Nationalité : France
Né(e) à : Viroflay (Yvelines) , le 12/06/1938
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Né(e) à : Viroflay (Yvelines) , le 12/06/1938
Biographie :
Jean-François Kahn est un journaliste, écrivain et homme politique français.
Jean-François Kahn est le fils d'un philosophe Jean Kahn-Dessertenne (1916-1970). Il est le frère du généticien Axel Kahn (né en 1944) et du chimiste Olivier Kahn (1942-1999).
Il obtient sa licence d'histoire. Jeune adhérent au Parti communiste (il ne le restera que 2 ans), il travaille dans un tri postal, puis dans une imprimerie. Il se tourne ensuite vers le journalisme.
Il débute ainsi dans le journal "Paris Presse l'Intransigeant" en 1959, où il est envoyé couvrir la guerre d'Algérie, "Le Monde", puis "L'Express" (en 1964, comme reporter). C'est lui qui mène l'enquête journalistique qui aboutit à la révélation de l'affaire Ben Barka. Il est ensuite chroniqueur sur "Europe 1", puis est nommé directeur de la rédaction des "Nouvelles littéraires" (en 1977 et qu'il contribue à redresser).
Dans les années 1970 et 1980, il est souvent un des interviewers lors d'émissions politiques télévisées comme "L'Heure de vérité". En 1984, il crée "L'Événement du jeudi" puis, en 1997, l'hebdomadaire d'information "Marianne" dont il est le directeur jusqu'en 2007. À cette date, il quitte sa fonction de directeur et se retire du monde du journalisme.
Il signe certaines de ses interventions sous les pseudonymes de François Darras, Thomas Vallières, ou encore P.M.O.
Amateur et connaisseur de la chanson française, il anime dans les années 1970 l'émission « Avec tambour et trompette » sur France Inter.
En 2014, il publie "L'Horreur médiatique", un livre brûlot sur les médias, victimes selon lui d'une pensée unique les exposant à un rejet populaire, ce dernier étant propice à un basculement vers l'extrémisme.
Mémoires d'outre-vies. Vol. 2. Malgré tout, on l'a fait, on l'a dit !, Editions de l’Observatoire, mars 2022.
Mémoires d'outre-vies. Vol. 1., Editions de l’Observatoire, mai 2021.
+ Voir plusJean-François Kahn est un journaliste, écrivain et homme politique français.
Jean-François Kahn est le fils d'un philosophe Jean Kahn-Dessertenne (1916-1970). Il est le frère du généticien Axel Kahn (né en 1944) et du chimiste Olivier Kahn (1942-1999).
Il obtient sa licence d'histoire. Jeune adhérent au Parti communiste (il ne le restera que 2 ans), il travaille dans un tri postal, puis dans une imprimerie. Il se tourne ensuite vers le journalisme.
Il débute ainsi dans le journal "Paris Presse l'Intransigeant" en 1959, où il est envoyé couvrir la guerre d'Algérie, "Le Monde", puis "L'Express" (en 1964, comme reporter). C'est lui qui mène l'enquête journalistique qui aboutit à la révélation de l'affaire Ben Barka. Il est ensuite chroniqueur sur "Europe 1", puis est nommé directeur de la rédaction des "Nouvelles littéraires" (en 1977 et qu'il contribue à redresser).
Dans les années 1970 et 1980, il est souvent un des interviewers lors d'émissions politiques télévisées comme "L'Heure de vérité". En 1984, il crée "L'Événement du jeudi" puis, en 1997, l'hebdomadaire d'information "Marianne" dont il est le directeur jusqu'en 2007. À cette date, il quitte sa fonction de directeur et se retire du monde du journalisme.
Il signe certaines de ses interventions sous les pseudonymes de François Darras, Thomas Vallières, ou encore P.M.O.
Amateur et connaisseur de la chanson française, il anime dans les années 1970 l'émission « Avec tambour et trompette » sur France Inter.
En 2014, il publie "L'Horreur médiatique", un livre brûlot sur les médias, victimes selon lui d'une pensée unique les exposant à un rejet populaire, ce dernier étant propice à un basculement vers l'extrémisme.
Mémoires d'outre-vies. Vol. 2. Malgré tout, on l'a fait, on l'a dit !, Editions de l’Observatoire, mars 2022.
Mémoires d'outre-vies. Vol. 1., Editions de l’Observatoire, mai 2021.
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On découvre que l'aide-soignante, la caissière de supermarché ou l'éboueur sont plus socialement utiles que les traders, administrateurs de société ou banquiers d'affaires.
Si l'argent ne faisait pas le bonheur, il y a longtemps que des riches malheureux auraient rendu l'argent.
• Magazines : Journaux glacés, financés par les publicitaires, qu'on lit chez le coiffeur.
• Marchands d'armes : Parfois, entrepreneurs de presse.
(cité par Anne-Sophie Mercier dans le Canard enchaîné du 21/11/2018)
• Marchands d'armes : Parfois, entrepreneurs de presse.
(cité par Anne-Sophie Mercier dans le Canard enchaîné du 21/11/2018)
Gueule
Après quarante ans, on a de plus en plus la gueule de ce qu'on est...
Un gaucho se reconnait à cent mètres. un facho aussi, de même qu'un autodidacte ou un énarque, un fils du peuple ou un fils à papa. Ce constat n'a rien de sulfureux, au contraire : on hérite d'un visage, mais ensuite on se le fait. Si, à partir d'un certain âge, on n'était même pas responsable de sa gueule, ce serait à pleurer.
