J'ai lu ce livre dans les années 70, peu de temps après sa première parution.
On y apprend que le pillonnage du Havre par l'aviation alliée était programmée depuis bien longtemps, même si ce n'était pas vraiment nécessaire d'un point de vue stratégique. Il fallait détruire tous les logements insalubres des quartiers Notre-Dame, St Francois, et du Perrey pour construire du neuf lorsque la guerre serait finie (voir mon commentaire sur la reconstruction de Perret).
On y décrit également la difficile progression des armées alliées sur la ville haute et l'établissement de baraquements de survie en tôle pour la population qui n'avait pas encore fuit.
Peu de livres à l'époque évoquait cette histoire. Eddy Florentin était un des premiers historiens à l'aborder.
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Ils allèguent, ces hommes d'État, qu'il faut enseigner aux Allemands que la force ne paie pas. Mais, en fait, ils se conduisent comme s'ils voulaient montrer aux Allemands que la force, quand elle est soutenue par des ressources illimitées, paie rubis sur l'ongle.
Il est 19h22. Le camp retranché du Havre est percé.
-Tout de même, dit, les bras levés, un officier allemand s'approchant du major Alec H. Chalmers. Jamais nous n'aurions imaginé que des Anglais attaqueraient un dimanche à l'heure du thé !