l'histoire, qui ouvre de nombreux questionnements et promet des prochains tomes encore plus intéressants. Affaire à suivre...
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Dans un empire gouverné par cinq dieux, tout le monde possède une figurine en porcelâme, matière magique qui lui permet d'exprimer son état d'âme dans le présent et par-delà la mort. Chaque dieu possède son clan, la hiérarchie et les règles de succession étant différentes d'un clan à l'autre.
Dans ce monde très japonisant, Tomoe est guide sur la voie du Kirin, préservant ses clients, désireux de rejoindre le Temple, des dangers de l'ascension. Alors qu'une veuve noire s'acharne à tuer des hommes dans la région, la jeune guide accompagne Gintaro, un expert en porcelâme, Kiyoshi, un ronin bien mystérieux et un marchand qui souhaite faire de cette ascension un voyage initiatique vers la maturité pour son fils.

L'univers créé par Célia Flaux est donc fortement imprégné de la culture japonaise; que ce soit pour le choix des noms des personnages que pour la culture qui y est véhiculée. Ce qui nous permet finalement de très vite prendre la mesure de cet univers et de se le représenter, facilitant ainsi l'entrée du lecteur dans l'intrigue.
L'idée du porcelâme est assez originale et repose sans doute en partie sur les engimono, porte-bonheurs au pays du soleil levant.

Ce premier tome de Porcelâme est donc un roman d'aventure, teinté de magie, et saupoudré de romance (pudique la romance, of course). Les personnages sont très vite campés et les enjeux de l'intrigue sont dévoilés au lecteur au fur et à mesure de la lecture. On sent que l'autrice maîtrise toutes les arcanes de son univers, ce qui rend le récit très cohérent et la lecture hyper agréable.

Même si ce premier tome se termine par une vraie fin, on sait déjà que les aventures de nos amis ne sont pas terminées. Comme quoi il est possible d'ouvrir la porte à une suite tout en permettant au lecteur de refermer le roman avec toute la satisfaction d'une aventure bouclée.
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Un grand merci à Babelio et à Bayard Jeunesse pour la découverte de ce roman.

Le livre en lui même est tout simplement magnifique, et il venait accompagné d'une lettre de l'autrice ainsi que d'un origami à effectuer. J'ai adoré.

Parlons du contenu en lui même ... une belle surprise me concernant.

Je me suis laissée emporter par la plume de Celia Flaux et dans cet univers à influence japonaise qui n'est pourtant pas celui que je préfère. C'était fluide et addictif et j'ai été captivée !

On commence par nous présenter les 5 clans (5 animaux sacrés) : le Phénix, la Tortue, le Kirin, le Tigre et le Dragon. Ces 5 clans compose un empire. Ils sont réglementés par des lois afin que l'ordre soit maintenu entre eux.

Nous partons à la découverte des personnages de Tomoe (guide pour l'ascension de la montagne sacrée), Kiyoshi (jeune Rônin en charge de la sécurité) et Gintaro (expert en Porcelâme).

Ils vont se retrouver tous les 3 au coeur d'un conflit compliqué à gérer. Mais ils vont devoir faire face à ces forces qui menacent l'empire. Un récit rythmé d'aventure et de rebondissements que j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre.

J'ai trouvé l'idée du Porcelâme, (petite statuette qui représente l'état d'esprit de son propriétaire) très intéressante.

Petit coup de coeur pour le personnage de Tomoe que j'ai particulièrement adoré.

En bref un roman à découvrir et une autrice qui nous ouvre les portes de son imaginaire pour notre plus grand plaisir !
Un voyage immersif au coeur de la montagne sacrée au milieu de ces 5 clans, qui nous captive du début à la fin.

Merci pour cette belle découverte !
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Le monde du roman est composé de 5 clans : Le Dragon, le Tigre, le Kirin, le Phénix et la Tortue. Ce sont des animaux-sacrés. Il y a 5 lois gravées sur un rouleau de porcelâme, pour maintenir l'équilibre entre les différents Seigneurs. Chaque être vivant possède une statuette en porcelâme exprimant son état d'esprit de son vivant et durant sa mort.

Des voyageurs vont sur la montagne sacrée, Tomoe va les guider sur cette ascension. Cette jeune femme a tiré un trait sur son passé, elle n'a pas toujours été guide. Des meurtres ont lieu sur la montagne à cause d'une veuve noire. Une conquête sous un fond d'enquête prend alors place par le clan du tigre et Tomoe va devoir combattre pour son honneur. 

