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Lydia Flem décrit délicatement ce que l'on ressent. Et il est vrai qu'en ma qualité de généalogiste j'avais par moments une vision bouleversante.
J'ai acheté ce livre bien avant de vider la maison de mes parents, et moi aussi, je l'ai relu après leur décès.
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Enfant unique, l'auteur doit « vider » la maison de ses parents suite au décès de sa mère. Son père est déjà parti.

Chacun prendra sa part de ce livre, suivant son histoire, ses relations avec ses parents.
Que faire du passé matériel de nos parents ? Nous devons déjà supporter leur absence. Ces objets, on s'y accroche, on les garde ou on s'en débarrasse par le don ou en les vendant, les jetant. Certains d'entre eux appartenaient à nos grands-parents ? Double héritage, double dilemme.

Ce récit reflète bien l'état d'esprit dans lequel on se trouve dans ces circonstances.
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Hélas, l'autrice fait de sa relation avec ses parents une généralité qui m'a gêné dès le début. Non, toutes les enfances ne sont pas heureuses et tous les enfants ne sont pas obligatoirement aimants envers leurs géniteurs. Je ne me suis, en tout cas, pas du tout retrouvé dans ses propos.
Elle répète son idée principale sur des dizaines de pages au début du livre qui a, pour cette raison, finit par me tomber des mains.
Du point de vue stylistique, l'emploi excessif de la forme interrogative devient rapidement agaçante.
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Récit de deuil, dans son aspect le plus matériel, par une psychanalyste. Beaucoup de questions, de répétitions apparentes, qui témoignent pourtant d'une progression. Chaque passage dans le même sillon est différent, chaque boucle de la spirale est dans un plan différent. Pas inoubliable, sans doute plus bénéfique à son auteur qu'à sa lectrice, mais qui sait ce que l'inconscient inscrit ?
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Un sujet difficile mais bien et très justement écrit, traité avec beaucoup d'humanité et de pudeur aussi.
Un beau moment de lecture. Plus positif que je ne le pensais.
Extrait p150 : "Autour de la mort et de la naissance (de la maladie, de la rencontre, de la séparation amoureuse, ect.), les sentiments se pressent dans un élan si vif qu'ils nous déstabilisent, nous bousculent par leur puissance et leur désordre. Ce sont des moments d'intense remaniement intérieur, Ils nous entraînent à explorer des chemins jamais parcourus, à rouvrir des pistes mal balisées, à oser franchir des obstacles qui paraissaient impossibles à affronter. Ils nous conduisent au-delà de nous même."
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Ce livre n'a rien de pratique contrairement à ce qu'annonce son titre "Comment j'ai vidé la maison de mes parents".
Lydia Flem a écrit un récit qui "s'est imposée" à elle, évoquant l'écriture comme un refuge pour faire le deuil de ses parents. Son histoire est personnelle et tout le monde n'a pas eu des parents qui ont été déportés en camp de concentration. On peut donc comprendre la difficulté de se séparer de certains souvenirs.
Là où je la rejoins c'est quand elle dit qu'il faut donner de son vivant. D'ailleurs je partage son point de vue sur l'héritage : moi aussi je suis contre l'héritage et en faveur de la donation.
Sinon, j'ai trouvé un peu confus le mélange de son histoire familiale avec ses opinions sur ce que l'on peut ou doit faire pour vider la maison de ses parents. Dans ce moment difficile, je l'ai senti un peu seule, ce qui est peut-être le cas mais elle n'en parle pas. Heureusement qu'il y a cette amie à qui elle donne les robes faites à la main par sa grand-mère pour garder son matrimoine.
En général personne ne veut récupérer les objets d'un mort alors si on veut garder il faut pouvoir stocker. Je trouve donc que jeter s'impose car je ne suis pas certaine qu'il soit très sain de vivre dans les meubles de ses parents. Et puis c'est le sujet récurent des objets ou vêtements "qui peuvent toujours servir" et qui reste au fond des placards.
Marie Kondo serait d'accord avec moi parce qu'avec Lydia Flem on est aux antipodes de la méthode japonaise qui permet de se détacher du matériel. Ce qui compte c'est que les morts ne disparaissent pas de notre mémoire.
J'étais en attente de réflexion plus profonde vivant moi-même ce moment difficile.


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Un livre qui fait ressentir le deuil autrement, quand on a du mal à continuer d'écrire les pages de nos vies avec des absents.

Il narre les étapes avec une langue vraie et bien maniée. Des mots posés sur ce qui étouffe, il rend clair tout à coup ce que l'on pensait contradiction existentielle inavouable.

Effet miroir garanti.

A ceux qui se retrouve contre toute attente, à trier, revivre, dire au revoir à un monde qui devient passé à chaque instant ce livre permet de voir un avenir plus apaisé. Très beau et sans prétention.

N'ayez pas peur: il ne donne pas de direction à prendre, il relate.
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Je trouve que le sujet est particulièrement intéressant. Malheureusement le premier tiers du livre n'est que répétition. L'ouvrage étant particulièrement court, le plaisir ne pouvait que l'être aussi.
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Mes dix mots inspirés par cette lecture :
Héritage
Choix
Immersion
Invasion (du passé)
Accumulation
Don
Cicatrisation
Tendresse
Délicatesse
Avenir
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Trois ans après… je lis "Comment j'ai vidé la maison de mes parents" de Lydia Flem et je me retrouve face à un miroir. J'ai l'impression de me voir dans ses mots, ses réflexions, ses ressentis. C'est à la fois douloureux et bienfaisant. Je ne suis plus seule avec mes questionnements, mes regrets, ma colère et ma tristesse.

Lydia Flem, membre de l'Académie royale de Belgique est également psychanalyste. Peut-être est-ce la raison pour laquelle elle exprime ses sentiments avec autant de finesse et de précision. Dans ce petit livre elle raconte la mort de sa mère, la dernière de ses deux parents à partir. Elle dit surtout son désarroi face au travail de deuil et à cette tâche, qu'elle juge impudique, qui consiste à VIDER la maison.

Ses propos sont clairs, ses sensations parfaitement disséquées et explicitées. Elle développe ce que je savais, éprouvais, sans y mettre de véritable sens, la différence entre le legs et l'héritage, combien il est plus agréable de se voir offrir un cadeau plutôt que de prendre un bien qui vous revient, certes, mais ne vous a pas été donné. Toutes ces difficultés liées à la recherche de papiers, à la découverte de courriers, de photos inconnues parfois, tout cela, je l'ai vécu sans en parler, sans pouvoir l'exprimer. Toutes ces questions sur ce que l'on garde, donne, jette. Tous ces objets qui ont eu une vie et la perdent en même temps que leur propriétaire… comment la leur redonner, les rendre à nouveau utiles, s'en défaire.

Un petit ouvrage à lire pour trouver des solutions pour l'après mais aussi pour avant. Véritable hymne au passage, à la transmission, à la donation, le récit est émouvant, troublant mais salutaire.

Merci mon grand fils adoré pour ce cadeau. Tu me connais bien. Cette lecture m'a beaucoup apporté… trois ans après.

Lien : https://memo-emoi.fr
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