Pourquoi nier que l'altruisme ou l'égoisme, la honte ou la méchanceté, la fatuité ou la modestie, I'enthousiasme ou la résignation, le courage ou la pusillanimité, le sens de I'effort ou la paresse se lisent peu à peu, à mesure que la vie les façonne, sur les visages. Et c'est pourquoi, d'ailleurs, être beau ou laid n'a rapidement plus aucun sens : à partir de cet injuste héritage, n'importe qui peut, en vieillissant, se rendre foncièrement beau ou foncièrement laid.
Après quarante ans, on a de plus en plus la gueule de ce qu'on est...
Un gaucho se reconnait à cent mètres. un facho aussi, de même qu'un autodidacte ou un énarque, un fils du peuple ou un fils à papa. Ce constat n'a rien de sulfureux, au contraire : on hérite d'un visage, mais ensuite on se le fait. Si, à partir d'un certain âge, on n'était même pas responsable de sa gueule, ce serait à pleurer.
Pourquoi nier que l'altruisme ou l'égoisme, la honte ou la méchanceté, la fatuité ou la modestie, I'enthousiasme ou la résignation, le courage ou la pusillanimité, le sens de I'effort ou la paresse se lisent peu à peu, à mesure que la vie les façonne, sur les visages. Et c'est pourquoi, d'ailleurs, être beau ou laid n'a rapidement plus aucun sens : à partir de cet injuste héritage, n'importe qui peut, en vieillissant, se rendre foncièrement beau ou foncièrement laid.
Mort
Terminus. Au-delà de cette limite, les titres de transport ne sont plus valables.
Seuls les croyants s'imaginent qu'on peut resquiller.
Pourquoi faire la fine bouche, mieux vaut prendre la mort aux dents.
Mort (suite)
Notre rêve à tous : pouvoir vivre quarante-huit heures encore après notre mort pour assister aux hommages qu'enfin on nous rendra.
Jules Renard le disait très bien : "Le comble, pour un iournaliste, c'est d'en être à l'article... de la mort."
Terminus. Au-delà de cette limite, les titres de transport ne sont plus valables.
Seuls les croyants s'imaginent qu'on peut resquiller.
Pourquoi faire la fine bouche, mieux vaut prendre la mort aux dents.
Mort (suite)
Notre rêve à tous : pouvoir vivre quarante-huit heures encore après notre mort pour assister aux hommages qu'enfin on nous rendra.
Jules Renard le disait très bien : "Le comble, pour un iournaliste, c'est d'en être à l'article... de la mort."
La gauche a le mensonge honteux, embarrassé, emberlificoté.
Le centre l'a mielleux, un peu flasque, détaché de lui même.
Sarkozy a le mensonge brut de décoffrage. on pourrait dire qu'il est franc du mensonge comme on dit de quelqu'un qu'il est franc du collier.
Le centre l'a mielleux, un peu flasque, détaché de lui même.
Sarkozy a le mensonge brut de décoffrage. on pourrait dire qu'il est franc du mensonge comme on dit de quelqu'un qu'il est franc du collier.
Heures sup : Ce qui permet de gagner plus quand on refuse de vous payer plus.
MESLIER (Jean) (1664-1729)
Curé du village d'Etrépigny, il exerça son sacerdoce sans faire le moindre esclandre ni la moindre vague, dans le même village, jusqu'à la fin de sa vie…. Puis, après sa mort, on découvrit - ce fut un choc ! - qu'il laissait, en guise de testament, un gros ouvrage dans lequel il démontrait la totale inanité et fausseté de toutes les religions, qui n'avaient, selon lui, d'autre fonction que de fournir des alibis idéologiques aux pouvoirs oppresseurs.
Curé du village d'Etrépigny, il exerça son sacerdoce sans faire le moindre esclandre ni la moindre vague, dans le même village, jusqu'à la fin de sa vie…. Puis, après sa mort, on découvrit - ce fut un choc ! - qu'il laissait, en guise de testament, un gros ouvrage dans lequel il démontrait la totale inanité et fausseté de toutes les religions, qui n'avaient, selon lui, d'autre fonction que de fournir des alibis idéologiques aux pouvoirs oppresseurs.
(...) Ainsi cette ancienne pensionnaire d'un célèbre bordel de luxe qui me raconta qu'un des clients, grand notable, qui appréciait une chambre en forme de compartiment de chemin de fer, avec bruit et rythmique adéquats, ne pouvait arriver à ses fins qui si un comparse, à un moment donné, s'écriait: "La Roche-Migennes, tout le monde descend !"
Beethoven (Ludwig van)
Si l'on veut passer pour un «intellectuel», n'aimer que ses derniers quatuors et la Grande Fugue ; laisser La Symphonie pastorale et La Sonate au clair de lune à la piétaille.
S'il a pu écrire de la musique bien qu'il fût sourd, on doit pouvoir écrire des romans, même si on ne sait pas lire...
Si l'on veut passer pour un «intellectuel», n'aimer que ses derniers quatuors et la Grande Fugue ; laisser La Symphonie pastorale et La Sonate au clair de lune à la piétaille.
S'il a pu écrire de la musique bien qu'il fût sourd, on doit pouvoir écrire des romans, même si on ne sait pas lire...
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