Gintaro veut succéder à son père, expert en porcelâme de la famille impériale. Mais la porcelâme de la défunte fille de l'empereur mène à mal leur entreprise. Gintaro doit trouver les raisons et y remédier en prenant la voie du Kirin. Kiyoshi, un rônin, doit assurer sa sécurité lors de ce périlleux voyage, tel un vrai samouraï. Tous ensemble, ils vont devoir faire preuve de courage, d'honneur et de fraternité.

Dans l'ensemble, c'est une bonne lecture, bien écrite, mais moins rythmée que l'idée dont je m'en faisais par le résumé. Concernant les personnages, ma préférence va pour Tomoe qui grandit en même temps que ses protégés. 

Le concept de porcelâme est une excellente idée et elle est facile à comprendre dès le début de la lecture. Par contre, par moments, j'étais un petit peu perdu dans le roman. Mais je ne saurais pas spécialement dire pourquoi ! 
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La couverture est magnifique ! Et à l'intérieur, l'éditeur nous a gratifiés d'un recto-verso qui s'ouvre sur de magnifique paysages japonisant. Il y a eu beaucoup de travail d'apporter à ce livre et c'est très très beau.
J'ai obtenu ce livre grâce à une masse critique privilégiée organisé par Babelio et je les remercie. Je remercie également les Éditions Bayard pour leur envoi.
Le scénario est très original. Je connais déjà cette légende des animaux sacrés grâce à un animé et un drama japonais mais je crois qu'ici l'auteur a ajouté le Kirin mais comme je ne suis pas une spécialiste, je ne suis pas sûre… Il faut que je me renseigne. Vous l'aurez compris, en plus étant fan du Japon, j'ai adoré ce scénario !
J'ai été totalement transporté ! J'étais avec eux dans leurs aventures et je partageais leurs émotions. J'ai apprécié tous les personnages qui ont chacun leurs qualités.
C'est très prenant, il y a de l'action, du suspense et des rebondissements. On ne s'ennuie vraiment pas.
C'est très bien écrit, je distinguais dans mon cerveau imaginatif tous ces merveilleux paysages que l'auteur décrit. C'est bien développé et très bien imaginé. La lecture est fluide et rapide.
Une très belle découverte, je lirais le tome 02 ! Je précise que j'ai 37 ans donc malgré que ce soit classé jeunesse, tout le monde peut le lire et n'hésitez pas d'ailleurs !
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Un sympathique roman de fantasy médiéval à l'influence japonaise, ce qui est suffisamment inhabituel pour être souligné (même si on en voit apparaitre quelques-uns par an). L'histoire est toutefois difficile d'accès aux premiers abords : il faut intégrer les particularités de l'univers, la situation politique, et les différents personnages. J'avoue avoir été perdue dans les premiers chapitres, et tentée d'abandonner. Heureusement que j'ai persévéré ! Car une fois que l'on est entré dans le roman, l'histoire est beaucoup plus fluide, et on n'a plus envie de le lâcher !

Les personnages, s'ils ne m'ont pas semblé très fouillés, sont toutefois attachants : J'ai aimé Tomoe, à la droiture toute japonaise. Kiyoshi, plus sensible qu'il n'y parait. Gintaro, le maître en porcelâme. Mais plus encore, je crois que ce sont les liens qui se tissent entre eux qui m'ont le plus intéressés !

