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Dans ce court récit, Lydia Flem aborde la question du deuil à travers l'expérience traumatisante qui consiste à vider la maison des parents disparus. Des milliers d'objets, insignifiants ou porteurs de mémoire rappellent ce que fut la vie des défunts, désormais réduite à quelques traces matérielles, souvent dérisoires, une louche, une boîte d'allumettes, un verre à pied. L'auteur décrit admirablement les sentiments qui assaillent ceux qui sont soumis à cette tâche impossible. Entre piété, colère, volonté de garder, besoin de détruire, de donner, de se détacher, le travail de deuil se construit lentement et finalement, nous reprenons la vie. Mais combien de pleurs et de fous rire, d'émotions submergeantes ou de moments de dégoût, de culpabilité et de honte avant de retrouver la sérénité? Un ouvrage très touchant, très pudique, qui met le doigt sur les difficultés qu'il y a à se reconstruire après la mort d'un proche.
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Vider la maison e ses parents... Pas facile. par où commencer ?
Il y a tant et tant à vider. Et surtout n'est-ce pas un sacrilège que td pénétrer, comme une voleuse, dans la maison de ses parents ?Et pour la vider en plus?
Ce livre, court, est d'une justesse absolue. Pour qui est déjà passer par cette étape, on retrouve ici tous les sentiments ressentis par les enfants qui doivent trier, vider, donner, jeter, ... avec en plus tous les souvenirs qui remontent .
Une bonne analyse à la fois psychologique , sociale, avec un brin de philosophie. Très bien écrit. On s'y retrouve totalement. Se lit en deux heures.
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Ce livre me faisait de l'oeil depuis un moment chez mon libraire et un jour, j'ai cédé à la tentation de l'appel secret. Quel heureux bonheur de l'avoir découvert. le sujet m'a beaucoup touché. Lorsque nos parents décèdent il reste la maison. Celle avec leurs souvenirs, les nôtres et tous ces objets remplis d'histoire et d'espoir. Comment les voir ailleurs que là, cet endroit où on les a toujours connu. On ne peut pas tout ramener chez soi. Mais que faire? Une vague d'émotions arrivent et il est bien difficile de la gérer. On se retrouve face à une solitude bien difficile à gérer.

En plus, l'auteur apprend plus sur le passé de ces parents qui ont été déporté pendant la seconde guerre mondiale. Un secret qui le devient moins à la découverte de lettre, de vêtement, d'arbre généalogique... mais une souffrance secrète s'opère dans son coeur. Une histoire qui rend plus fort ou plus faible? le futur lui dira.

Cela m'a fait penser à ma famille, à ces objets que ma mère collectionne et qui remplissent trop la maison. Elle me raconte encore et encore leurs histoires que cela soit la gamelle de mon grand-père lorsqu'il allait à l'usine ou la photo de l'arrière grand-mère. Peut-être devrais-je faire un livre de souvenirs des objets. Pourquoi pas. Que faire de tous cela? Comment en parler à mes parents? Devrait-il nous donner déjà quelques objets comme si ils nous les prédestinaient? Une lecture qui m'a chamboulé.
Lien : http://22h05ruedesdames.word..
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Le sujet est rarement abordé car lorsque comme moi, on ne l'a pas encore vécu, on se refuse à y penser. Pourtant, si l'ordre des choses est respecté, je suis sûre que je repenserai à ce livre le moment venu. le trouble, la culpabilité et la peine que l'on imagine sont décrites, avec justesse, dans les moindres gestes et détails. Dans le cas de l'auteure, le fait de "vider la maison" remet en lumière le tabou, non pas caché mais jamais raconté de l'histoire douloureuse de ses parents: ils furent déportés et ont perdu une grande partie de leur famille.
C'est un beau livre, un témoignage qui peut réellement aider, je crois, à mieux appréhender cette situation à venir ou passée.
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Ce livre a été une réelle surprise, un coup au coeur et j'ai du en interrompre la lecture pour pouvoir la reprendre quelques semaines plus tard.
Un livre pour grandir en effet comme dit l'une d'entre nous en commentaire. Un livre que j'ai envie de laisser dans ma bibliothèque à destination de mes fils, pour les accompagner, si possible, avec le sourire et tendresse au moment difficile de notre séparation
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Sous forme de récit, Lydia Flem raconte comment elle a vidé la maison de ses parents. Pour chaque objet, chaque meuble, chaque vêtement, chaque papier, il n'y avait que quatre possibilités : garder, offrir, vendre ou jeter.
Cette épreuve, qui arrive à chacun de nous, à l'écart de tout dolorisme, est ici l'occasion d'un livre bouleversant, écrit avec sensibilité, humour et sans tabou. c'est aussi une traversée du monde des choses de l'enfance, des objets perdus et retrouvés.
Un livre peut-être pour grandir ?
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Bref récit consacré à un sujet dont on parle peu : comment, après la mort de ses parents, s'approprier les objets dont on hérite ? Que faire des vestiges de toute une vie ? Que jeter, garder, donner, vendre ? Ce sont toutes ces questions et bien d'autres encore que se pose Lydia Flem après la disparition de sa mère. C'est un texte original, dépourvu de longueurs, qui pose de manière assez inhabituelle la question du deuil. Il commence un peu comme un essai assez sec, mais bascule rapidement dans un récit à la première personne indéniablement évocateur. Une bonne surprise.
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