L'autrice nous décrit avec beaucoup de détails "la voie du kirin", c'est à dire l'acensions des montagnes au centre du clan kirin. Elles sont sublimes, mais redoutables et mortelles - et l'ascension ne sera pas aisé pour nos protagonistes.
Il y a indéniablement beaucoup d'originalité. Les porcelâmes, qui donnent au roman son titre, sont une très belle trouvaille : des statuettes qui reflètent l'âme de son propriétaire - et des défunts-, et qui, si elles sont abimées, handicaperont pour toujours celui dont elles représentent l'âme. J'aurais aimé en découvrir plus, tant cet univers est intrigant est riche ! Toutefois, à part pour soutenir l'intrigue, on en sait finalement assez peu, et c'est bien dommage.
Quoiqu'il en soit, j'ai passé un bon moment de lecture, j'ai vécu cette aventure avec les personnages, et j'ai aimé la façon dont ce tome 1 s'est terminé. Je le conseillerai volontiers à des collégiens en recherche de romans merveilleux - peut-être en leur précisant de s'accrocher dans les premiers chapitres !
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Porcelâme s'inscrit dans la mythologie asiatique avec beaucoup de consonances japonisantes.
Cinq clans règnent avec des caractères propres : le Tigre reconnu pour ses valeurs guerrières, la Tortue sur les îles très bons marchands et commerçants, le Dragon axé sur la politique, le Phénix avec des savants et attrait à l'éducation et enfin le Kirin, force religieuse et respectée.
Le titre de cette trilogie est mystérieux mais essentiel : chaque enfant né avec une bille blanche dans la main. Cette matière magique en grandissant prend la forme d'une statuette capable de montrer l'humeur ou le caractère de la personne pendant et après sa vie. C'est ce qu'on appelle la Porcelâme. Très fragiles elles sont souvent conservées sur des autels de familles à l'abri des regards indiscrets.
L'histoire commence avec la Porcelâme de la princesse Kaede qui est décédée mais qui dénote des tourments car sombre et douloureuse à regarder. L'empereur Dragon décide de savoir ce qu'il lui est arrivé à elle et sa fille la princesse Yukiko dont on ne retrouve pas la Porcelâme : pour ce la il envoie Gintaro, un spécialiste et maître des Porcelâmes dans le plus grand secret sur la montagne Kirin afin de trouver cette Porcelâme perdue. le chemin est dangereux et il sera accompagné du ronin Kiyoshi et d'une guide Tomoe car nul ne peut prétendre gravir la montagne seul.
En parallèle, une enquête démarre dans le clan Kirin car la grande Prêtresse a vent de nombreux meurtres d'hommes. En cible, la veuve noire, une ancienne tueuse qui recommencerait ses méfaits.

Autant vous dire que ce livre contient énormément de rebondissements et que je le trouve très bien construits. D'abord j'ai un faible pour les épopées japonaises, samourais, ronins, croyances... Je trouve que cette atmosphère est tout de suite entrainante. le fait que l'auteure couple le fantastique, la mythologie mais aussi une certaine enquête policière est des plus agréables. Il n'y a pas trop de personnages donc on se repère assez vite malgré l'existence des cinq clans. Chacun a des vertus différentes qui rendent le voyage et la quête interessante.

Un bon moment de lecture et une envie de savoir ce qu'il nous attend dans la suite de cette trilogie !
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Un premier tome d'une saga qui nous embarque dans une belle histoire, à la fois touchante et prenante. La fin ferme tous les arcs ouverts ; sans mystères irrésolus, elle ne donne ainsi pas vraiment envie de poursuivre sur le futur second tome, de peur de priver nos héros du bonheur qu'ils méritent et qu'ils éprouvent enfin dans les dernières pages. Une aventure qui reste malgré tout enchanteresse, dans un univers qui mérite d'être arpenté. La voie du Kirin fait du bien et aide à l'évasion !

Plusieurs clans, plusieurs facettes

Ce premier tome nous amène à découvrir un univers magique, qui s'inspire des mythes et légendes japonais. Dès les premières pages, l'auteure nous décrit les caractéristiques du royaume dans lequel nous allons évoluer, là où cinq clans vivent plus ou moins en harmonie, accompagnés d'animaux mystiques qui les symbolisent : le clan tortue (liée aux marchands), le clan guerrier tigre (lié aux samouraïs), le clan dragon (lié à l'empereur et sa famille), le clan phénix et le clan kirin (lié à ceux qui trouvent la paix intérieure et qui protègent les porcelâmes).

Chaque clan possède son caractère, son histoire, et ses traditions ; les membres du tigre apparaissent rapidement comme des caricatures d'eux-mêmes, toujours sur la défensive et violents, des soldats en puissance à l'honneur envahissant. Ceux du dragon, fortement portés sur la politique, ou ceux de la tortue, toujours à négocier et à songer au profit, constituent également des portraits peu subtils. Au contraire, ceux du kirin fascinent d'emblée par la sagesse, le calme et la gentillesse qui les animent, au même titre que les rônins, les sans-clans, aux caractères plus profonds et complexes. Heureusement, nos deux héros principaux appartiennent à ces deux factions-ci, pour notre plus grand plaisir ! Forts, généreux, bienveillants et charismatiques, ils resplendissent dans nos coeurs et devant nos yeux.

Les confrontations entre les différents clans restent en tout cas juteuses, pleines de promesses, malgré les états obtus et stéréotypés de plusieurs des personnages. Ce manichéisme débordant finit par ne plus déranger après plusieurs chapitres, une fois que l'on est bien rentrés dans l'univers, et que l'on s'est imprégnés de ses particularités qui le rendent unique.

La porcelâme

Cette nouvelle saga de fantaisie japonaise innove grâce à la porcelâme, ces petites statuettes qui nous suivent de la naissance à la mort, même au-delà, et qui s'imprègnent de l'état de nos âmes. le lecteur se familiarise petit à petit à ce phénomène incroyable, qui constitue l'un des points centraux du récit. Les rituels qui les entourent, tout comme les traditions et les cérémonies développent un contexte qui n'a pas fini de nous surprendre.
Un cadre bien construit et original, qui nous amène à côtoyer les cieux.

La montagne sacrée

Protégées par la montagne sacrée, les statuettes sont conservées avec amour, à l'abri des voleurs qui pourraient demander des rançons astronomiques ou pire, les abîmer. Des chemins qui jouent avec le vide, des sentiers escarpés, des montées abruptes et dangereuses, des voies impraticables sans guide mènent à cet endroit vénérable. L'héroïne, une guide adroite, connait par coeur tous les détours et les passages qui parsèment ces monts : les descriptions des douleurs, frayeurs, vertiges et autres sensations qui traversent les personnages pendant leur ascension nous touchent. On vibre avec eux quand une corde se casse, ou quand un pont perché tombe en miettes, ou bien quand ils frôlent la mort ou qu'ils se brisent un membre. le suspense amené reste palpable !

Petit bémol : certains de ces passages semblent se répéter, malgré des détails qui diffèrent, et apportent quelques longueurs entre deux scènes plus dynamiques. le lecteur a l'impression de grimper toujours plus haut, sans que le parcours ait de fin.

L'intrigue en deux parties

Bien que l'on sente venir les révélations les plus grosses avant qu'elles ne soient explicitées, cela ne gâche rien au plaisir de la lecture. Au contraire, on se plaît à suivre les personnages et à les découvrir plus avant : pages après pages, ils se dévoilent, sur fond d'un univers qui ne cesse de s'étendre et de se complexifier.

Alors que la première partie met en avant le conflit politique du royaume (très classique pour de la fantaisie mais satisfaisant malgré tout), ainsi que la montée vertigineuse vers les antres des porcelâmes, la seconde partie diffère du tout au tout. Une fois l'ascension de la montagne sacrée terminée, le roman prend une tournure plus martiale et rythmée ; les combats s'enchaînent, comme les rebondissements, les dialogues sentimentaux, ou les affrontements émouvants. le lecteur tourne les pages avec avidité, et s'attache irrémédiablement au duo héroïque qui se forme et qui perce l'écran.

Une intrigue sur deux niveaux qui s'appuie sur des bases solides.

Du Japon et des messages forts

Les détails apportés des traditions et cultures japonaises emplissent le roman, et nous aident à mieux nous immerger dans ce monde magique. Les disciplines martiales, la question de l'honneur, la méditation, la recherche du souffle et de la détente, et l'apprentissage du sabre constituent autant de paramètres dépaysants que l'on aime retrouver dans ce genre d'univers japonisé. Les créatures mythiques ne sont pas en reste non plus, notamment à travers celle du kirin, un animal bien particulier qui nous accompagne dans cette quête hors du temps.

D'autres messages forts transparaissent dans ces pages, liés à l'identité et à nos origines. Peu importe d'où l'on vient, nous devenons ceux que nous choisissons d'être.

En bref

- Un univers savamment construit et riche : la porcelâme fascine !
- Un duo héroïque très attachant : un rônin et une kirin à la force communicatrice.
- Une intrigue plaisante, avec des rebondissements et des révélations multiples, malgré quelques longueurs dans la première partie.
- Des personnages manichéens et clichés, mais auxquels on finit par s'habituer.
- Un Japon très présent et vivace, enveloppé de magie.
- Un bien-être et un calme se dégage de cette lecture apaisante, qui se termine très bien.
- Une fin trop cloisonnée, qui ne donne pas envie de poursuivre : nos héros sont heureux, pourquoi les priver de cela ?
- Une intrigue politique très classique mais qui reste satisfaisante.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=60492

J'ai mis la note de : 17/20]
Lien : https://www.lavisqteam.fr/?p..
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Le Dragon, le Tigre, le Kirin, le Phénix et la Tortue, ces 5 animaux-sacrés représentent différents clans.
L'histoire se situe au Japon, celui des samouraïs et des katanas.
A chaque citoyen des empires, est attribuée une statuette en porcelâme, symbolisant la beauté ou la noirceur de l'âme d'une personne durant sa vie mais également après sa mort.
Tomoe est guide pour les voyageurs qui souhaitent gravir la montagne sacrée pour aller chercher le Kirin.
Des guerres de clans sont venir entacher la paix dans les empires et Tomoe est reconnue responsables de meurtres mystérieux… mais cette accusation va avoir le mérite de révéler sa personnalité.

Alors je ne suis certainement pas la meilleure personne pour parler de ce roman car c'est ma première lecture de fantasy et je ne connais aucun code.
Ce que je peux en dire c'est que j'ai aimé découvrir ce joli roman, son ambiance et son atmosphère très spirituelle dans ce très joli pays qu'est le Japon.
L'écriture est belle et sobre.
Eu égard au fait que je sois novice dans le domaine, cela m'a demandé des efforts pour m'imprégner de ce style.
J'ai apprécié la petite lettre personnalisée qui accompagnait le roman ainsi que l'origami trop mignon mais trop dur pour moi 😂
Merci à #babelio et #porcelame pour m'avoir permis de découvrir ce titre.
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Le nom de Célia Flaux ne m'était pas inconnu lorsque Babelio m'a proposé la lecture de Porcelâme. En effet, j'avais acheté quelques temps auparavant son Anergique chez Actusf, succombant à l'attrait de sa couverture. Et bien sûr, je ne l'ai pas encore lu... Porcelâme était donc l'occasion de découvrir cette plume, avec un timing imposé, cela marche beaucoup mieux sur moi.

J'en sors ravie et conquise. Avec une plume fluide (en même temps ce récit est destiné aux ados à partir de 12 ans) Célia Flaux nous entraîne dans un univers de fantasy original plongé dans un Japon féodal. Cinq dieux se sont partagés le territoire et ont créé leurs clans. Au centre, le territoire du Kirin avec ses hautes montagnes qui séparent les quatre autres. Au nord, la Tortue, à l'est le Dragon, au sud le Phénix et à l'ouest l'ombrageux Tigre.

Mais ce qui fait le sel de cette fantasy, c'est l'originalité de cette pierre magique, la porcelâme. Chaque enfant nait avec une petite pierre serrée dans son poing, et celle ci reflètera son âme toute sa vie, mais aussi après sa mort ! Ainsi chaque famille possède un hôtel particulier où sont entreposées les porcelâmes des vivants comme des défunts.

Lorsque l'empereur qui dirige le clan du Dragon constate que la porcelâme de sa fille Kaede décédée 6 ans plus tôt présente des noirceurs quasiment indélébiles, il va lancer une enquête. Fille qu'il avait obligée à épouser le gouverneur du clan du Tigre pour apaiser les velléités expansionnistes de ce dernier. Sa fille ainsi que sa petite-fille alors âgée de 12 ans seraient décédées dans un incendie du palais.

Gintaro, jeune expert en porcelâme est expédié discrètement au temple du Kirim où se trouve la porcelâme de la petite princesse Yukiko. Il sera accompagné pour sa sécurité par un rônin* Kiyoshi. Ils vont affronter la Voie du Kirin dans les pas de leur guide, la jeune Tomoe. Il faut savoir également que cette Voie du Kirin est le seul passage existant reliant l'ouest à l'est.

La Voie du Kirin aussi appelé la Voie de la sagesse ne se gagne pas facilement et bien des épreuves les attendent. En plus des dangers physiques dus à la montagne, une ambiance malsaine tourmente les lieux depuis qu'une légendaire meurtrière, la Veuve Noire, y sème ses cadavres.

J'ai frémi plus d'une fois pour ces trois personnages. Les descriptions somptueuses de cette Voie qui transforme bien souvent la randonnée en escalade m'ont collé des sueurs froides moi qui ai le vertige... Des marches hautes taillées dans la pierre qui s'effrite parfois, des passerelles et des ponts de singe faites de planchettes fatiguées, cassées ou disjointes... le tout dans le brouillard ou le blizzard, voire les deux à la fois. Argh !

Et même si j'avais pressenti avant l'heure le complot final, il n'en reste pas moins que le voyage, enfin la lecture a été très agréable. Et puis Célia Flaux a su placer ses billes ça et là pour donner envie de poursuivre l'aventure dans cet univers. Il reste quatre clans à découvrir, d'autres complots en préparation et je serai au rendez-vous.
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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